OM1899.com

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.Article de om.net

du 06 octobre 2016

 

Un record victorieux

ne semaine avant le déplacement au Parc des Princes, un OM plus inspiré en première période a bonifié le record historique du club par un succès étriqué. Suffisant pour se donner de l'air.

 

Il conviendra d'attendre pour atteindre la barre des 3800 buts inscrits par l'OM en Ligue 1. Ce cap aurait pu être franchi ce dimanche si, à l'exception du 3799e but, celui de la victoire, l'une des sept autres occasions franches de la première période avait été concrétisée.

Il n'en a rien été. C'est le bémol de la soirée. Le record historique de matches joués en Ligue 1 est néanmoins bonifié par un succès. Etriqué, mais suffisant pour s'éloigner de la zone rouge, car l'OM remonte à la 12e place.

L'OM a présenté deux visages. Celui de la première période, entreprenant, assez offensif, avec une entame intéressante et une présence fréquente dans la surface de réparation adverse. L'équipe a eu la bonne idée d'ouvrir le score sur son premier corner, quand bien même Gomis, deuxième buteur de Ligue 1 ce dimanche avec sa sixième réalisation, s'y est repris à deux fois, contrarié dans un premier temps par un arrêt sur sa ligne de Didillon.

On insiste, le score aurait pu être plus large à la pause : sept occasions, c'est beaucoup quand un pourcentage de réalisme conséquent n'est pas au rendez-vous. Cela souligne aussi le travail de finition à soigner lors des prochaines semaines, mais cela s'avère peu car sans la sortie de Pelé dans les pieds d'Erding, tout aurait pu être remis en cause.

Dans l'animation, dans les intentions, l'OM a profité quarante-cinq minutes durant de Messins frileux, attentistes, plus portés par le contre. On s'en est rendu compte, un but ne suffit pas à apporter de la sérénité car nous n'avons jamais senti les Olympiens véritablement à l'abri. Après la pause, le bloc en 4-4-2 lorrain est montré d'un cran, a mieux chassé pour contrarier les premières passes de progression olympiennes et l'équipe de Franck Passi a plus souvent été sur le reculoir. Les relations techniques ont été plus approximatives, les décalages sur les côtés plus rares, les percussions moins franches et l'OM, dont on admet deux nouvelles occasions par Gomis et Thauvin coup sur coup, n'a jamais été en mesure de respirer. Cela a apporté un certain suspense à la rencontre.

Les applaudissements du stade Vélodrome au coup de sifflet ont certes salué la satisfaction de voir les Olympiens s'imposer pour la deuxième fois d'affilée à domicile, une première cette saison, mais dans la clameur finale nous avons entendu le souffle du soulagement. Pour Franck Passi, l'objectif clairement annoncé était de s'imposer. L'objectif est atteint à l'heure où un nouveau cap est franchi...

 Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 16 octobre 2016

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L'OM s'impose face à Metz pour le dernier match de l'ère Louis-Dreyfus (1-0)

Non sans difficultés, l'OM a réussi à s'imposer sur la pelouse du stade Vélodrome face à Metz lors de la 9e journée de Ligue 1 (1-0). Le dernier match sous l'ère Louis-Dreyfus s'est soldé par une victoire acquise grâce à Bafétimbi Gomis, le buteur olympien.

Les Olympiens ont bien débuté la rencontre, multipliant les occasions de but. Justement, juste avant le quart d'heure de jeu, Gomis a inscrit son sixième but de la saison sur un corner de Florian Thauvin (1-0, 13). Il s'est repris à deux fois pour tromper la vigilance du gardien messin, Didillon. Incapables de se mettre à l'abri en première période malgré de nombreuses occasions franches, les Olympiens ont joué la deuxième période en restant sous la menace d'une égalisation messine.

Mais fort heureusement pour l'OM, les attaquants du FC Metz, Mevlut Erding en tête, se sont montrés maladroits. En fin de rencontre, tout le public du stade Vélodrome a tremblé lorsque Hiroki Sakai a repris un centre messin dans sa surface de réparation. Son tacle peu académique a frôlé le montant droit de Yohann Pelé (88).

Dans la douleur, les hommes de Franck Passi ont conservé leur avantage. Ils remontent à la douzième place du classement avec douze unités au compteur après 9 journées disputées. Demain, une nouvelle ère débute avec la prise de fonction officielle de Frank McCourt à la tête du club.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Toujours compliqué pour les Olympiens

C'est un ouf ! de soulagement qu'il a fallu pousser au coup de sifflet final pour saluer le troisième succès de l'OM cette saison, quand il eût été plus logique de terminer en roue libre avec deux ou trois buts d'avance.

Comme face à Nantes, mais à cette différence près que, contre les Canaris, les Olympiens avaient eu l'insigne mérite de revenir au score, puis de prendre l'avantage après une entame négative, alors qu'hier, à 1-0 avant le premier quart d'heure, on pouvait imaginer l'OM se diriger brillamment vers une victoire tranquille.

La victoire a fini par sourire, l'OM peut grappiller quelques places au classement, mais il est évident qu'avec cette équipe, ce n'est jamais simple. Et encore heureux que Jérôme Miguelgorry, qui arbitrait pour la première fois au Vélodrome, n'ait pas sifflé un penalty contre Gomis quand l'avant-centre olympien est venu défendre sur Nguette, à l'entrée de la surface, côté droit, en le déséquilibrant de manière illicite.

