OM1899.com

.Article de om.net

du 09 mars 2016

 

Un point, c'est tout...

 

En match en retard de la 28ème journée de Ligue 1, les Olympiens ont ouvert le score à dix minutes du terme mais les Corses ont égalisé cinq minutes plus tard.

Difficile de faire la différence sur une pelouse en si mauvaise état. Pourtant refait en partie, il y a quelques semaines, le gazon corse était dans un état à la limite du praticable ce mercredi en fin d'après-midi. On n'ose imaginer son état il y a dix jours, à la date initialement fixée pour le match alors que des trombes d'eau s'étaient abattues sur Ajaccio... L'état du rectangle vert n'est pas une excuse mais une explication de la prestation fournie par les deux équipes au stade Ange Casanova. Elles ont eu les plus grandes difficultés à développer du jeu. Au sol, la progression du ballon était compliquée. Dans les airs également car les rebonds étaient aléatoires et les appuis incertains ne permettaient pas de jouer en première intention.

Malgré tout, dans un système en 4-4-2 avec Batshuayi et Fletcher en pointe, les Olympiens se sont procuré les occasions les plus franches en première période. Nkoudou, le Marseillais le plus en vue, a eu trois occasions franches mais a buté à chaque fois sur Maury. Tout comme Batshuayi dont la seule opportunité des 45 premières minutes a fini sa course dans les gants du portier corse.

Les Ajacciens n'ont pas fait que défendre et auraient pu ouvrir la marque sans un Mandanda, une nouvelle fois, impressionnant. Si Filippi ou Le Moigne ont tiré à côté, Larbi, Zoua, Boutaib, sur son premier ballon, ou Ducourtioux ont alerté le capitaine olympien, auteur de parades décisives.

Michel lançait du sang frais avec Sarr puis Thauvin alors que les Ajacciens monopolisaient la balle. Et sur un contre rondement mené, Batshuayi, qui aspirait trois défenseurs, décalait Cabella. Plein de lucidité, l'Olympien effaçait Maury d'un râteau puis, sur un crochet, se mettait sur son pied gauche et frappait dans les buts. Mais seulement cinq minutes plus tard, Ajaccio obtenait un coup franc inexistant (merci la pelouse...). Sur celui-ci, Larbi enroulait sa frappe que personne ne parvenait à dévier et le ballon venait mourir derrière le poteau de Mandanda. 1 à 1 à cinq minutes de la fin, tout était à refaire pour les deux équipes. Mandanda sortait à nouveau une parade extraordinaire dans les arrêts de jeu sur une frappe de Boutaib et sauvait un point. Ce n'est évidemment pas suffisant pour remonter dans la première partie de tableau mais sans les arrêts de classe mondiale de Mandanda, le résultat aurait été différent.

L'OM signe un nouveau match nul, le quatorzième de sa saison mais enchaîne tout de même un dixième match de rang sans défaite à l'extérieur. Un succès aurait permis de grimper à la huitième position mais ce soir maintenant que tous les clubs comptent le même nombre de rencontres (29), l'OM est onzième à sept longueurs du podium.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 09 mars 2016

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C L'OM concède le nul face au GFC Ajaccio (1-1)

Les Olympiens n'ont pas réussi à faire mieux que match nul face au GFC Ajaccio dans le cadre du match reporté de la 28e journée de ligue 1 (1-1)

Encore une prestation collective très insuffisante de la part des hommes de Michel. L'OM a concédé le match nul face au GFC Ajaccio après avoir mené au score (1-1). Un résultat qui ne permet encore pas aux Olympiens de basculer dans la première partie du classement après 29 rencontres disputées.

En première période, l'OM a manqué clairement de tranchant pour destabiliser la formation corse. Il a fallu attendre la 25ème minute pour assister à la première véritable occasion franche des Olympiens. Mais Georges-Kevin Nkoudou n'a pas su se montrer efficace face au gardien ajaccien, Clément Maury (25). Pire encore, les partenaires de Steve Mandanda auraient pu rentrer aux vestiaires en ayant concédé l'ouverture du score. Mais heureusement pour l'OM, Larbi a buté sur Steve Mandanda (40).

Au retour des vestiaires, les Olympiens sont toujours aussi peu inspirés. Les approximations techniques des deux formations sont beaucoup trop nombreuses. Et, il faut attendre la fin de rencontre pour voir des occasions de but. Mandanda sauve d'abord ses coéquipiers à deux reprises : d'abord face à Boutaïb (73), puis sur un tir de Ducourtioux (76). Les Olympiens profitent alors d'une contre-attaque pour ouvrir le score par l'intermédiaire de Rémy Cabella, sur un service de Michy Batshuayi (0-1, 80). Hélas, l'OM se relâche et laisse les Gaziers revenir dans la partie. Sur un coup franc excentré, Larbi le frappe rentrant au second poteau et personne dans les rangs olympiens ne touche le cuir. Le ballon termine sa course dans le petit filet de Mandanda (1-1, 84).

