OM1899.com

 .Article de om.net

du 22 janvier 2017

 

Il manque encore quelque chose

Les Olympiens ont reçu de plein fouet le terrible réalisme monégasque et s'inclinent pour la première fois à domicile depuis dix mois.

On ne sait pas quels sont les événements de la rencontre les plus pénibles pour les Olympiens ? Les deux premiers buts monégasques ? Où les troisième et quatrième à des périodes cruciales, avant la pause et juste après la reprise ?

A vrai, dire, chacun a été un coup de poignard et assène une vérité : la seule réalité est celle du tableau d'affichage, car, en cette triste soirée d'hiver, les statistiques sont relayées au second plan. A la pause, les 61% de possession olympienne, les 87% de passes réussies contre 79% n'ont pas pesé lourd dans la balance. Oui, l'OM a eu des situations, comme l'arrêt de Subasic sur la frappe de Cabella, la tête plongeante de Cabella encore de peu à côté, mais en face il y a une machine technique bien huilée, rodée à la perfection où la maîtrise technique et le geste juste lui permettent de frapper à tout instant. La faculté des Monégasques à exploiter la moindre erreur technique adverse est l'une de ses forces, sa rapidité à se projeter est une arme terrible. On aurait bien aimé voir les Olympiens bousculer un peu plus le onze de Jardim, mais on a bien senti dans le même temps une hésitation, une juste mesure à ne pas trop s'aventurer afin de ne pas subir les contres incisifs monégasques. Chaque maladresse l'a rappelé. Cette retenue n'a pas été suffisante face à la meilleure attaque européenne. Quand en une voire deux passes verticales, Monaco est capable de briser deux rideaux défensifs, l'OM a souffert pour trouver la justesse offensive dans son animation, dans son approche, dans ses dernières passes. Il y avait les intentions, pas la précision.

L'OM a reçu une leçon de réalisme, d'efficacité, celle donnée par un huitième de finaliste de Ligue des Champions. Telle est, malheureusement, la réalité de ce début d'année 2017. Il est glacial, comme le temps, mais il amène un constat : l'OM a encore du chemin à gravir pour retrouver les hautes sphères de la Ligue 1. Il n'est pourtant pas question de renoncer, surtout pas, ce n'est pas l'ADN de la maison, plutôt de continuer à grandir, à l'ombre du podium en espérant le retrouver le plus rapidement possible.

 Auteur : Thierry Muratelle

____________________________________________________________

 

 

Article de laprovence.com

du 22 janvier 2017

.

Face à Lyon, l'OM n'a pas rugi

Les Olympiens avaient l'occasion de se ressaisir après la gifle reçue à domicile face à Monaco. Au contraire, ils ont coulé au Parc OL, sèchement battus 3-1

L'OM s'est incliné 3-1 à Lyon, ce dimanche soir, en clôture de la 21e journée de Ligue 1. Arrivés au Parc OL les joues encore rougies par la gifle reçue contre Monaco, les hommes de Rudi Garcia en repartent avec toujours plus de certitudes... sur leurs lacunes défensives.

Valbuena poignarde l'OM

L'OM avait pourtant pris un départ tonitruant qui aura notamment permis à Sanson de se faire remarquer par son premier tir sous le maillot olympien au bout de deux minutes de jeu, les hommes de Rudi Garcia ont levé progressivement le pied. Après trois occasions concédées coup sur coup en deux minutes (Tolisso par deux fois à la 23e et Lacazette à la 24e), la défense Olympienne a pris l'eau jusqu'au coup de grâce asséné par Valbuena, laissé libre de tout marquage par Sakai juste avant la pause (1-0, 43e). Beau joueur, l'ancien Olympien n'a pas célébré son but.

