OM1899.com

.Article de om.net

du 10 janvier 2016

 

Une si longue attente...

 

Sans inspiration offensive, l'OM a buté sur un mur breton bien organisé. Le Vélodrome attend toujours un succès depuis quatre mois en championnat...

C'est long, très long. Interminable pour retrouver un peu de bonheur à la maison. L'OM piétine et voit des points fuir à l'heure où la possibilité de revenir à cinq points du podium lui tend les bras...

Il convient d'attendre. Peut-être même sera-t-il nécessaire de ne plus évoquer la proximité de la troisième place pour laisser le temps à l'équipe de trouver des solutions. L'absence de huit éléments n'est pas étrangère à la copie rendue ce dimanche soir, mais le temps s'écoule et l'on pleure les semaines sans succès au Vélodrome...

Il y a eu dix minutes contre Guingamp. Les premières. Où sont-elles passées à l'heure du coup de sifflet ? Elles semblaient si loin. Perdues dans la nuit d'un hiver qui porte mal son nom. Dix minutes, oui. Dix minutes pendant lesquels nos visages ont été emballés. L'OM y a été ambitieux, tourné vers l'avant, avec du mouvement, des solutions.

Quand soudain, une inexplicable extinction des feux. Elle a été progressive. Les imprécisions techniques se sont installées rapidement dans une soirée devenue monotone. L'OM n'a pas trouvé la clé, ni l'inspiration pour perforer un mur breton, très bien organisé. Au fil des minutes, la profondeur a perdu toute signification, le jeu est devenu latéral avec des échanges de passes interminables pour contourner un bloc guingampais coulissant bien, concentré sur les déplacements de Diarra et isolant Batshuayi, mais pas suffisamment percuté pour douter. Les Olympiens ont perdu en mouvement, ne trouvant pas de solutions dans les intervalles, avec des lignes très éloignées.

Les minutes ont passé avant la première occasion à la 43e. Une frappe de Manquillo, détournée par Lössl. C'est tout. C'est peu quand on a faim. Une tête de Rolando sur la transversale à la reprise a secoué le stade, mais la tristesse s'est de nouveau installée, la crainte s'est emparée de chacun, au point de redouter le pire sur la fin quand Mandanda sort un arrêt sur sa ligne, quand Erding, isolé au coeur de la défense, reprend de la tête au-dessus.

2016 commence comme 2015 a baissé le rideau. Dans l'attente. Une si longue attente...

Auteur : Thierry Muratelle

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Article de la provence.com

du 10 janvier 2016

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L'OM n'y arrive toujours pas à domicile (0-0)

Les Olympiens ont concédé le match nul à domicile face aux hommes de Jocelyn Gourvennec pour le compte de la 20ème journée de ligue 1

Quatre mois que les hommes de Michel n'ont pas gagné au stade Vélodrome en ligue 1. Et la série ne s'est pas interrompue ce soir face à la formation guingampaise (0-0). Les Olympiens ont une nouvelle fois livré une prestation insipide ponctuée de nombreuses fautes techniques. Avec seulement deux occasions franches à signaler sur l'ensemble de la partie, le bilan est pour le moins insuffisant. Les nombreuses absences qui composent l'effectif en ce moment peuvent expliquer en partie le jeu déployé actuellement mais la qualité de jeu n'est clairement pas au rendez-vous.

En première période, les Olympiens ne se sont créés qu'une seule occasion franche. Le latéral espagnol Javier Manquillo a vu sa frappe détournée par le gardien guingampais juste avant la pause (42).

Les hommes de Michel ont ensuite démarré la seconde période de la meilleure des manières. Mais sur le corner de Barrada, Rolando a vu sa reprise de la tête heurtée la barre transversale de Lössl (47). Puis, plus rien à signaler. L'OM propose une fin de match soporifique. Les jeunes joueurs du centre de formation (Rabillard et Porsan-Clemente) font leur entrée sans pour autant arriver à faire la différence face au onze guingampais. La blessure de Lucas Ocampos en première période n'arrangera pas les affaires de Michel et de l'OM dans les semaines à venir.

