OM1899.com

.Article de om.net

du 27 juillet 2017

 

Germain magnifie l'OM

 

Pour son retour dans les compétitions continentales, les Olympiens se sont fait peur. Mais en l'emportant 4 buts à 2 (notamment grâce un triplé de Germain) face aux Belges du KV Ostende dans le cadre du match aller du 3e tour préliminaire de l'UEFA Europa League, l'OM est en ballotage favorable pour la qualification en barrages.

La prudence était de mise coté olympien pour ce premier rendez-vous officiel de la saison. La venue des Belges du KV Ostende (qui disputait jeudi soir le premier match européen de son histoire) à l'Orange Vélodrome ne devait pas donner aux joueurs de Rudi Garcia la possibilité de s'endormir sur leurs lauriers. Cependant, les préparations physique et tactique effectuées tout au long du mois de juillet permettent au capitaine Dimitri Payet et sa bande d'attaquer la rencontre pied au plancher.

Dès la première offensive, Valère Germain est au départ de l'action. Il décale Florian Thauvin sur le coté droit qui remet le cuir dans la surface de séparation. Il n'en faut pas plus au nouvel attaquant de l'OM, qui a continué son action, pour tromper d'une superbe déviation du bout du pied, le gardien d'Ostende (1-0, 2e).

En ce début de match, le danger est dans le camp belge. Et Valère Germain est déjà dans tous les bons coups quand il remet un caviar à Dimitri Payet. Le capitaine marseillais voit alors son tir détourné en corner par Proto (8e).

Les Belges sont alors rudement mis à l'épreuve et tentent, temps bien que mal, de faire remonter leur bloc. Ils y parviennent et, contre le cours du jeu, obtiennent un penalty à la suite d'un accrochage litigieux de Florian Thauvin. Siani le transforme en prenant Steve Mandanda à contre-pied (1-1, 26).

Rudi Garcia, depuis son banc de touche, fait de grands gestes et replace ses joueurs. Les consignes sont immédiates puisque sur l'action qui suit, Valère Germain, à la limite du hors-jeu, bute sur le gardien qui repousse la balle sur Morgan Sanson. Le milieu de terrain reprend instinctivement du gauche et envoie le ballon au fond des filets belges (2-1, 32).

La pause approche et l'OM gère son avance. Les Olympiens rentrent aux vestiaires avec l'avantage au score.

En seconde mi-temps, la rencontre repart sur les chapeaux de roue, mais ni Payet côté marseillais (46e), ni Rezaeian ou Musona côté belge (51e, 55e) n'arrivent à tromper la vigilance des gardiens.

Les Belges, plus pressants, stimulent le jeu olympien qui passe principalement par les côtés. À la 57e minute, Maxime Lopez, qui a permuté avec Sanson, envoie un centre millimétré pour Valère Germain. L'ancien monégasque, buteur-né, catapulte une nouvelle fois le ballon dans le petit-filet (3-1).

Même si la défense marseillaise veille notamment par Rami (63e), les attaquants sont définitivement en vue. Payet sur coup franc (66e) puis Thauvin (67e) portent le danger sur Proto. Les joueurs d'Ostende, malgré leur inexpérience dans ce type de match, ne désarment pas. Musona, voit Mandanda trop avancé et d'un subtil lob, réduit le score (3-2, 69e).

Les dix dernières minutes deviennent folles. Les Olympiens veulent absolument aggraver le score. Ils y parviennent par l'homme de la rencontre, Valère Germain, qui inscrit son troisième but d'une magnifique frappe à l'entrée de la surface (4-2, 82e).

Dans une semaine, et avec deux buts d'avance, il faudra se rendre sur les bords de la mer du Nord afin de valider le ticket menant aux barrages de l'UEFA Europa League.

