OM1899.com

.Article de om.net

du 08 avril 2018

 

Match nul au goût amer.

 L'OM et Montpellier se quittent ce soir dos à dos 0 à 0, en clôture de la 32e journée de Ligue 1 Conforama. Les Marseillais perdent leur place de 3e au profit de Lyon mais comptent le même nombre de points, 63.

"Il n'y a ni de bons ni de mauvais entraîneurs. Il y a les entraineurs courageux et ceux qui ne le sont pas.". Cette phrase du technicien espagnol Juanma Lillo résume bien le profil de Rudi Garcia ces derniers temps. L'entraineur olympien a confiance en ses choix. Rebelote Luiz Gustavo en taille patron accompagne une nouvelle fois Boubacar Kamara dans la charnière centrale bleue et blanche. Les Olympiens attaquent le premier quart d'heure en total maitre du jeu. 85% de possession de balle contre 15 pour les visiteurs, Montpellier est clairement venu pour attendre en bloc et jouer en contre. Selon l'adage, dominer n'est pas gagner Sanson est même proche d'ouvrir la marque en début de rencontre après un ballon mal dégagé mais sa frappe contrée termine sa course en corner (2'). La suite, une domination stérile des Olympiens face à un adversaire groggy dans sa moitié de terrain. La frappe sèche montpelliéraine de Sambia, boxée par Pelé, à la 21e minute est la seule réelle tentative des hommes de Michel Der-Zakarian. Les débats s'équilibrent à peu près en fin de première période, mais le score reste vierge à la pause.

Montpellier arrive avec d'autres ambitions et l'envie de surprendre l'OM dès le début du second acte. Hilton fort de son expérience remonte le ballon et sert astucieusement Sio sur son côté droit. L'attaquant adverse ne surprend pas Pelé vigilant mais alerte la défense olympienne. Les Marseillais se remettent dans le rythme et le match devient enfin plaisant à voir. Par deux fois coup sur coup Sanson (55') et Amavi (56') inquiète le bloc montpelliérain. Le premier trouve le montant droit de Lecomte après une belle frappe en pivot, et le second voit son tir fuyant capté. L'OM pousse et y croit de plus en plus. Mitroglou entré en jeu à la place de germain à l'heure de jeu à la balle de l'ouverture du score mais Lecomte en décide autrement. Le portier sort un arrêt réflexe incroyable à bout portant après la reprise de volée du Grecque dans la surface, c'est dur pour l'OM. Montpellier subi mais Montpellier résiste aux assauts olympiens. Un accrochage litigieux entre Mitroglou et Hilton dans la zone fatidique aurait pu changer la donne du match mais M.Lesage reste stoïque. Le score en reste là. Les Marseillais voient leur rival lyonnais passer devant au classement, aux Olympiens de bien réagir dès jeudi prochain à domicile face à Leipzig.

Auteur :  Antony Santiago

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Article de laprovence.com

du 08 avril 2018

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Panne d'inspiration, poteau, erreur d'arbitrage : comment l'OM a perdu sa place sur le podium contre Montpellier

Les Olympiens ont été tenus en échec à domicile (0-0). Un résultat qui leur fait perdre la troisième place de la Ligue 1

Le match : de l'envie mais pas de jeu

Dans la mentalité, il n'y a pas grand chose à reprocher aux Olympiens après ce match nul. Volontaires d'un bout à l'autre, ils ont toutefois cruellement manqué d'inspiration. Associés devant la défense, Lopez et Sanson ont eu du mal à orienter le jeu olympien vers l'avant. Devant, Valère Germain a vécu une soirée très compliquée. Seul en pointe face aux cinq défenseurs du MHSC, il n'a touché que 18 ballons et en a perdu 7. Si Sanson a touché le poteau après un superbe enchaînement, il a donc fallu attendre les entrées d'Anguissa puis Mitroglou à l'heure de jeu pour que l'OM retrouve un peu d'allant offensif. Le Grec aurait d'ailleurs dû bénéficier d'un penalty, fauché par Hilton en pleine surface. Mais M. Lesage n'a pas sifflé et l'OM a concédé le nul.

Le joueur : Sarr, l'ailier droit

77 ballons joués, 89% de passes réussies. Et surtout un volume de jeu impressionnant. Bouna Sarr a beau assurer qu'il est maintenant défenseur, il a prouvé ce dimanche soir, comme il l'avait fait à Leipzig, qu'il avait de bons restes offensifs. Dans les dix premières minutes, il en a fait voir de toutes les couleurs à Roussillon dans son couloir. Combinant à tour de rôle avec Payet et Sakai, il aurait aussi pu offrir l'ouverture du score à Mitroglou par un centre brossé bien ajusté mais Lecomte s'est interposé devant le Grec.

La question : faut-il se passer de Payet ?

