OM1899.com

.Article de om.net

du 17 avril 2016

 

Un match à oublier

 

L'OM s'incline pour la troisième fois sur ses quatre dernières sorties.

Contre Bordeaux, Michel avait fait cinq changements dans son onze de départ. A Monaco, il en a fait trois avec les retours de Romao au milieu, Batshuayi en pointe et Ocampos à gauche. L'Argentin dont c'était le grand retour en Ligue 1 puisqu'il n'avait plus joué depuis le 10 janvier, face à Guingamp lors de la 20ème journée.

La première période a été très difficile pour les Olympiens qui ont eu les plus grandes difficultés à construire des actions et même parfois à aligner des séries de passes consécutives. L'OM a eu du mal, malgré une possession de balle favorable à passer la ligne du milieu de terrain et c'était encore pire au niveau des 35 derniers mètres... Seulement deux tirs non cadrés pour les hommes de Michel lors des 45 première minutes, le premier signé Ocampos et un autre de Batshuayi, en bout de course à trente mètres des buts de Subasic. Une tentative à l'image du jeu marseillais, toujours sur le fil et sans réelle étincelle. Sans véritablement de mouvements et perturbés par le pressing monégasque, les Olympiens ont abusé des long ballons mais n'ont jamais passé la défense du Rocher.

Manquant de justesse technique, les joueurs de Jardim ont eu des opportunités mais les deux plus grosses ont été gâchées par des positions de hors-jeu... Bref, cette première période ne restera pas dans les mémoires des supporters des deux clubs.

Au retour des vestiaires, les locaux ont immédiatement mis plus d'impact. Cela a payé rapidement. A la suite d'une perte de balle olympienne, Silva s'en allait défier la défense marseillaise avant de frapper de loin et tromper Mandanda. L'OM réagissait timidement par Batshuayi mais Subasic captait facilement la balle. Mené, Michel donnait du sang neuf à sa formation avec les entrées offensives de Nkoudou et Thauvin. Sans être dangereux, les joueurs de l'ASM quadrillaient à merveille toutes les zones du terrain, ce qui leur permettait de subir peu d'assauts olympiens. La preuve, le premier tir cadré de l'OM est intervenu à la 73ème minute, sur une tentative de Thauvin.

Dans la foulée, Monaco tirait correctement, pour la première fois du match, un corner et, seul au second poteau, Raggi avait tout le temps de contrôler et frapper pour le 2-0. Malgré l'entrée en jeu de Fletcher, l'OM n'avait plus la force morale pour réagir. C'est pourtant l'Ecossais, sur un de ses derniers ballons dans le temps additionnel, qui servait Batshuayi. L'attaquant belge ajustait Subasic sans contrôle. Cette réduction du score ne changeait rien puisque l'arbitre sifflait la fin d'un match à rapidement oublier pour les Marseillais.

Après ce succès, Monaco récupère sa deuxième place. L'OM perd une place et se retrouve désormais quinzième, toujours à six longueurs du premier relégable. Sur les trente derniers points en jeu, l'OM n'en a pris que six grâce à autant de matches nuls...

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 17 avril 2016

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C Pathétique de bout en bout à Monaco, l'OM poursuit son chemin dans la médiocrité

Les Olympiens se sont inclinés sur la pelouse du club de la Principauté ce dimanche soir pour le compte de la 34e journée de Ligue 1 (2-1).

L'OM pensait avoir touché le fond. Malheureusement, il continue de creuser, inexorablement, dans la médiocrité. Ce dimanche soir à Louis-II, l'escouade de Michel a une fois de plus été ridicule, en ne proposant rien d'un bout à l'autre de la partie. Et c'est fort logiquement que l'actuel 2e de Ligue 1, pourtant loin d'être transcendant, a enfoncé un peu plus les Olympiens, désormais quinzièmes du championnat de France.

Jamais dans le coup, les partenaires de Michy Batshuayi, fantomatique pour son retour dans le onze de départ, ont subi la loi d'une formation monégasque en plein doute après deux revers consécutifs. Les hommes de Leonardo Jardim se sont d'ailleurs procurés les seules occasions d'un premier acte bien terne via Lacina Traoré (22) et Fabinho (35), le Brésilien ayant humilié à lui tout seul l'escouade marseillaise d'un rush impressionnant depuis son propre camp. Une action qui a rappelé à quel point l'arrière-garde de l'OM est d'une extrême fébrilité, à l'image de Benjamin Mendy qui a multiplié les pertes de balle dangereuses.