 

Auteur : Sébastien PAOLI

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Article de laprovence.com

du 27 juillet 2017

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Emmené par Germain, l'OM prend une option

Une rencontre européenne, ce n'est pas forcément la manière la plus simple de débuter une saison. Les hommes de Rudi Garcia n'avaient déjà pas le droit à l'erreur, ce jeudi soir au Vélodrome. Ce match aller de troisième tour préliminaire de Ligue Europa contre Ostende avait tout l'air d'un piège. Heureusement, l'OM compte désormais dans ses rangs un joueur qui connaît ce genre de rencontre. Valère Germain, qui avait disputé avec Monaco les barrages de la Ligue des Champions la saison passée a su guider sa nouvelle équipe vers la victoire. En s'imposant 4-2, les Olympiens iront en Belgique avec de bonnes chances d'entrevoir les barrages.

Un départ pied au plancher

Il ne fallait pas arriver en retard au Vélodrome ce jeudi soir car il n'a fallu que deux minutes à Valère Germain pour inscrire son premier but en match officiel avec l'OM. Sur un bon mouvement amorcé côté droit, Thauvin a adressé un centre tendu à l'ancien monégasque qui a fait parler sa technique pour dévier le ballon jusque dans le petit filet de Proto d'un plat du pied très juste (1-0, 2e). Un départ parfait donc pour les Olympiens qui vont pourtant laisser petit à petit les Belges reprendre confiance à partir du quart d'heure de jeu. Fébrile sur les côtés, l'OM aurait même pu être réduit à dix après une faute grossière d'Evra, pris de vitesse dans son dos en position de dernier défenseur. Sanctionné d'un simple carton jaune, le latéral gauche olympien a sur cette action dévoilé la fébrilité de son équipe. Dix minutes plus tard, c'était au tour de Sakai de provoquer un coup-franc inutile sur son côté droit. Sur celui-ci, Thauvin s'est rendu coupable d'une poussette dans le dos sur Tomasevic et offert du même coup un penalty logique aux Belges. En bon capitaine, Siani a transformé celui-ci en prenant Mandanda à contre-pied pour égaliser (1-1, 26e). Les Olympiens sont alors repartis de l'avant et sur un bon travail de Payet qui a trouvé Germain en pivot. La frappe du buteur olympien a été repoussée à bout portant par Proto mais le ballon est revenu sur Sanson qui a redonné l'avantage aux siens d'une volée rageuse (2-1, 32e).

Germain taille patron

Au retour des vestiaires, ce sont des Belges bien plus conquérants et justes techniquement qui se sont présentés sur la pelouse. Ils se sont ainsi procuré trois occasions nettes en l'espace de cinq minutes, d'abord par Rezaeian sur deux centres venus de la gauche (51e et 52e), puis par Musona qui a vu sa tentative à bout portant repoussée par Mandanda (56e). Dans la foulée, Germain en a profité pour faire admirer sa technique aux 46 519 spectateurs du Vélodrome. Sur un centre tendu de Lopez à l'entrée de la surface de réparation, le fils de Bruno a mis son plat du pied droit en opposition pour tromper une nouvelle fois Proto (3-1, 57e). On voyait alors l'OM filer vers une fin de match maîtrisée mais c'était sans compter sur une erreur de Mandanda, auteur d'une sortie approximative loin de son but et qui s'est fait surprendre par un lob plein de spontanéité de Musona (3-2, 69e). En proie au doute, les Olympiens se sont sortis d'un bien mauvais pas grâce à l'inévitable Germain, sur un nuage ce jeudi soir. Idéalement servi par son capitaine, le buteur olympien s'est d'abord heurté à la barre transversale (72e) sur une frappe puissante en bout de course. Et puisque la puissance n'a pas fonctionné, il a usé de sa finesse pour finalement s'offrir un triplé sur une nouvelle ouverture de Payet dix minutes plus tard (4-2, 82e). De quoi s'offrir l'ovation du Vélodrome lors de sa sortie trois minutes plus tard. Le public avait déjà compris qu'il venait de sceller le score de cette rencontre.

