OM1899.com

.Article de om.net

du 20 décembre 2015

 

La série noire continue à Bordeaux

 

L'OM n'a, malgré le changement de stade, pas vaincu le signe indien à Bordeaux. Malgré l'ouverture du score en seconde période, les Olympiens ont encaissé un but dans la foulée.

La série d'invincibilité des Bordelais à domicile face à l'OM continue mais les Marseillais n'ont pas perdu au stade Matmut-Atlantique. Les supporters olympiens, qui n'ont pas pu faire le déplacement, n'ont pas de regrets à avoir, ce n'est pas encore cette année que l'OM vaincra le signe indien. Ce n'était pas une question de stade : Lescure, Chaban-Delmas ou Matmut-Atlantique, la série noire continue...

La première période ne restera pas dans les mémoires tant la maîtrise technique n'était pas au rendez-vous des deux côtés. Beaucoup de ballons perdus, peu de mouvement, des erreurs techniques, des lacunes dans la transmission, des longs ballons qui n'arrivaient pas à destination, des attaquants trop souvent hors-jeu... Il y a pourtant eu des occasions mais à l'image de la première mi-temps, elles n'ont pas été assez franches. On retiendra côté marseillais, la frappe lointaine de Barrada et la tentative de Batshuayi après un bon mouvement entre Diarra et Barrada. Les deux ont terminé dans les gants de Carrasso. Les Girondins, bien en place défensivement pendant 45 minutes, ont eu leur part du gâteau, avec, sur corner, une frappe de Saivet non-cadrée, un tir de Khazri et un autre de Ounas.

On attendait beaucoup plus de la seconde période et on n'a pas été déçu ! Dès l'engagement, Mandanda se déployait face à Ounas pour sortir un ballon à bout portant. L'OM répliquait immédiatement avec une talonnade de Barrada pour Mendy qui centrait pour Batshuayi dont la reprise passait hélas largement au-dessus. Mais en quelques minutes, on en avait vu plus que lors des 45 premières. Cette bonne entame se concrétisait par l'ouverture du score marseillais. Sur un corner de Barrada, Romao, au milieu de la meute, plaçait une tête qui laissait Carrasso sur place.

Mais l'avantage olympien au tableau d'affichage n'a duré que quelques secondes, quinze exactement après l'engagement. Un une-deux entre Crivelli et Khazri transperçait la défense olympienne. Le Tunisien gagnait ensuite son duel avec Mandanda. Une égalisation qui rendait Michel fou de colère...

En moins d'un quart d'heure, le match s'était enfin lancé. Ce n'est pas pour autant que les occasions se sont multipliées mais le match est devenu plus plaisant. Les Olympiens ont privés les Bordelais de ballons. Les Girondins semblaient fatigués. Willy Sagnol s'en apercevait aussi et faisait des changements pour tenter de relancer la machine. Les Marseillais continuaient d'asseoir leur domination mais leurs opportunités manquaient de tranchant et ils butaient trop souvent sur une défense toujours bien organisée. Le temps fort des Bordelais en fin de partie ne leur permettait pas de prendre l'avantage. Même si Rolan touchait la transversale de Mandanda dans les arrêts de jeu.

La série de quatre victoires de l'OM en déplacement prend fin avec ce nul à Bordeaux. Cela fait 38 ans et 31 matches que les Marseillais ne sont plus imposés en Gironde. Ce match nul n'arrange évidemment personne. Les Olympiens manquent à nouveau une belle occasion de faire un bon au classement et perdent même une place au championnat (10ème).

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 20 décembre 2015

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Les Olympiens n'y arrivent toujours pas (1-1)

Les hommes de Michel n'ont toujours pas gagné à Bordeaux depuis 1977

En déplacement ce soir au Matmut-Atlantique, les Olympiens n'ont pu faire mieux qu'un match nul face au Girondins (1-1). Une nouvelle prestation insipide des hommes de Michel pour le dernier match de l'année 2015.

La première période a été très pauvre en occasions franches. L'OM et Bordeaux ont livré une première mi-temps insipide ponctuée par de nombreuses fautes techniques (0-0). Au retour des vestiaires, les deux équipes se créent enfin des occasions de but. L'OM ouvre le score sur un corner de Barrada. Romao place une tête croisée imparable (0-1, 56). Mais dans la foulée, les Girondins répliquent par Khazri. L'attaquant bordelais réalise un une-deux avec Crivelli et ajuste Mandanda d'un plat du pied droit imparable (1-1, 57). La fin de match est disputée sur un rythme toujours aussi insipide. Les deux équipes se quittent sur un score nul assez logique sur l'ensemble de la partie.