Lacazette comme dans du beurre

Au retour des vestiaires, les Olympiens ont à peine eu le temps de se remettre dans le sens de la marche avec une frappe puissante de Gomis qui a frôlé le montant droit de Lopes (46e). Mais rapidement, l'OL a repris le dessus et c'est logiquement que Lacazette a doublé la mise en s'engouffrant dans la faille laissée ouverte par la charnière Fanni-Rolando (2-0, 61e). La réduction du score de Doria, intervenue après un coup-franc lointain de Sanson cafouillé par la défense lyonnaise n'aura pas inquiété les locaux (2-1, 67e). Lacazette s'est même offert un doublé huit minutes plus tard après une énorme bourde de Rolando qui a perdu le ballon à l'entrée de sa surface de réparation (3-1, 75e).

Après une série de quatre victoires de rang en Ligue 1, les hommes de Rudi Garcia viennent de subir deux revers consécutifs. Remis à leur place par deux adversaires plus forts qu'eux, Gomis et sa bande tenteront de se relancer dès vendredi, face à Montpellier, avant de croiser une nouvelle fois la route des Lyonnais, cette fois-ci en coupe de France. Entre temps, l'OM aura peut-être reçu un nouveau renfort. Mais si la Canebière rêve de Payet, le vrai chantier se trouve bel et bien en défense.

Auteur : Benoit Vinstock

----------------------------------------------------

Face à Lyon, l'OM n'a pas vu la lumière

L'équipe de Rudi Garcia a volé en éclats face à Lyon (3-1), hier, enregistrant pour la première fois cette saison deux défaites consécutives

Le commando fada qui a encouragé l'OM dans le parcage visiteurs n'a pas été récompensé. Et l'ensemble des supporters olympiens devra donc patienter avant de guetter le premier succès de leur club de coeur cette saison en Ligue 1 contre un membre du top 5. Car le choc annoncé pour la clôture de la 21e journée a finalement tourné court sur la pelouse du Parc OL (3-1).

Désireux de se relancer après la lourde défaite concédée contre l'AS Monaco (1-4), dimanche dernier, les protégés de Rudi Garcia ont seulement fait illusion pendant un petit quart d'heure. Le temps pour Rolando de cadrer la première frappe du match de la tête (9) et pour Bouna Sarr de voir son tir repoussé par Lopes (11). Mais les bonnes dispositions décelées au coup d'envoi se sont envolées dans le froid polaire de la nuit lyonnaise.

Une consigne donnée par Rudi Garcia, qui estime que son équipe n'a pas les moyens d'évoluer aussi haut face à un cador du championnat. Les attaquants ont donc cessé de permuter, de presser et de harceler le porteur du ballon. Le bloc marseillais a donc reculé aussi rapidement que l'OL se projetait dans la surface de Yohann Pelé, tandis que l'arrière-garde se disloquait avec une facilité déconcertante. Et sans l'Albatros, auteur de multiples parades (20, 22, 40, 49, 50) avant et après l'ouverture du score, l'addition aurait pu être bien plus lourde.

Aucun des quatre joueurs alignés hier n'a sa place en Ligue des champions

Comme un symbole, c'est d'ailleurs Mathieu Valbuena qui a coupé l'électricité du côté de l'OM d'une frappe superbement enroulée, juste avant la pause. Dans son style si caractéristique, comme on l'a vu souvent faire à Marseille (et surtout à l'extérieur) sous les couleurs de l'OM, le "Petit" a joué un sacré numéro à Sakai, déboussolé, pour ajuster Pelé (43). Alexandre Lacazette s'est chargé d'enfoncer le clou par deux fois, sur des offrandes de... Morgan Sanson (61) et Rolando (75). C'était peut-être l'autre intérêt de cette soirée, de ce match, finalement pas si éloigné de l'actualité du mercato. D'abord, parce que l'ex-Montpelliérain a effectué ses grands débuts dans l'équipe marseillaise (lire ci-contre). Ensuite, parce que l'état de la défense olympienne a rappelé, si besoin était, l'importance du chantier en cours à l'OM alors que Jacques-Henri Eyraud, le président, espère toujours finaliser la venue de Dimitri Payet. C'est bien simple : aucun des quatre joueurs alignés hier n'a sa place dans une équipe qui vise la qualification en Ligue des champions.