Par quelques fautes inutiles et un peu de déconcentration, les Olympiens ont bien failli se compliquer la tâche face à une équipe belge qui a joué sa chance comme on l'attendait. Il a alors fallu un très grand Germain pour garder l'OM sur de bons rails. Pour un premier match officiel, on retiendra surtout la victoire mais il est évident que les hommes de Rudi Garcia devront encore travailler, notamment sur le plan défensif, s'ils veulent se qualifier pour la Ligue Europa.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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Article de La Provence

du 28 juillet 2017

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L'OM s'est mis en danger

Souvent brillants, efficaces, les Olympiens ont offert deux buts à Ostende. Le match retour sera chaud, la qualification pas encore acquise

Les avertissements étaient sérieux : ce n'est pas parce qu'Ostende disputait hier le premier match européen de son histoire, que l'OM était qualifié d'avance. Et la victoire acquise à l'aller ne garantit pas un retour positif. Deux buts d'avance, c'est bien, mais pas suffisant pour aller en Belgique la fleur au fusil, d'autant que l'OM a concédé, ou plutôt offert, deux buts sur son terrain et que cela peut peser d'un certain poids à l'arrivée.

C'est vraiment dommage parce qu'à l'image du triplé réussi par Valère Germain, dont la première a été exceptionnelle sous le maillot blanc, l'OM a été souvent brillant, dans le jeu, dans la création d'occasions et enfin efficace, parce que ce n'est pas toutes les semaines que l'on marque quatre buts en coupe d'Europe contre une équipe belge. Offensivement, cet OM est enthousiasmant, généreux, audacieux et a de la variété.

Malheureusement, le déséquilibre est tel qu'Ostende peut espérer. Yves Vanderhaeghe remarquait mercredi que son équipe marquait pas mal de buts mais en encaissait aussi. Il doit se réjouir de voir que l'OM est dans le même cas. Généreux cet OM, mais un peu trop envers l'adversaire aussi.

Luiz Gustavo a donné le ballon de contre aux Belges

Alors, sur le premier but, on peut trouver le penalty sévère ou reprocher à Florian Thauvin d'avoir poussé un adversaire dans le dos. Et sur le deuxième on peut trouver que Steve Mandanda était trop avancé sur le lob de Musona. Mais il faut voir les actions au départ et relever les erreurs qui y ont été commises.

Sur le premier, c'est un coup franc très mal joué sur la ligne médiane par Lopez vers Luiz Gustavo qui a donné le ballon de contre aux Belges ; résultat, coup franc, puis penalty et égalisation. Sur le deuxième, Luiz Gustavo a récupéré dans le rond central, s'est avancé dans le camp adverse, mais faute de partenaires (Payet avait dézoné et Evra a tardé à faire un appel), il n'a pas eu de solution de passe, a buté sur un Belge et le contre a encore été mortel. Cadeaux qui auraient pu faire encore plus mal si Rezaeian, deux fois seul au deuxième poteau et Musona, qui a perdu son face-à-face, avec Mandanda à quelques mètres des buts, avaient été aussi adroits que Valère Germain.

Distribution de semelles sur les jambes olympiennes

Alors, attention à Ostende, dans une atmosphère que l'on pressent oppressante. Ce sera différent de celle d'hier, dans un Vélodrome chaud-bouillant, exceptionnellement bien rempli et qui en eu pour son argent, avec six buts, le premier ayant été marqué en moins de deux minutes par un Germain d'une adresse éblouissante. Petite reprise décroisée plat du pied sur un centre de Thauvin pour le 1-0, encore plat du pied ras de terre premier poteau sur un centre de Lopez pour le 3-1 et enfin, face-à-face gagné avec Proto, en position excentrée sur une passe de Payet pour le 4-2.

