OM1899.com

 .Article de om.net

du 05 mars 2017

 

l'Europe reste d'actualité

Au terme d'une semaine compliquée, l'OM garde le cap pour une qualification européenne en s'imposant aisément dans le Morbihan.

La lecture du tableau d'affichage invite, en préambule, le rappel du dernier succès de l'OM à l'extérieur sur ce score. Les plus jeunes supporters n'étaient certainement pas nés, car il remonte au 21 juillet 1989, date de la première journée de la saison 89-90 et d'un succès resté mémorable à Lyon.

L'anecdote appartient au passé, le présent éclaire un peu les perspectives des prochaines semaines. En revenant à 1 point de Bordeaux et de la 5e place, l'OM reste dans la course pour une qualification européenne la saison. Quand on est éliminé des deux coupes nationales, le challenge présente un intérêt de premier ordre pour pimenter les trois derniers mois de compétition.

La réaction de l'équipe de Rudi Garcia est celle attendue. Un groupe malmené cette semaine, une défense meurtrie pour avoir encaissé 9 buts lors des deux derniers matches. Ce dimanche après-midi, on a vu un groupe impliqué, concerné, donnant un sens collectif à son expression, avec des joueurs offensifs participant favorablement au travail défensif, profitant, enfin, de la faiblesse lorientaise.

Si l'OM n'a pas été dominateur sur la possession (56-44), il a été maître de la gestion d'une rencontre où les deux premiers buts inscrits sur les trois premiers corners ont facilité le cours du temps. Les longs ballons lorientais ont permis à la défense olympienne de contenir aisément l'animation offensive adverse, mais la supériorité technique olympienne (quel but de Payet !) a été suffisante pour passer un après-midi tranquille. L'équipe olympienne n'a jamais été mise en difficulté, même quand Lorient est revenu à un 4-4-2 traditionnel, poussant Rudi Garcia à passer à une défense axiale à trois éléments. On rangera le but encaissé au rayon de l'étourderie, d'un relâchement, d'une légèreté de fin de match née en raison d'une avance de 4 buts. C'est certainement la seule contrariété d'un après-midi, le plus tranquille de la saison à notre avis pour les Olympiens. Paisible car l'équipe a mis les éléments indispensables pour éviter de subir. Cette victoire entre finalement dans l'ordre des choses, celle de la hiérarchie notamment. Celle pour croire à des lendemains européens...

 Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 05 mars 2017

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Avec un grand Thauvin, l'OM s'est relancé à Lorient

Vainqueurs 1-4 au Moustoir, les Olympiens remontent à la sixième place du classement

L'OM s'est imposé 1-4 à Lorient, ce dimanche, pour le compte de la 28e journée de Ligue 1. Dominateurs de bout en bout, les Olympiens ont pu compter sur un très grand Thauvin ainsi que sur Payet, certainement auteur de son meilleur match depuis son retour sur la Canebière.

Payet, quel bijou

D'entrée de jeu, les joueurs de Rudi Garcia ont affiché leurs intentions offensives. Bien en place tactiquement et avec la mainmise sur le milieu de terrain, les Olympiens n'ont pas tardé à se procurer des occasions. Et très rapidement, Rolando a ouvert le score sur un corner de Thauvin venu de la droite. Bien aidé par la défense des Merlus et son gardien Lecomte, incapable de dégager le ballon au premier poteau, le Brésilien n'a eu besoin que de pousser le ballon au fond du but vide (0-1, 6e). Treize minutes plus tard, rebelote pour l'OM avec toujours Thauvin au corner et cette fois-ci Payet à la réception au premier poteau. D'un geste de génie du pied gauche, le réunionnais a réussi un lob de volée dos au but (0-2, 19e).

Les Olympiens auraient même pu corser l'addition avant la pause, notamment par Sanson qui a d'abord buté sur un Lecomte bien inspiré après avoir anticipé une passe en retrait mal appuyée de Touré (29e), puis a manqué de peu le cadre après un bon centre en retrait de Sakaï à l'entrée de la surface de réparation (34e).

Thauvin buteur, Thauvin passeur

Au retour des vestiaires, l'OM n'a eu besoin que d'une dizaine de minutes pour tuer le match. Bien lancé par Zambo Anguissa auteur d'une percée due tant à son physique qu'au manque d'agressivité des Merlus, Thauvin s'est présenté seul face à Lecomte pour inscrire le troisième but olympien en ouvrant bien son pied gauche (0-3, 54e). Deux minutes plus tard, Sanson allait à son tour trouver le chemin des filets après avoir frappé sur la transversale (51e). Servie au second poteau par Thauvin, toujours lui, la recrue hivernale n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but d'un Lecomte abandonné par son arrière-garde pour inscrire son premier but sous le maillot olympien.