À gauche, après Henri Bedimo, Tomas Hubocan et Karim Rekik, ce fut au tour de Doria d'occuper le poste. Si le Brésilien a vaguement donné de l'espoir à l'OM en marquant contre toute attente son premier but olympien (66), il a prouvé face à Maxwel Cornet qu'il ne pouvait pas être un recours crédible. Idem à droite, où Hiroki Sakai a encore démontré l'étendue de ses lacunes défensives. Et que dire de Rod Fanni, qui a vécu un calvaire durant toute la soirée. L'absence de William Vainqueur ne justifie pas tout.

D'ailleurs, à force de creuser dans ce secteur pour tester des solutions, on espère que Rudi Garcia trouvera du pétrole d'ici la fin du mois de janvier. Cela signifiera que les recrues sont arrivées. Sinon, comme il l'a annoncé en fin de semaine, il faudra "bricoler" jusqu'au bout. Reste à savoir ce qu'en pense le milliardaire Frank McCourt. Absent hier, le boss de l'OM, qui avait assisté au match aller (0-0) en tant que supporter, mesure sûrement l'étendue du chemin qu'il lui reste à parcourir avant que le projet "OM Champion" ne prenne corps.

 

Auteur : Jean-Claude Leblois

----------------------------------------------------

Sanson, sans plus

Le nouveau milieu de terrain de l'OM a effectué des débuts discrets

Un choc à l'extérieur pour ses débuts. Il y avait évidemment entrée en matière moins complexe pour Morgan Sanson. Arrivé à l'OM en milieu de semaine en provenance de Montpellier (contre un chèque de 9 millions d'euros auxquels s'ajoutent 3M de bonus), l'international Espoirs s'est vite fondu dans le moule. Sa personnalité, comme ses vieilles connaissances (Florian Thauvin au CTR Châteauroux et en sélections jeunes, et Rémy Cabella au MHSC), favorisent en effet une adaptation rapide au sein du vestiaire. Mais ce n'est bien sûr pas sur ce terrain-là que le jeune relayeur (22 ans) est le plus attendu.

Réaliser une performance aboutie pour son premier match sous le maillot marseillais n'est pas un gage de réussite pour la suite. Du pathétique Letchkov au regretté Ingesson, en passant par les inénarrables Gimenez ou Adriano, nombreux sont les anciens Olympiens à avoir effectué un départ en fanfare avant de sombrer dans la nullité. Et on ne parle pas des entraîneurs, comme Michel... Qu'il se rassure : Morgan Sanson ne semble pas faire partie de cette triste catégorie d'usurpateurs. Et puis, l'aventure du Berruyer à l'OM n'a pas vraiment démarré hier soir dans le froid polaire de Décines-Charpieu par un coup d'éclat inoubliable. Il a même été plutôt timide.

Une passe décisive pour... Lacazette

Appliqué mais discret, l'ex-Manceau a simplement confirmé ce que nombre d'observateurs et d'anciens entraîneurs disent de lui : il possède un gros volume de jeu et un potentiel athlétique intéressant. Pour le reste, il faudra attendre et se montrer patient.

S'il s'est illustré d'une frappe du pied gauche dès la 2e minute après un corner de Lopez, le nouveau milieu olympien a aussi - logiquement - eu du mal à trouver ses repères aux côtés d'Anguissa, aligné en sentinelle, et de Sarr, titularisé sur le flanc gauche. Il ne fallait toutefois pas attendre qu'il révolutionne l'OM à lui seul. L'ex-Héraultais aura le temps de se mettre en valeur dans les prochaines semaines. Et même par la suite. Hier, il a surtout été malheureux sur le deuxième but lyonnais puisque c'est lui qui a maladroitement lancé Lacazette d'un tacle glissé. Dur, dur..

Auteur : Alexandre Jacquin

----------------------------------------------------

  ----------------------------------------------------

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.