Pitoyables sur le plan défensif, les coéquipiers de Lucas Ocampos ont été misérables au niveau offensif avec un seul ballon touché dans les 16,5 mètres pendant 45 minutes de jeu. Une statistique effroyable, tout comme celle qui place Steve Mandanda comme étant l'Olympien ayant touché le plus de ballons avant la pause. Bons à rien dans tous les secteurs de jeu, les ouailles de Michel se sont logiquement fait punir au retour des vestiaires par Bernardo Silva (47e) avant de céder une deuxième fois sur un tir rageur d'Andrea Raggi (75).

Une maigre consolation pour une équipe qui n'en finit plus de sombrer. Avec un tel niveau, on se demande même si les compères de Nicolas Nkoulou, suspendu contre Sochaux mercredi prochain, parviendront à se qualifier pour la finale de la coupe de France face au club du Doubs. Michel avait pourtant affirmé qu'il avait vu "la meilleure semaine" d'entraînement de ses joueurs cette saison. Heureusement pour lui et ses troupes que "le ridicule ne tue pas".

Loïc Chenevas-Paule

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Ces Olympiens ne sont bons à rien

Battus par l'AS Monaco (2-1), ce dimanche à Louis-II, les Olympiens, quinzièmes au classement, sont toujours aussi mauvais

On ne prend pas les mêmes, mais on recommence. Toujours aussi inconsistant, désespérant et inquiétant, l'OM a donc perdu, hier, à Monaco (2-1). Un but de Silva, le bon, celui de l'ASM et pas de l'OM, inscrit au retour des vestiaires (47) d'une frappe plein axe du gauche et l'affaire était pliée. Andrea Raggi, lâché par Nkoulou et esseulé dans la surface, s'est contenté de parachever tranquillement le succès princier (76). C'est seulement dans le temps additionnel que Michy Batshuayi a réduit l'écart au score (90+3).

Même sous pression et fébriles, Jérémy Toulalan et ses partenaires ont donné l'impression de ne jamais pouvoir être accrochés par Nkoulou et consorts. Il y avait pourtant largement de quoi faire face aux hommes de Leonardo Jardim, qui balbutient toujours leur football. C'est dire le niveau. Mais l'adversaire du soir, l'OM en l'occurrence, ressemblait davantage à l'équipe du film "Les Collègues", excepté Steve Mandanda. Une bande de copains qui se retrouve pour tâter le cuir le dimanche, pas plus, ni moins. L'espoir d'un autre résultat qu'une défaite de l'OM n'a traversé l'esprit de personne, hier, dans un Louis-II surchauffé.

Et pour cause : avec une nouvelle composition d'équipe aléatoire, marquée par le retour en grâce de Michy Batshuayi à la pointe de l'attaque et une paire Romao-Silva au milieu (attention les yeux !), Michel s'est de nouveau illustré par des choix contestables. Ses joueurs ont fini le travail en pataugeant dans leur nullité actuelle.

Le score final est même d'une logique implacable. Le sketch de la première période restera sûrement comme un modèle du genre pour les apprentis comiques désireux de se lancer dans l'humour. Il faut imaginer le supplice et les souffrances psychologiques infligés par les Olympiens à leurs supporters quand, même privés de déplacement, ces derniers voient Benjamin Mendy transformer son couloir gauche en autoroute du soleil, Rémy Cabella brouter le gazon du Rocher ou Lucas Occampos se prendre pour un joueur de football. Sans cohésion ni jeu collectif, manquant terriblement d'engagement et d'intensité, l'OM n'avait donc rien à espérer.

Pathétique de bout en bout à Monaco, l'OM poursuit son chemin dans la médiocrité

A six points de la zone rouge

Avant l'échauffement, un membre du staff marseillais, flairant l'embuscade, se disait impressionné par la détermination aperçue dans les yeux des Monégasques. Loin des regards bovins des protégés de Michel... Devant ce spectacle affligeant, les propos du technicen espagnol sont d'ailleurs soudainement remontés à la surface. "C'est notre meilleure semaine d'entraînement", assurait-il, vendredi, sans ciller. On avait du mal à le croire mais, finalement, c'est sans doute la seule raison objective pour expliquer la prestation des Olympiens, vraisemblablement cramés par les séances harassantes qu'ils endurent. "On bosse dur", rabâchent-ils ainsi en choeur, à longueur de conférence de presse. Un leitmotiv qui devient, week-end après week-end, un manque de respect pour les gens qui travaillent vraiment, et pas juste en essayant de pousser un ballon du bout du pied.

