OM1899.com

.Article de om.net

du 06 décembre 2015

 

L'OM n'y arrive pas à domicile

 

Face à Montpellier, dimanche après-midi, l'OM avait l'opportunité de se rapprocher un peu plus des premières places. Mais les Marseillais ne parviennent toujours pas à s'imposer au stade Vélodrome en L1.

Depuis quelques rencontres, une équipe-type de l'OM s'était dégagée et Michel avait déclaré ne pas vouloir trop de changements. Mais avec les absences de Diarra et Alessandrini, le technicien espagnol n'avait pas le choix pour la réception de Montpellier. Romao et Barrada les remplaçaient. Sur le côté gauche de la défense, il préférait Manquillo à Mendy.

Dès l'entame, Batshuayi se procurait une énorme occasion sur une passe lumineuse de Barrada mais le Belge manquait de peu le cadre. La bataille du milieu faisait ensuite rage laissant glisser le match dans un rythme particulier. Après le quart d'heure de jeu, les Marseillais décidaient d'emballer la rencontre avec un Romao omniprésent au milieu, un Cabella remuant et un Barrada précis dans ses passes. En moins de cinq minutes, l'OM s'est procuré trois occasions, dont Barrada était à chaque fois à l'origine. Mais sur la première, Cabella a tenté une roulette pour effacer son vis-à-vis qui a bien suivi. Ensuite, Djadjédjé, qui s'est emmélé les pinceaux sur son contrôle a vu son tir repoussé par Pionnier. Et enfin, le centre-tir de Batshuayi ne trouvait pas preneur.

L'OM dominait et maîtrisait le match mais manquait de réalisme. Ce que justement Montpellier avait apporté dans ses valises pour ce court déplacement. Sur un contre rondement mené, Boudebouz lançait Ninga d'un extérieur du pied dans le dos de Rekik et Nkoulou. L'Héraultais ne se privait pas pour glisser ensuite le ballon au fond des filets.

Les Olympiens ne relâchaient pas leur emprise sur le match. Sur un superbe centre d'Isla, Barrada tentait une volée dans la surface. Pionnier repoussait et sauvait son équipe qui rejoignait les vestiaires avec l'avantage d'un but.

Pour la seconde période, Michel lançait dans le bain Mendy et Sarr à la place de Manquillo et Romao. Sarr se montrait immédiatement décisif avec un centre sur l'aile droite pour le second poteau. Barrada remisait sans contrôle en retrait pour Batshuayi qui manquait se reprise mais Cabella surgissait pour marquer. Déjà buteur à Rennes, l'ancien du MHSC enchaîne avec une nouvelle réalisation qui relançait l'OM dans la partie. Mais pas pour bien longtemps puisque moins de dix minutes plus tard, Ninga, encore lui, profitait d'un dégagement raté de Rekik pour tromper Mandanda avec l'aide du poteau. Une action qui était partie d'un corner qui n'existait pas car c'est Ninga qui avait touché la balle en dernier... Tout était à refaire pour les Olympiens qui étaient en dedans dans la seconde période.

Mais les hommes de Michel se procuraient encore des occasions dans le match. Pionnier sortait un tir de Nkoudou. Celui-ci lancé dans le dos de la défense montpelliéraine se battait pour centrer en retrait. La balla passait au-dessus de Pionnier et Sarr arrivait lancé pour égaliser. L'OM revenait à nouveau dans le match à un gros quart d'heure de la fin. Le stade se soulevait enfin pour pousser les Olympiens. Cabelle permettait, à nouveau, à Pionnier de s'illustrer en sortant des poings un bel enchaînement contrôle-frappe aux abords de la surface. La flagrante débauche d'énergie des Marseillais ne leur permettait malheureusement pas de marquer un précieux troisième but.

Les Olympiens, qui sont revenus deux fois au score, ne prennent donc qu'un point face à leur voisin sudiste. Michel et ses hommes n'arrivent plus à s'imposer au stade Vélodrome depuis bientôt trois mois en Ligue 1 (OM 4-1 Bastia, le 13 septembre)... Et perdent une place au classement.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 06 décembre 2015

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L'OM s'enlise à domicile

L'OM et Montpellier se sont quittés dos à dos (2-2) au terme d'un match plaisant. Sixième match consécutif sans victoire pour l'OM à domicile...

Sixième match consécutif sans victoire à domicile en Ligue 1... C'est le triste bilan de l'OM après le nul concédé ce dimanche après-midi face à Montpellier (2-2), au stade Vélodrome. Une série noire qui ne permet pas à l'OM de continuer sa remontée vers le haut du classement et qui plonge encore un peu plus les Olympiens dans le doute, eux qui ne l'emportent désormais plus qu'à l'extérieur.

Le public était pourtant au rendez-vous. 41486 spectateurs venus encourager les leurs dans les travées du Vel', malgré la pluie. La rencontre commence tambour battant et l'intensité monte au fil des minutes. L'OM prend d'ailleurs clairement l'ascendant sur son adversaire et multiplie les offensives sur le but de Laurent Pionnier. Mais, presque comme à son habitude, les coéquipuiers de Steve Mandanda se font surprendre peu après la demi-heure de jeu (32'). Une passe lumineuse de Boudebouz pour Ninga qui passe devant Nkoulou avant de conclure d'un pointu devant le portier olympien. Puis, plus grand chose jusqu'à la mi-temps où les Marseillais rentrent au vestiaire sous quelques sifflets.