Les Phocéens se sont alors relâchés après les sorties de Thauvin et Payet et les Merlus en ont profité pour sauver l'honneur... bien aidés par Pelé, auteur d'une sortie plus qu'hasardeuse sur un centre de Waris à destination de Moukandjo qui n'avait plus qu'à ajuster sa tête face au but vide (1-4, 73e).

Avec ce succès, l'OM récupère une place au classement et pointe désormais au sixième rang de la Ligue 1, devant Saint-Etienne et à un point seulement de Bordeaux. Seul point noir de cette rencontre, le carton jaune reçu par Vainqueur qui sera suspendu pour le déplacement à Lille le 17 mars. Entre temps, les hommes de Rudi Garcia accueilleront Angers, au Vélodrome, vendredi prochain.

Auteur : Benoit Vinstock

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La balade bretonne de l'OM

Marqué par les gifles contre Paris et Monaco, l'OM s'est relevé. Il a croqué Lorient (1-4) sur ses terres et continue de rêver à la 5e place synonyme d'Europe

Le cave s'est rebiffé. Après avoir été flingué par Paris (1-5) et Monaco (3-4 a.p.), c'est en mettant le cap à l'ouest que l'OM s'est remis la tête à l'endroit. Hier après-midi, la lanterne rouge lorientaise a été la victime de la rébellion olympienne qui, portée par un Thauvin des grands jours (lire en page suivante), lui a infligé une véritable mornifle (1-4).

Depuis le début de la saison, les fidèles supporters avaient pris la - mauvaise - habitude de dépoussiérer les archives pour chercher la trace d'une déroute aussi calamiteuse que celle à laquelle ils venaient d'assister. Cette fois, le positif l'a enfin emporté avec ce succès aux airs de balade bretonne, quelques jours seulement après avoir essuyé les affres d'une tempête au Vélodrome. Cela faisait une éternité (659 jours) que l'OM n'avait plus réussi pareil festival en terre ennemie, en Ligue 1. C'était à Lille (0-4), le 16 mai 2015, l'entraîneur s'appelait Marcelo Bielsa et, en dépit de plusieurs difficultés, les cartons offensifs se succédaient.

Garcia, des choix gagnants

La bande à Rudi Garcia n'en est pas encore à collectionner les scores fleuves. Mais, toujours privée de Gomis et d'Evra, elle a montré qu'il ne fallait pas l'enterrer après les deux claques reçues en une semaine. Elle navigue dans une autre galaxie que les Parisiens et les Monégasques avec qui elle ne peut pas (encore ?) lutter. Mais elle se révèle suffisamment armée pour batailler avec les autres escouades et accrocher son objectif de fin de saison, la cinquième place synonyme de ticket pour les qualifications de la Ligue Europa.

Le Lorient du pauvre Bernard Casoni a fait les frais du réveil olympien. Vingt minutes de jeu saupoudrées de deux buts sur corners (Rolando 6, Payet 19) ont suffi pour éteindre tout suspense et esquisser les contours d'un regain. "Manifestement, le Clasico n'a pas laissé de traces, s'est félicité Garcia. Psychologiquement, les joueurs ont été capables de surmonter l'élimination. On avait vu les prémices de cette victoire dans le contenu face à Monaco. Encore fallait-il le faire. Marquer tôt nous a aidés, c'est un peu ce qu'on avait subi il y a une semaine."

Le technicien a aussi montré qu'il savait s'adapter et n'était pas têtu dans ses choix. Les changements opérés dans la composition de départ ont eu l'effet escompté. Préféré à Njie sur le front de l'attaque, Cabella a évolué entre les lignes avec intelligence. Maxime Lopez, qui avait vécu sa première titularisation en L1 contre Bordeaux (0-0), n'avait jamais quitté le onze majeur en championnat. Jusqu'à hier.

"Des joueurs comme Rémy ont donné satisfaction en coupe, a poursuivi Garcia. Il y avait une certaine logique qu'il débute ici. 'Max' avait besoin de souffler et moi, j'avais besoin d'un milieu de terrain un peu plus costaud car on n'avait pas beaucoup de défenseurs spécifiques sur le terrain. On avait besoin d'avoir un peu de taille sur les coups de pied arrêtés d'où la présence de Frank (Anguissa). Et Morgan (Sanson) a fait une bonne rentrée."

Seule ombre au tableau de cette douce après-midi bretonne, le but encaissé ("C'est vidéo-gag", s'est lamenté Garcia). Sans cela, le succès aurait été total et la différence de buts revigorée. Garcia a tout de même pu profiter de cette large avance pour préparer les prochaines échéances, en préservant Thauvin et Payet, et en testant de nouveau une défense à cinq têtes avec l'entrée de Doria. Car la suite, bien plus abordable, occupe déjà son esprit. "On veut passer 5e, a-t-il insisté avant de regagner Marseille. On ne le fera qu'avec une série positive. Le seul objectif qu'on se fixe désormais, c'est de battre Angers vendredi. On va s'y préparer." Avec l'esprit un peu plus léger.