Quinzième avant le coup d'envoi, dépassé par Guingamp et rejoint par Montpellier, l'OM reste finalement à sa place, à six points de la zone rouge. Celle que les joueurs méritent, tout comme leur entraîneur et la direction du club, pour l'ensemble de leur oeuvre. Dans sa dynamique actuelle, cet OM est même taillé pour se faire éliminer par Sochaux, mercredi, en demi-finale de coupe de France...

Jean-Claude Leblois

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Monaco-OM : le navet de l'année

Dos au mur, les Olympiens ont livré leur plus mauvaise prestation de la saison. Avec, comme symbole de cette médiocrité, Benjamin Mendy

En dépit du réchauffement climatique, la période ne se prête pas vraiment à ce type de migration saisonnière. Et pourtant, une semaine seulement après avoir gambadé sans but sur le pré du Vélodrome face à Bordeaux (0-0), les chèvres chères aux supporters de l'OM ont transhumé vers l'est, aux confins de l'Italie. Elles ont trouvé refuge sur le pâturage du stade Louis-II de Monaco, où l'herbe semblait encore plus verte et plus fraîche.

Ces Olympiens ne sont bons à rien

À tel point que, Steve Mandanda mis à part, les Olympiens ont livré leur pire prestation de la saison. Oui, oui, c'est possible alors que les sorties consternantes contre Guingamp (0-0), au GFC Ajaccio (1-1) ou face aux Girondins (pour ne citer que celles-ci), dimanche, étaient déjà rentrées dans la catégorie des plus sombres navets de cet exercice 2015-16. Avec eux, on a fini par apprendre que le pire était toujours à venir et à redouter, au moment où il leur reste quatre épisodes à écrire. En Principauté, hier, ils ont repoussé les frontières de la médiocrité, se montrant incapables d'aligner quatre passes d'affilée, se procurant, pour l'anecdote, une seule occasion franche, le but de Batshuayi dans le temps additionnel. Ils ont tout simplement souillé le maillot qu'ils portent avec tant de légèreté.

Benjamin Mendy, un symbole

Heureusement, leurs supporters n'ont pas eu à effectuer ce court déplacement pour s'infliger une telle purge. Devant leur télé, ils ont néanmoins dû bouillir de rage. Et leur colère, qui avait éclaté en marge de la rencontre face aux Girondins, n'est pas près de s'estomper même si les demi-finales de la coupe de France, mercredi à Sochaux, offrent une parenthèse enchantée et inattendue.

À condition que Nkoulou et ses petits camarades se prennent enfin en main et relèvent la tête en faisant preuve de fierté et d'amour-propre ; à condition que Michel, qui devrait être couvert de honte par ces bouillies à répétition, cesse de jouer aux apprentis sorciers en dégotant des formules improbables, avec des hommes tout simplement pas au niveau. Hier, tous les joueurs de champ sont passés à côté de leur match. Pas un pour rattraper l'autre. À Monaco, personne n'a reconnu Nicolas Nkoulou, ni Lucas Ocampos. Le Camerounais a été d'une rare fébrilité, tandis que l'Argentin, qui fêtait son retour dans le onze de départ pour la première fois depuis trois mois, a été égal à lui-même : insignifiant. Rémy Cabella a été rattrapé par cette épidémie de nullité.

Mais le symbole de cet OM en train de sombrer se nomme Benjamin Mendy. Son potentiel est régulièrement mis en avant, les scouts des plus grands clubs européens (Juventus Turin, West Ham, Tottenham) se pressent pour le voir à l'oeuvre. Hier, ils ont dû se frotter les yeux en voyant l'ancien Havrais. Il a raté tout ce qu'il a entrepris, étant régulièrement dépassé dans son couloir. Il a fait preuve d'un manque d'intelligence tactique en tentant plusieurs dribbles dans ses trente mètres. Et cela a systématiquement débouché sur des opportunités monégasques...

Un cauchemar individuel et collectif pour cette nouvelle purge indigne.

Fabrice Lamperti

 

 

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