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.Article de om.net

du 13 février 2015

 

L'OM était si proche...

L'OM concède le match nul face au stade de Reims (2-2), en ouverture de la 25 e journée de Ligue 1 2014-15. Menés à la mi-temps, les Olympiens ont pourtant réussi a se reprendre pour mener 2 buts à 1 grâce à Payet et Ayew, avant de concéder l'égalisation dans les derniers instants de la rencontre.

 

"Petite" affluence ce vendredi soir au stade Vélodrome. Pourtant, l'enjeu est de taille. En cas de victoire face au Stade de Reims, l'OM a la possibilité de prendre provisoirement la place de leader du championnat, en attendant les autres matches du week-end.

Privé de Lemina, suspendu, Nkoulou et Barrada, blessés, Marcelo Bielsa peut compter sur le retour d'André Ayew, finaliste malheureux de la CAN 2015. Le Ghanéen est aligné d'entrée sur le flanc gauche de l'attaque olympienne.

A la surprise générale, dans un silence de cathédrale, les Rémois ouvrent le score après seulement 5 minutes de jeu par De Préville, à la réception d'une frappe d'Oniangue renvoyée par le poteau de Mandanda. La soirée débute très mal.

Comme si de rien n'était, l'OM reprend son outrageuse domination. Les deux Dédé, Gignac et Ayew, ont rapidement l'occasion d'égaliser, mais manquent le cadre. Un peu plus tard, Payet, déjà à l'origine des deux actions précédentes, voit son coup franc repoussé par Agassa au ras du poteau.

Thauvin a lui aussi sa chance, à la conclusion d'un numéro de soliste dont il a le secret, mais son tir est sans danger. Dans tous les bons coups, Payet sert à nouveau Ayew dans la surface dont la tête passe de peu à côté.

Les centres pleuvent dans la surface rémoise. Les coups francs et les corners s'enchaînent. L'OM a les occasions pour revenir au score, mais à chaque fois, le cadre se dérobe.

Reims garde son avantage à la mi-temps. Le public exprime son mécontentement. Les Olympiens doivent à tout prix cadrer en seconde période s'ils veulent éviter l'accident.

 

Comme face à Rennes une semaine plus tôt, Marcelo Bielsa n'attend pas pour effectuer son premier changement. Ocampos découvre le Vélodrome avec le maillot de l'OM sur le dos, à la place de Romao. L'ailier argentin se positionne côté droit, Thauvin bascule à gauche et Ayew se place un cran plus bas à la droite de Payet. Les Olympiens évoluent désormais en 4-3-3 avec Imbula en sentinelle. Une option tactique résolument offensive, utilisée pour la première fois cette saison.

Ce choix audacieux offre néanmoins plus d'espaces aux visiteurs en contre. La seconde mi-temps s'annonce haletante.

Elle l'est immédiatement. Le ballon circule plus vite et les occasions sont plus franches, d'un côté comme de l'autre.

L'OM en profite peu avant l'heure de jeu avec l'égalisation de Dimitri Payet, excellent depuis le début de la rencontre, dont la frappe du pied gauche, contrée par Signorino, ne laisse aucune chance à Agassa. Les 43 653 spectateurs font alors du bruit comme s'ils étaient plus de 60 000.

Dix minutes plus tard, au terme d'un corner de l'inévitable Payet, Ayew profite d'un cafouillage dans la surface pour inscrire le deuxième but de son équipe. Malheureux quelques jours plus tôt, le Ghanéen retrouve le sourire et reçoit une magnifique preuve d'amour des supporters scandant son nom un long moment. Finalement, la soirée s'annonce belle.

Attention tout de même, elle n'est pas terminée. Elle semble pourtant sourire aux Olympiens quand Charbonnier frappe sur la transversale de Mandanda.

Cependant, la fin de match est stressante. L'OM ne parvient à se mettre à l'abri malgré ses occasions et craque en toute fin de match sur une tête de Ngog. Rageant.

Au final, les Olympiens empochent un maigre point, ne mettent pas la pression sur Lyon et le PSG et ne battent pas le record de victoires consécutives à domicile sur une saison (11). Ils en étaient pourtant si proche...

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 13 février 2015

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L'OM gâche une belle opportunité 

Cela devient une mauvaise habitude. Pour la deuxième fois d'affilée, les Olympiens avaient l'occasion de s'emparer provisoirement de la tête de la Ligue 1. Cependant, comme la semaine dernière à Rennes, les joueurs de Marcelo Bielsa ont concédé un match nul. Cette fois l'OM a été rejoint en toute fin de rencontre par Reims.

Si Payet se crée la première occasion de la rencontre (1'), ce sont bien les Rémois qui dominent le début de match. Les visiteurs vont d'ailleurs ouvrir le score très rapidement. Oniangué déclenche une frappe qui s'écrase sur le poteau. Le ballon revient dans les pieds de De Préville, l'ancien Istréen, qui ne se fait pas prier pour marquer (5'). Stupeur au Vélodrome et cela ne s'arrange pas puisque l'équipe rémoise se signale encore par l'intermédiaire d'Oniangué (18').

Entre-temps, l'OM avait tenté de réagir par Gignac mais ce dernier ne trouve pas le cadre sur sa tête (13'). Une action ratée qui symbolise le match insipide du buteur olympien. Ce dernier a eu un impact moindre sur le match et a touché moins de ballons que Mandanda (28 ballons joués par APG contre 31 pour le gardien !).

La révolte côté olympien est menée par Payet et Ayew, les deux meilleurs Olympiens du soir. Le premier a vu Agassa détourner son coup franc (25) tandis que le second a placé une tête qui frôle le montant adverse (36').

L'OM s'arrête de jouer après son second but

En seconde période, Marcelo Bielsa tente de dynamiser son équipe en faisant entrer Ocampos à la place de Romao. Tout en faisant redescendre Ayew au milieu de terrain. Le choix est payant puisque l'OM pousse et va renverser la vapeur. Reims se procure une grosse occasion par l'intermédiaire de De Préville (52') mais craque dans la foulée. Payet égalise, avec un peu de réussite (58') puis Ayew donne l'avantage aux siens suite...à un corner de Payet (69').

Alors que les Olympiens semblaient avoir fait le plus dur, ils vont commencer à évoluer plus bas. Les changements de Marcelo Bielsa (entrées d'Aloé et Tuiloma) expliquent en partie ce changement de physionomie. L'OM subit en fin de rencontre et peut encore se demander par quel miracle le tir de Charbonnier, dans les six mètres, est allé heurter la barre (71'). Ce n'est malheureusement que partie remise puisque Ngog expédie une tête imparable à quelques minutes du terme (90').

Steve Mandanda est furieux après ses coéquipiers mais le score ne changera plus. L'OM concède le match nul face à une équipe en méforme. Des points perdus qui laissent un goût d'inachevé aux Olympiens. Ces derniers, en cas de victoire, avaient l'opportunité de battre le record de victoires consécutives à domicile lors d'une même saison. C'est raté et cela pourrait laisser des traces.

Auteur : Amayes Brahmi

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