Encore des points perdus bêtement de la part des Olympiens. Les hommes de Michel pointent désormais à la onzième place du classement après 29 rencontres disputées avec seulement 38 points au compteur. On se demande même si l'OM doit regarder vers le haut ou le bas du classement.

Pierre-Antoine Trossero

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L'OM archi-nul

Tenus en échec par le Gazélec Ajaccio (1-1), hier en match en retard de la 28e journée, les Olympiens ont encore livré une prestation pathétique

Les semaines se suivent et se resemblent dangereusement pour l'OM. Tenus en échec par le GFCA (1-1), hier sur la pelouse déplorable et gorgée d'eau du stade Ange-Casanova, les Olympiens ont encore réalisé une contre-performance notable dans leur exercice 2015-16. Michel, qui faisait du triptyque Toulouse-Ajaccio-Lorient un tournant de la saison, peut refaire le calcul : l'OM n'a pris que deux petits points sur les deux premiers. La double performance est d'autant plus remarquable qu'elle intervient face aux 19e et 18e de L1.

Tout était pourtant réuni pour que le club marseillais relève la tête après le piteux nul concédé contre le TFC (1-1), dimanche : un match à l'extérieur, où il est bien plus à l'aise qu'au Vélodrome, dans l'atmosphère champêtre de Mezzavia, digne des rencontres de coupe de France - avec son lot de remarques fleuries ("Oh Michel, elle est où Jacquie ?") ou autres débilités d'usage -, face à un relégable. Mais, encore une fois, c'était trop beau. Le pire, c'est que l'OM aurait même pu s'incliner face à Rodéric Filippi et ses coéquipiers...

Car, pour résumer cet ersatz de match de football côté olympien, il suffit de dire que Georges-Kévin Nkoudou a été le plus entreprenant dans une première période lénifiante, que Rémy Cabella a trouvé la faille par miracle sur la fin (79) après un numéro de claquettes de Batshuayi dans la surface. Et, aussi, que Mohamed Larbi a égalisé dans la foulée (84). Mais ce qu'il faut noter, en priorité, c'est que Steve Mandanda, toujours lui, a sauvé les siens après la pause en multipliant les parades décisives (18 tirs dont 6 cadrés pour les Gaziers, 5/6 pour l'OM). "Ce n'est pas pour rien que je dis que c'est Jésus !", pestait, avec le sourire, Thierry Laurey, le coach du GFCA.

Dans le camp adverse, c'était plutôt la soupe à la grimace. "En ce moment, le problème n'est pas technique, ni tactique, ce ne sont pas non plus les décisions des joueurs ou les choix du coach, mais c'est la situation mentale", déclarait Michel en se réfugiant une nouvelle fois derrière "la nervosité" et la "tension" au sein de son groupe. Une excuse qu'il faudrait peut-être arrêter de brandir. "Mes joueurs font les choses, mais rien ne leur sourit", assurait-il ensuite, la langue de bois (en français) trempée dans le vernis. Or, le déchet technique affligeant de ses ouailles ne peut être justifié uniquement par l'état de la pelouse. Le technicien espagnol l'a reconnu, et il préférerait sans doute davantage de simplicité, voire d'intelligence de jeu, mais n'en demandons pas trop. Pertes de balle à foison, passes moisies, centres pourris, tirs de pupilles sur le gardien, coups de pied arrêtés foirés : c'était un vrai festival !

D'ailleurs, pour l'ensemble de son oeuvre cette saison en championnat, "l'Olympique de Michel" mérite assurément le trophée du fair-play lorsque ce calvaire aura pris fin. Comment ne pas récompenser une équipe qui, chaque week-end, et même la semaine, fait briller les sans-grade de la L1 et les relance un à un ? Il fallait voir, hier, les Diables rouges du GFCA et leurs 14 M € de budget (contre 125 M € l'OM...) transformés en Barça de Corse du Sud avec un jeu direct, viril mais correct, et en mouvement. On plaisante à peine.

Pathétique, soporifique, navrant, désespérant, pitoyable... Les mots commencent à manquer, en revanche, au moment de décrire les rencontres, pardon les purges, que nous infligent les protégés de Vincent Labrune. Hier, c'était ainsi le 14e match nul de l'OM (11e avec 38 points) en 29 journées de L1. Un domaine où l'hégémonie olympienne n'est pas contestée.

Archi-nul, vous avez dit ?

Jean-Claude Leblois

 

 

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Nota : Rémy Cabella avait pris un carton jaune à la 64' de jeu, pour simulation. Ce dernier sera annulé par la commission de discipline de la LFP, lors de la réunion du jeudi 17 mars 2016, après visionnage des images et lecture du courrier de l'Olympique de Marseille.

 

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