Après 20 journées disputées dans ce championnat de france de ligue 1, l'OM pointe à la onzième place du classement à trois longueurs de l'Olympique Lyonnais et de l'AS Saint-Etienne, mais aussi à sept points de la troisième place occupée par l'AS Monaco. Un bilan pour l'instant clairement insuffisant par rapport aux ambitions du club. Pire encore, l'OM ne compte que six longueurs d'avance sur le premier relégable.

Pierre-Antoine Trossero

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De pire en pire...

Le point de non-retour. Cette fois, le divorce semble bel et bien consommé entre l'OM version 2015-16 et son public, de moins en moins nombreux. Il suffisait de battre Guingamp, relégable, pour repartir de l'avant et mettre fin à l'incroyable mauvaise série qui dure depuis le 13 septembre, date du dernier succès au stade Vélodrome en Ligue 1 (contre Bastia, 4-1). Batshuayi et ses partenaires n'en ont même pas été capables. Pire, ils ont une nouvelle fois trouvé le moyen d'endormir tout le monde.

Bien sûr, le groupe olympien était privé de Mendy (cuisse), Cabella (adducteurs), Sarr (cheville), Alessandrini (voûte plantaire), De Ceglie (cervicales), Rekik (suspendu), Dja Djédjé et Diaby (en phase de reprise), et a perdu Ocampos (cheville) dès la 35e minute. Mais le nombre d'absents ne justifie pas tout. Une formation dont l'objectif annoncé est le podium de la Ligue 1 ne peut décemment se cacher derrière ce type d'excuse. D'autant que son adversaire du soir a confirmé qu'il ne valait pas mieux que la 19e place qu'il occupe en championnat...

Encore une fois, "l'Olympique de Michel" a présenté un spectacle aussi soporifique qu'affligeant à ses fidèles, de plus en plus frustrés. Si le stade Vélodrome se vide, c'est avant tout parce que les spectateurs s'y ennuient. En fin de rencontre, les supporters ont d'ailleurs exprimé leur ras-le-bol en scandant le nom de Marcelo Bielsa. Nostalgiques d'une époque pas si lointaine où l'OM avait le mérite de chercher à honorer sa devise "Droit au But", ils ont aussi exhorté les Olympiens à "mouiller le maillot" et leur président, Vincent Labrune, à démissionner.

En ce début d'année 2016, l'avenir paraît bien sombre pour le club marseillais. Il faut être sacrément optimiste pour imaginer que cette équipe-là va trouver les ressources pour relever la tête. À moins de la modifier en profondeur d'ici la fin du mercato hivernal, ce qui n'est pas la tendance.

Hier soir, elle n'a absolument rien montré. Ni abnégation, ni envie. Ni talent, ni génie. Le néant absolu. Seul Rolando a été à deux doigts de marquer après la pause d'une tête rageuse qui a heurté la transversale. Manquillo aurait aussi pu le faire juste avant la mi-temps si Lössl ne s'était pas interposé. C'est trop peu pour espérer autre chose qu'un nul pathétique. Un coup d'oeil sur le classement suffit à se rendre compte de la situation compliquée dans laquelle se trouve désormais l'OM. Avec seulement six points d'avance sur le premier relégable, Toulouse, les partenaires de Mandanda ne sont pas au mieux. Ils pourront toujours se consoler en se disant qu'ils sont meilleurs à l'extérieur, où ils n'ont plus perdu en L1 depuis leur défaite au Parc des Princes, le 4 octobre. Cela tombe bien, puisqu'ils enchaîneront deux déplacements lors des deux prochaines journées : dimanche à Caen (17h), puis le week-end suivant à Lyon (21h). Pas franchement une partie de plaisir cependant...

Ces deux rencontres à très hauts risques conditionneront la suite de la saison. L'OM est tombé très bas hier dans son fief. Ces nouveaux points perdus, il faudra bien les rattraper un jour. En attendant, au stade Vélodrome, c'est de pire en pire...

Alexandre Jacquin

 

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