Occasions manquées

C'est en première période que l'OM aurait dû faire la différence définitivement. Même si, paradoxalement, ce fut aussi celle des plus belles occasions messines. Autant dire qu'on ne s'est pas du tout ennuyé pendant les 45 premières minutes. À défaut d'être d'un très haut niveau, la rencontre était au moins animée et émaillée d'actions finies par des frappes.

Mais si, d'un côté, profitant des largesses ouvertes par Sakai côté droit pour développer leurs actions, les Messins n'ont dû qu'à une sortie autoritaire de Pelé dans les pieds de Erding et à une glissade de Nguette, ratant complètement son tir, de ne pas cadrer, l'OM a arrosé.

D'ailleurs, c'est probablement l'aisance avec laquelle les Olympiens développaient leurs actions qui a pu les conduire à se relâcher. Aisance débouchant sur toutes sortes de situations brillamment créées mais mal terminées.

On peut songer notamment à cette reprise de la tête de Bafé Gomis, servi idéalement par Bedimo, mais croisant beaucoup trop son ballon.

Les autres encourent moins de reproches, qu'il s'agisse de Bouna Sarr, à la sortie d'une percée vers l'axe, ou, de la tête sur corner ou de Njie, à la conclusion d'une combinaison très bien élaborée, entre Thauvin et Gomis, ou en solitaire sur le côté gauche. Le Camerounais, en revanche, gâchant un beau pressing de Diarra à l'entrée de la surface adverse, en écrasant sa frappe.

Quart d'heure de souffrances

Au moins, les Olympiens produisaient-ils du jeu, poussés par la doublette Vainqueur-Diarra, trouvant ses marques, se répartissant bien le boulot, l'ancien Nantais se montrant toutefois plus offensif.

Mais voilà, comme cela s'est déjà produit, à force de manquer d'adresse et de réalisme, l'OM s'est peu à peu désuni après la pause. Par sur le plan collectif, mais en termes de créativité. On a retrouvé quelques excès d'individualisme, des gestes forcés, moins de simplicité dans les échanges et moins de précision, à l'image de centres ratés par Njie ou Bedimo. Ce qui a conduit inévitablement à connaître un dernier quart d'heure de souffrances.

Auteur : Mario Albano

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Diarra, un patron au petit trot

Enfin de retour sur les terrains, Lass a rassuré l'OM en livrant un match tout en maîtrise

Cinquante-et-un jours, un transfert raté, une blessure au dos évacuée et un mal-être ravalé plus tard, Lassana Diarra a rejoué au foot, hier soir, pour cette soirée à part dans l'histoire de l'OM. Un retour extrêmement attendu par Franck Passi qui avait regretté l'absence de son taulier à Angers (1-1), où l'équipe avait été incapable de tenir une victoire qui lui tendait les bras. "La maturité est blessée, elle est à la maison", grinçait le Biterrois dans le Maine-et-Loire.

Hier, la maturité était bel et bien là. Enfin. Titulaire, avec un brassard au reflet fluo, posté en sentinelle devant la défense, Lass a donc disputé son quatrième match de la saison. À l'économie (ou à l'expérience c'est selon), sans forcer son talent, avalant les kilomètres à la manière d'un Yohan Diniz, le triple champion d'Europe du 50 km marche. Et pourtant, il avait chaussé des crampons à semelles dorées qui ont failli éblouir partenaires et adversaires.

Il semblait pourtant avoir très envie de retrouver les terrains. Lors de l'échauffement, il a été le premier Olympien à fouler la pelouse fraîchement plaquée du Vélodrome, avant d'aller poser aux côtés des légendes du club et de prendre des ondes positives dans les bras de Basile Boli.

Face à des Messins limités et timides, il a évolué très bas, presque à la hauteur de la charnière centrale. Passi demande à ses défenseurs centraux et à l'un de ses milieux de ressortir le ballon par un jeu en triangle. Fanni et Doria forment la base de cet ensemble. Diarra était le dernier maillon. Sans verser dans le génie, aux côtés de Vainqueur, il a fluidifié le jeu olympien tout au long de la rencontre, touchant un maximum de ballons (91), total le plus élevé de cette rencontre. Il a joué simple, souvent latéralement, voire en retrait, et à une touche de balle à quelques mètres de lui.

Un apport précieux pour cet OM convalescent

Mais pour un OM convalescent et toujours en quête de la bonne formule, cet apport se révèle extrêmement précieux. Le métronome, même au petit trot, sait gérer les temps forts et les temps faibles, conserver le ballon quand le besoin se fait sentir, ou accélérer au moment opportun. Hier, le patron a un peu desserré le frein à main et placé de trop rares accélérations balle au pied dont il a le secret. Celles-ci ont autant surpris que désarçonné les Lorrains.

Il a piqué un joli sprint pour un tacle à l'horizontale, a été accroché par Mandjeck alors qu'il avait enfin enclenché la vitesse supérieure et déchirait le rideau adverse, a gratté un ballon à une vingtaine de mètres du but messin, offrant une belle occasion à Njie. Il a également donné de la voix face au manque de mouvement de ses partenaires, les a replacés lors de quelques situations tièdes.

Bref, un vrai match de patron pour celui dont la seule présence suffit à rassurer ses partenaires et amène l'arbitre à réfléchir à deux fois avant de le sanctionner. C'est aussi ça, l'effet Diarra. Dimanche prochain, dans un clasico bouillant, ce genre de prestation ne suffira pas. Mais quelque chose nous dit que l'international, qui met les bouchées doubles à l'entraînement, montera en régime pour ce rendez-vous majuscule en mondovision et sous les yeux du nouveau propriétaire du club, Frank McCourt.

Auteur : Fabrice Lamperti

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