OM1899.com

 .Article de om.net

du 14 mai 2017

 

Ballottage favorable

A la faveur du nul en Gironde, les Olympiens gardent la main pour une qualification pour les tours préliminaires de l'Europa League.

Tournons rapidement la page sur la statistique évoquée chaque saison à l'occasion du déplacement de l'OM à Bordeaux : non, ce n'est pas pour cette année et tout un chacun aura le loisir de pérorer d'ici quelques mois quand il s'agira d'évoquer les 41 ans sans victoire sur les terres girondines.

Tournons rapidement la page, car, à notre sens, l'essentiel était ailleurs. La préoccupation de cette douce soirée du mois de mai n'était pas historique mais plus conjoncturelle. Surtout ne pas perdre pour éviter de perdre la main.

Malgré une entame de match sur laquelle on disserterait sans fin, en fonction du sens où on se place, les Olympiens ont réussi à revenir au score et cela suffit aujourd'hui à placer l'équipe en ballottage favorable, à 90 minutes de la clôture du présent exercice.

Favorable car l'Europa League, enfin les tours préliminaires, est à portée de main. En préservant la 5e place, l'OM sera samedi prochain certes dans l'obligation de battre Bastia, mais pourra s'en tenir à cette seule considération sans tenir compte du résultat de Bordeaux à Lorient. Un regard important car cela revient encore à ne pas dépendre de la victoire du PSG en finale de la coupe de France pour s'assurer un ticket européen la saison prochaine. Les joueurs pourront partir en vacances avec une visibilité assez claire sur les premières préoccupations du mois de juillet.

Si tel est le cas, on se souviendra alors de cette soirée où tout est mal parti mais où tout n'a pas été trop mal conclu. On râlera peut-être sur les deux montants olympiens, sur une prétendue malédiction traversant deux siècles, sur l'occasion de William Vainqueur dans le temps additionnel. Mais en aucun cas, nous n'oublierons de saluer les trois arrêts de Yohann Pelé, tant sa prestation a été déterminante dans la conservation du résultat.

Oui, il y aura matière à évoquer de nombreuses situations.

Sauf si...

A bien y songer, il y aura peut-être finalement peu de choses à ressasser si les Olympiens battent Bastia. Si tels est cas, l'intérêt de se retourner sur ce passé récent sera minime, car l'essentiel consistera à se projeter sur le proche avenir et, à cette heure-là, il sera européen...

 Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 14 mai 2017

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L'OM ne l'emporte toujours pas à Bordeaux (1-1)

mais consolide sa 5e place au classement

Avec ce match nul obtenu à Bordeaux lors de la 37e journée de Ligue 1, les Olympiens conservent leur cinquième place à un match de la fin du championnat

L'OM jouait en quelque sorte "sa finale" pour la qualification européenne en terre girondine. Grâce à ce résultat nul obtenu sur la pelouse du Matmut Atlantique (1-1), les Olympiens consolident leur cinquième place, synonyme de qualification pour l'Europa League. Même s'ils n'ont toujours pas réussi à briser la malédiction girondine vieille de 40 ans, les hommes de Rudi Garcia ont récolté un point précieux lors de cette avant-dernière journée de Ligue 1.

Rolan avait rapidement mis l'OM dans l'embarras

L'entame de match a pourtant été pour le moins compliquée pour les Olympiens. Après une action litigieuse où l'arbitre assistant a levé son drapeau pour une faute d'un Olympien, Diego Rolan a profité du temps d'arrêt des hommes de Rudi Garcia pour ouvrir le score au coeur de la surface de réparation (1-0, 2). Les partenaires de Bafétimbi Gomis ont réagi immédiatement. Mais le coup franc de Payet, détourné de la tête par Sabaly, a heurté le montant droit de Carrasso (4). Dimitri Payet, encore lui, a ensuite tenté sa chance des 25 mètres mais son tir a échoué sur la barre transversale de Carrasso (31). Le score était très dur pour l'OM à la pause.