Après la pause, Michel choisit de faire entrer Mendy et Sarr à la place de Manquillo et Romao. Un choix payant puisque après quelques secondes de jeu (48'), Sarr centre de la droite vers Barrada qui remet dans l'axe. Cabella et Batshuayi se gênent mais c'est bien l'ancien Montpelliérain qui parvient à frapper au but et vient battre Pionnier. Mais les vieux démons de l'OM ressurgissent rapidement (56'). Dans la surface, Rekik rate complètement son dégagement et c'est encore le Tchadien Ninga qui en profite et vient crucifier Mandanda avec l'aide du poteau. Heureusement, l'OM réagit et c'est Bouna Sarr qui va offrir le point du nul aux siens. Georges-Kevin Nkoudou déborde sur la gauche et centre au second poteau où Sarr arrive lancé pour placer son plat du pied et inscrire son premier but sous les couleurs marseillaises (72').

La fin de match est animée mais ne donnera pas vainqueur à cette rencontre. L'OM s'enlise encore à domicile où il n'a plus gagné depuis le 13 septembre dernier et un succès devant Bastia (4-1). Mandanda et consorts se déplaceront jeudi en République Tchèque pour arracher la qualification en Ligue Europa avant de recevoir, encore, le Gazélec Ajaccio samedi prochain.

Kevin Duran

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Encore des cadeaux...

Encore raté. Hier après-midi, l'OM s'est de nouveau pris les pieds dans le tapis d'un Vélodrome où les victoires relèvent désormais du miracle. Il a laissé filer une occasion magnifique de s'installer plus confortablement dans la première moitié du classement et de se rapprocher un peu plus du podium, objectif qui paraissait relever du fantasme il y a peu de temps et qui n'est distant que de six longueurs.

Incapable de disposer de Montpellier (2-2), privé de Lassana Diarra et de Romain Alessandrini, il s'est même fait plusieurs grosses frayeurs en étant mené au score à deux reprises sur les deux seules frappes cadrées des Héraultais, toutes deux signées Casimir Ninga.

Heureusement, la bande à Michel a trouvé un atout inespéré, un douzième homme inattendu. Pas le public, même si celui-ci y a cru et a poussé jusqu'au bout, mais Bartolomeu Varela. L'arbitre de cette rencontre, parmi les plus médiocres opérant dans l'élite, a injustement validé les buts de Cabella et de Sarr.

Avant de pousser le ballon au fond des filets, l'Ajaccien l'avait contrôlé de la main, alors qu'au moment où Nkoudou centrait pour l'ancien Messin, le cuir se trouvait en dehors de l'aire de jeu. Le Breton et ses assesseurs ne peuvent pas être taxés de rouler en faveur du club olympien puisqu'ils ont accordé à Montpellier un corner inexistant qui a permis à Ninga de marquer. Depuis le lancement de la saison, l'OM, ce club à nul autre pareil, a pris une vilaine manie : faire les choses à l'envers. Dans un stade Vélodrome qui n'effraie plus grand-monde sauf peut-être les Olympiens eux-mêmes, il commence à se réveiller une fois qu'il est mené au score. Et il présente un parcours de champion (mais oui !), avec des victoires suivies par des résultats nuls.

Le théâtre des rêves est en train de se transformer en palais des horreurs

Mais pour le commun des équipes, les succès sont obtenus dans leur antre, les nuls loin de leurs bases. Ce serait trop simple pour cet OM insaisissable. Lui préfère l'inverse, histoire de se compliquer un peu plus la vie et de se trouver au pied du mur avant chaque déplacement. Problème (de taille), le prochain rendez-vous en Ligue 1 aura pour cadre le Vel', dans six jours, avec la réception du surprenant GFC Ajaccio.

Entre-temps, un voyage à Liberec est programmé, histoire que Mandanda et ses petits camarades se réoxygènent loin de l'arène du boulevard Michelet où ils commettent des bourdes en pagaille. Et où, proximité de Noël oblige, ils offrent des points à tire-larigot à leurs rivaux. Déjà 17 unités de perdues jusqu'ici pour deux petites victoires face à la lanterne rouge troyenne (6-0 ), qui a presque un pied en Ligue 2, et contre le SC Bastia (4-1) qui navigue dans les eaux troubles de l'élite. Le théâtre des rêves est en train de se transformer en palais des horreurs.

Ces couacs à répétition soulignent, aussi, le peu de marge dont disposent les Olympiens, sanctionnés au moindre errement individuel, alors que certains commencent à tirer la langue. Hier, comme face à Monaco (3-3) une semaine plus tôt, c'est Karim Rekik qui a enfilé son bonnet rouge de lutin pour offrir une passe décisive à Ninga, pour la seconde réalisation du Tchadien qui n'en est toujours pas revenu d'autant de générosité. En attaque, Michy Batshuayi marque le pas. Hier, à l'exception d'une occasion en or d'entrée de jeu, le joueur de champ le plus utilisé par Michel a été porté disparu.

Malgré ce nouvel accroc, tout n'est pas à jeter, pourtant, et la double réaction se révèle plutôt positive. Les 41 486 spectateurs ne s'y sont pas trompés. Au coup de sifflet final, leur ire ne s'est pas uniquement déversée sur les joueurs. Quelques "Labrune démission !" ont jailli du Virage Nord.

Fabrice Lamperti

 

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