Auteur : Fabrice Lamperti

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Thauvin, toujours plus décisif

Auteur d'un nouveau but à Lorient dimanche, le milieu offensif olympien est aussi dans le coup sur les trois autres

Un nouveau but splendide (à la 53e minute), son 8e cette saison. Une passe décisive de plus ( à la 56e minute pour Sanson), sa 5e en 2016-17. En attendant peut-être l'officialisation d'une ou deux autres, puisque Florian Thauvin a aussi frappé deux corners que Rolando (6) puis Payet (19) ont transformé en but (celui du Réunionnais est somptueux).

Pour simplifier, le champion du monde U20 a tout bonnement été impliqué dans les quatre réalisations de son équipe dimanche après-midi au Moustoir. Une prestation de très haut niveau que n'ont pas manqué de saluer ses coéquipiers avant de rejoindre le car de l'OM stationné sur le parking du stade Yves-Allainmat. "Flo a de grosses qualités, on le connaît bien,rappelait Rolando. Quelquefois, il essaie mais n'y arrive pas. Mais il est vraiment important dans ce groupe-là. Il a marqué huit buts cette saison, pour un ailier c'est déjà beaucoup ! J'espère que dans quelque temps, je le regarderai en équipe de France." Ce à quoi l'intéressé a répondu le sourire aux lèvres. "Pour moi, c'est un rêve. Comme tous les joueurs de football, je travaille pour ça, c'est un objectif. Je sais qu'il y a beaucoup de monde mais je fais le maximum et j'espère qu'un jour, j'aurai la possibilité de pouvoir y aller."

La balade bretonne de l'OM

En attendant, l'Orléanais de 24 ans donne tout pour l'OM, où il est en train d'effectuer la meilleure saison de sa jeune carrière. Comme l'illustre sa prestation de dimanche dans le Morbihan. "On sait tous de quoi il est capable. C'est un grand joueur, insistait Frank Anguissa après le match. Des joueurs comme lui, on n'en voit pas beaucoup. Tous les jours, il nous montre qu'on a raison de croire en lui. Il travaille beaucoup, c'est un vrai compétiteur. Grâce à lui, on a gagné."

Florian Thauvin n'ira pas jusqu'à dire cela. Avec le temps, il a appris à tirer des leçons de ses échecs et à rester humble les jours où tout se passe bien. "Je suis content de permettre à l'équipe de prendre les trois points et de recoller au classement, a-t-il ainsi confié en zone mixte. Personnellement, je me suis fixé des objectifs en début de saison et je suis content d'avancer." Avancer, il le fait justement à vitesse grand V, comme sur son but. "Après une relance d'Hiroki (Sakai), je contrôle le ballon, je joue en une-deux avec Rémy (Cabella), la balle revient sur Frank (Anguissa) qui me la met dans la course. Et après, j'ai un un-contre-un à jouer, je ralentis un peu et j'ouvre mon pied gauche pour marquer. Ça me fait plaisir parce que ça ressemble aux buts que j'avais l'habitude de marquer à Bastia."

Une "Thauvinade" de plus qui tombe au meilleur moment après une semaine extrêmement difficile pour l'OM, comme pour lui. "Il était en délicatesse avec un adducteur il y a deux jours, a révélé Rudi Garcia en conférence de presse après la rencontre. Finalement, ça s'est bien passé. Il avait été un peu critiqué sur le fait qu'il pouvait faire mieux lors des gros matches. Il était important qu'il réponde présent et qu'il soit décisif. Il a marqué, donné le quatrième et tiré les deux premiers corners. Quand il est sorti, je ne lui ai rien dit d'extraordinaire. Je n'ai pas besoin d'un Thauvin à 4-0 qui prend un carton jaune bête ; en revanche, j'en ai besoin à Lille."

Le milieu offensif passé furtivement par Newcastle (en première partie de saison 2015-16) est en effet indispensable à cet OM. Le 4e but olympien, signé Morgan Sanson, en est la parfaite illustration. "Avant le match, j'avais dit à Flo que je serais là sur ses centres, a raconté l'ex-Héraultais dimanche en fin d'après-midi. Je le remercie pour sa passe."

Dans le sillage de son stratège, voilà donc l'Olympique de Marseille reparti de l'avant. "Il était impératif de gagner, nous n'avions pas d'autre choix. Nous avons mis tous les éléments pour se rendre le match un peu plus facile", a conclu Florian Thauvin, l'homme fort de ce succès en Bretagne. Un joueur désormais clé.

Auteur : Alexandre Jacquin

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