Gomis à point nommé

Mais les Olympiens sont revenus des vestiaires déterminés. Et, à l'heure de jeu, Bafétimbi Gomis, auteur de son 19ème but cette saison en Ligue 1, a égalisé sur un service parfait de Florian Thauvin (1-1, 60). Dans une fin de rencontre mouvementée et indécise, les deux équipes se sont livrées coup pour coup. Mais l'OM a tenu bon.

Un résultat nul qui fait les affaires de l'escouade olympienne au classement. Avec désormais 59 points au compteur après 37 rencontres disputées, l'OM possède toujours une longueur d'avance sur les Girondins. En cas de victoire samedi soir face à Bastia au stade Vélodrome lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1, les Olympiens seront assurés de finir la saison à la cinquième place. L'Europa League pour la saison prochaine n'est plus très loin... Il appartient désormais aux partenaires de Florian Thauvin de terminer le travail samedi soir à domicile.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Un but très difficile à digérer pour l'OM

La rapide ouverture du score de Diego Rolan a fait polémique

Les Bordeaux-OM ont souvent donné lieu à des controverses sur des décisions arbitrales. De la fracture de la jambe de Jeandupeux en 1977, date du dernier succès olympien, où M. Delmer avait totalement exonéré Berdoll, à juste titre semble-t-il, au but de Chamakh en 2010, alors qu'il avait tapé de la tête dans les mains de Mandanda et non pas dans le ballon que possédait le gardien olympien ; M. Duhamel avait alors reproché au capitaine de l'OM de ne pas avoir protesté (!).

Alors, hier, quand Diego Rolan a ouvert le score après guère plus d'une minute de jeu, on en est revenu à ces polémiques où les torts sont en l'occurrence partagés. Tout commence par une action côté gauche de la défense marseillaise, près de la ligne de touche et donc de l'assistant, Cyril Gringore, qui lève le drapeau pour signaler une faute de William Vainqueur semble-t-il. Clément Turpin s'approche, en faisant mine de porter le sifflet à la bouche, mais ne le fait pas. Patrice Evra et Rolando s'arrêtent, les Bordelais continuent et l'arbitre aussi, visiblement sans accompagner l'action du bras pour indiquer qu'il laisse l'avantage.

En guise de quoi, Diego Rolan reprend en bonne position, alors qu'au départ il est peut-être hors-jeu, ce qu'est bel et bien Younousse Sankhare qui gêne Tomas Hubocan et l'empêche d'aller intervenir car lui ne s'arrête pas. Au contraire de Yohann Pelé, qui lui aussi s'est arrêté de façon coupable.

Avec Turpin, le bilan très défavorable de l'OM

À l'arrivée, cela donne des palabres entre joueurs et arbitres et désigne plusieurs coupables d'erreurs, de l'arbitre aux joueurs olympiens qui ont eu le tort de stopper leur action alors qu'ils ne manquent pas d'expérience. Au bout d'une minute, dans un match aussi important, les uns et les autres auraient pu se dispenser de telles erreurs, notamment l'arbitre qui n'aurait pas dû valider un but aussi pollué. Bastia, de son côté, a réussi à faire annuler un but, à des centaines de kilomètres de là...

Il est vrai qu'il y a cinq ans, il avait expulsé Mathieu Valbuena au Vélodrome, pour avoir trop tardé à tirer un coup franc. La lettre, pas forcément l'esprit dans ces décisions. Le bilan de l'OM avec celui qui est incontestablement l'un des meilleurs arbitres français, est très largement défavorable.

Cela n'a pas lancé le match sur de bonnes bases, la nervosité étant au rendez-vous de plusieurs duels. Mais là encore, deux poids deux mesures dans le carton jaune infligé à Hubocan pour une faute sur Contento et celui que Sabaly n'a pas eu pour une intervention bien plus dure sur Evra.

Fort heureusement, le foot a repris le dessus, la nervosité a laissé place à une envie de révolte de la part des Olympiens et cela a abouti à une égalisation de Gomis. Lequel allait d'ailleurs marquer un deuxième but, refusé pour une faute préalable alors que tout le monde s'était encore arrêté. On pouvait toujours rêver.