L'OM fait du surplace au classement. Les partenaires de Steve Mandanda terminent la phase aller à la dixième place du classement avec 25 unités au compteur. Certes, l'OM ne pointe qu'à un point de l'Olympique Lyonnais. Mais Saint-Etienne et Nice sont à quatre longueurs et Monaco à sept unités. Pire encore, le bilan est pour le moins insuffisant à la mi-saison.

Pierre-Antoine Trossero

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Les fantômes de l'Atlantique

L'OM a été incapable de vaincre le signe indien et de l'emporter à Bordeaux. Un nul dans la lignée de la première moitié de saison : très moyen

Chaban-Delmas ou Matmut Atlantique. Quel que soit le nom ou le lieu, la sentence demeure identique : l'OM reste incapable de l'emporter à Bordeaux. Cela fait 38 ans que ça dure et hier, un nouvel épisode a été joué dans un théâtre inédit, l'enceinte flambant neuve des Girondins. "On reste invaincuuuu !", a vociféré le speaker à l'issue du match comme si ce résultat nul suffisait au bonheur des troupes de Willy Sagnol et de tout un peuple.

Le scénario aurait, en effet, pu basculer en faveur de la bande à Michel. L'espace de quelques secondes, l'ancien stratège du Real Madrid, si optimiste avant le match, a bien cru qu'il serait l'entraîneur qui mettrait un terme à cette satanée série, l'une des plus vieilles de l'Hexagone. Mais non, rien n'y fait. Une malédiction escorte les Olympiens depuis le 1er octobre 1977, date de leur ultime victoire sur les Aquitains (1-2) en championnat.

Fini le lustre d'antan

Hier, ils ont donné un coup de pouce à ce destin capricieux en se déconcentrant après avoir ouvert la marque. Romao avait ainsi montré la voie grâce un but estampillé Bielsa : corner frappé au premier poteau (par Barrada) et jaillissement de l'Épervier pour une tête décroisée parfaite (55). Seulement voilà, les fantômes de Chaban-Delmas ont migré vers le Matmut Atlantique et, une poignée de secondes seulement après ce but, Bordeaux égalisait grâce à un une-deux Khazri-Crivelli conclu par le Tunisien (57). Deux minutes complètement folles qui ont laissé entrevoir les promesses d'une soirée enfin débridée.

Car, jusqu'alors, l'ennui s'était incrusté dans les débats, les deux escouades offrant une première période capable d'endormir n'importe quel insomniaque, sans doute l'une des plus effroyables de ces trente dernières années entre les deux clubs. La pauvreté technique avait été terrifiante, les erreurs individuelles grossières. Un spectacle digne d'un duel entre deux anciens bastions du football français, désormais à des années-lumière de leur lustre d'antan ou de leurs ambitions supposées.

A six points du podium

Avant les matches d'hier, l'OM occupait une peu glorieuse 10e place, tandis que les Girondins pointaient cinq positions plus bas. Tout un symbole. Et encore, le dénouement aurait pu être plus cruel si la transversale n'avait pas sauvé Mandanda dans le temps additionnel. Une autre série a, en revanche, pris fin en Gironde : celle des succès marseillais loin du stade Vélodrome. Le compteur va rester bloqué à 6 victoires, toutes compétitions confondues. Et voilà l'OM qui clôture une première moitié de saison mouvementée et jalonnée de 26 rendez-vous dans le ventre mou de l'élite.

Avec 25 points, il squatte le 10e rang d'une L1 ultra-serrée, à six longueurs du podium. Toutes les occasions manquées de recoller au wagon de tête vont sans doute défiler dans l'esprit de Mandanda et ses petits camarades pendant les vacances qui ont débuté sitôt le coup de sifflet final d'hier. Ils devront profiter de cette - courte - coupure pour se rafraîchir les idées et aborder la seconde moitié regonflé à bloc. Les dirigeants, eux, vont se creuser les méninges pour rééquilibrer un effectif bancal. La reprise est prévue dans une semaine. C'est déjà demain.

Fabrice Lamperti

 

 

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