Entre-temps, Valère avait forcé Proto à repousser le ballon sur Sanson pour le 2-1, tiré sur la transversale et mis une reprise de la tête à côté, une fois n'est pas coutume. Si l'on y ajoute des tirs de Payet, Lopez, Ocampos et deux têtes de Rami, les regrets sont encore plus vifs et l'équilibre, surtout côté gauche, un problème à résoudre. Dans une semaine, on en saura un peu plus, car n'omettons pas de le souligner, l'équipe belge, très généreuse dans le jeu, l'a été aussi dans la distribution de semelles sur les jambes olympiennes, avec un minimum de cartons jaunes.

Là encore, à Ostende, ce sera chaud...

Auteur : Mario Albano

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C'était la Saint-Germain !

Le Vélodrome, c'était un peu son jardin d'enfant. Valère Germain l'avait foulé alors qu'il était minot, dans le sillage de Bruno, son glorieux géniteur. Le nouvel attaquant de l'OM, arrivé cet été en provenance de Monaco, garde un souvenir singulier de ce jour de mai 1995. Du haut de ses cinq ans, il s'était invité sur le pré marseillais pour remettre une gerbe de fleurs à son paternel qui venait de disputer le dernier match de sa carrière. Hier, quand il a retrouvé cette enceinte, il était en terrain connu. Bien sûr, il avait déjà eu l'occasion d'y revenir, que ce soit avec la tunique monégasque ou niçoise sur le dos.

Mais hier, il y a revêtu pour la première fois ce maillot blanc qui berçait ses nuits d'enfant. Le rêve est devenu réalité, à l'occasion de ce 3e tour préliminaire de Ligue Europa qu'il a éclaboussé de sa classe. Et de ses buts en série. Dans la lignée d'une préparation remarquable ponctuée de quatre buts, Germain a inscrit un magnifique triplé. Surtout, la première recrue de l'été a livré une prestation aboutie, pleine de promesses, qui laisse présager des lendemains qui chantent.

Il ne lui a fallu qu'une poignée de secondes pour prendre ses marques et faire chavirer dans l'allégresse les quelque 46 000 supporters. Il a joué les filous pour dévier astucieusement un centre fuyant de Florian Thauvin (1-0, 2). Au début de la seconde période, il a encore jailli au premier poteau pour reprendre de volée un centre de Maxime Lopez (3-1, 56). Et qui a encore surgi pour offrir un peu plus d'air à ses partenaires avant le match retour programmé jeudi prochain sur les bords de la Mer du Nord ? L'inévitable Valère qui, en l'espace d'un match, a presque justifié son transfert de 8 millions d'euros. Bien sûr, il ne s'agit pas d'une rencontre continentale d'envergure.

Mais hier, par la grâce de ce triplé, il est déjà entré dans l'histoire de son nouveau club. Rares sont les buteurs olympiens à avoir réussi ce tour de force sur l'échiquier européen (voir ci-dessous). Mieux, avec un soupçon de réussite, il aurait même pu signer un quadruplé. Mais Silvio Proto, d'abord bien aidé par sa transversale avant d'être bien inspiré, en ont décidé autrement (72, 77). Pour compléter cette première sortie officielle, il se trouve également à l'origine du deuxième but, sa frappe en pivot étant repoussée sur Morgan Sanson. "Ça se passe très bien avec Valère, il a eu une adaptation expresse, expliquait avant le match Payet, qui lui a offert le quatrième but. Il est arrivé tranquillement, se fond bien dans le jeu, arrive à finir les actions."

Dans l'attente d'un attaquant de plus au profil différent, l'OM peut s'appuyer sur ce nouveau fer de lance. Le Vélodrome ne s'y est pas trompé. Il a hurlé le nom de son nouveau chouchou dans cette nuit d'été incandescente. Présent en tribune, Bruno a dû apprécier. Le petit Valère a bien grandi.

LE CHIFFRE : 9 Valère Germain a réussi le 9e triplé de l'histoire européenne de l'OM, après Kuszowski, Skoblar (tous deux en 1973), Papin (1990 et 91), Vercruysse (1990), Sauzée (1993), Drogba (2003) et Gignac (2010).

Auteur : Fabrice Lamperti

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