 Auteur : Mario Albano

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Le signe aquitain

Rapidement mené sur un but contestable, l'OM a réussi à ramener le nul de Bordeaux (1-1). La mauvaise série s'étire, mais ça sent bon l'Europe

Elle est discrète, accrochée tout en haut du virage Sud du Matmut Atlantique, arène vers laquelle elle a migré depuis le vétuste stade Chaban-Delmas. Mais elle est toujours là, cette satanée banderole, souvenir vivace d'une funeste série que l'on aimerait oublier du côté de Marseille. "01.10.77" s'étale invariablement, année après année, dans le ciel bordelais. Pas besoin de mettre l'équipe Des chiffres et des lettres sur le coup pour en comprendre le sens. Tous les amoureux de la cause olympienne connaissent la signification de ces six chiffres maudits : ce 1er octobre 1977 marque le dernier succès de l'OM en terre girondine. À l'époque, les Olympiens se nommaient Victor Zvunka, Berdoll, Migeon ou Florès. Le temps file et, quarante ans plus tard, ils attendent encore leurs successeurs, ceux qui mettront un terme à cette terrible disette.

Une chose est sûre : ils ne s'appelleront pas Gomis, Thauvin, Sanson ou Pelé. Hier soir, ils ont été incapables de vaincre le signe aquitain, accrochés par Bordeaux (1-1) pour un choc important dans l'attribution de la 5e place qualificative pour le 3e tour préliminaire de la Ligue Europa. Cette fois encore, ils auront pourtant tout tenté, se procurant une kyrielle d'occasions franches devant le but de Carrasso. Mieux, ils ont accaparé le ballon avec une mainmise déconcertante face à un tel rival, qui plus est dans un duel en haute altitude (61 % contre 39 %).

En ballottage très favorable

Mais le destin se révèle capricieux, surtout dans ce coin-là de l'Hexagone, et les montants sont venus au secours du portier girondin, sur une tête de son partenaire Sabaly (4) ou sur cette frappe de mammouth de Payet (31). Et que dire de ces ratés monumentaux de Gomis, seul face au but adverse, qui a mis un sac et a tutoyé le poteau... de corner (81), et de Vainqueur dont la frappe a fini très haut, dans les travées (90+1). Les Olympiens peuvent nourrir de vrais regrets, même si plusieurs éclairs bordelais se sont fracassés sur un Pelé brillant et inspiré (35, 72, 90+2).

Ce résultat nul, même s'il ne les satisfait pas pleinement, leur permet de conserver leur point d'avance sur Bordeaux avant l'ultime rendez-vous de cette saison singulière, samedi prochain au Vélodrome, contre des Bastiais qui joueront leur peau. Dans le même temps, la bande à Jocelyn Gourvennec se rendra à Lorient, également à la lutte pour sauver sa tête parmi l'élite.

Le but bordelais est litigieux

Rien n'est acquis, bien sûr, mais Gomis et ses petits camarades gardent leur destin entre leurs pieds. Ils demeurent en ballottage très favorable avant le tant attendu verdict final. Il leur suffit d'obtenir un meilleur résultat que Bordeaux pour valider leur passeport européen.

Plus que les occasions ratées, peut-être, c'est une décision litigieuse du toujours controversé Clément Turpin qui va alimenter les débats et pourrait, selon le dénouement, un peu plus chiffonner Garcia et ses ouailles. Au bout de 68 secondes de jeu, Bordeaux menait déjà, Rolan ponctuant une action qui avait vu plusieurs Marseillais s'arrêter de jouer alors que l'assistant avait levé son drapeau.

Avec ce retard autant précoce que discutable, la mission olympienne ne devenait pas impossible mais sacrément compliquée. Heureusement Gomis a rugi pour la 19e fois de la saison (59) et permis d'assurer l'essentiel au Matmut Atlantique. Pour la fin de la série noire, c'est encore raté. Mais pour l'Europe, ça sent plutôt bon.

Auteur : Fabrice Lamperti

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