En début de saison, c'est le poste du Réunionnais qui faisait débat. Les contre-performances de Payet étaient mises en balance avec le fait qu'il évoluait sur le côté gauche. Mais, de nouveau placé dans l'axe ce dimanche soir, il a affiché un déchet important dans son jeu, perdant notamment 24 ballons ! Alors Rudi Garcia peut-il (ou doit-il) se passer de Payet ? Ou l'utiliser autrement ? Dans le schéma de jeu actuel cela semble difficile. D'autant que Sanson n'est pas à son meilleur niveau non plus. Alors, faute de grives, on mange des merles.

La décla : "Il faut concrétiser nos occasions" (Sanson)

"C'est un match un peu comme celui de jeudi. On a le monopole mais on n'arrive pas à concrétiser nos occasions. On doit pointer du doigt la finition. Il faut vraiment arriver à concrétiser nos occasions. On est déçus de ne pas avoir mis au fond ce soir encore une fois, ça se répète un peu ces derniers temps."

Concernant le penalty non sifflé sur Mitroglou, Sanson a indiqué ne pas vouloir en faire une excuse. "C'est un fait de match important. On ne va pas se retrancher derrière ça."

Le chiffre : 11

Cela faisait 11 journées que l'OM était sur le podium de la Ligue 1. Les Olympiens y figuraient depuis le 16 janvier et leur victoire 2-0 contre Strasbourg.

Auteur : Benoit Vinstock

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Article de La Provence

du 09 avril 2018

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 L'OM perd l'avantage

En concédant un nul décevant (0-0) hier au Vélodrome face à Montpellier, les Olympiens ont cédé leur place sur le podium à Lyon. Ils sont désormais 4es. Dur

Lucas Ocampos a beaucoup tenté et s'est montré comme à son habitude très généreux. Mais les filets héraultais n'ont pas tremblé et, du coup, l'OM rétrograde à la quatrième place en raison d'une différence de buts défavorable. La course à la Ligue des champions sera acharnée jusqu'au bout.

Lucas Ocampos a beaucoup tenté et s'est montré comme à son habitude très généreux. Mais les filets héraultais n'ont pas tremblé et, du coup, l'OM rétrograde à la quatrième place en raison d'une différence de buts défavorable. La course à la Ligue des champions sera acharnée jusqu'au bout. Photo Thierry garro

Si Luiz Gustavo a un clone, qu'il se manifeste illico presto et frappe à la porte de Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta. On ne parle évidemment pas là des sosies de Prince, ni des bruns, à la peau mate, la tignasse ébouriffée et la moustache fine. Non, ce dont l'OM a besoin, c'est d'un leader technique, tactique et psychologique dans chaque ligne, comme l'est le Brésilien débarqué de Wolsburg l'été dernier pour 8 M. En faisant reculer le milieu sud-américain en défense - où il excelle aussi - pour compenser les absences de Rami et Rolando, Rudi Garcia le perd en effet dans l'entrejeu. Et c'est là un réel problème.

Ce repositionnement n'explique bien sûr pas le manque de créativité des Olympiens hier soir, mais il y contribue sans doute un petit peu. Face à des Héraultais adeptes du blocage et méritant amplement leur carte de "grands voyageurs", les Marseillais ont galéré. Ils n'étaient pourtant pas en grève, mais plutôt aux abonnés absents offensivement. De quoi irriter Rudi Garcia, qui a souvent pesté sur son banc de touche en voyant ses hommes vendanger.

Un penalty oublié

Ce n'était rien, en revanche, à côté de la colère (tout à fait légitime) de l'entraîneur olympien à la 79e minute, lorsque Mikael Lesage a oublié de siffler un penalty évident pour une faute sur Mitroglou... Dans la course à la qualification pour la Ligue des champions, ou tout du moins pour la phase préliminaire, chaque détail comptera. Et celui-ci en est un particulièrement important qui pourrait peser très lourd dans les prochaines semaines.

Après la victoire écrasante des Lyonnais (5-0) face à des Messins moribonds en fin d'après-midi, Payet et ses partenaires ont donc flanché. Et, par la même occasion, cédé leur place sur le podium à l'OL. Dur, très dur, quand on se souvient que l'OM aurait pu mettre le club de Jean-Michel Aulas à huit points s'il l'avait battu le 18 mars lors d'un "Olympico" particulièrement chaud.

Au lieu de ça, l'escouade provençale avait redonné l'espoir à sa concurrente rhodanienne en s'inclinant (2-3). Un tournant évident dans une saison 2017-18 qui promet d'être passionnante jusqu'à la 38e journée. Tout n'est pas perdu, bien entendu, pour Sakai et ses coéquipiers. Mais l'avantage a changé de camp hier soir. À égalité avec Lyon avec 63 unités, Germain and Co sont en revanche devancés à la différence de buts (+ 33 contre + 26). Ce matin, il y a donc de quoi être frustré en observant le classement. Même s'il reste encore six rencontres et qu'aucun scénario n'est à exclure.

Les blessures de Mandanda (cuisse), Rami (mollet), Rolando (tendon d'Achille) et Thauvin (cuisse) expliquent en partie les difficultés rencontrées face à des Montpelliérains venus chercher le 0-0 au Vélodrome. Ils ont réussi leur pari. Tant pis pour le spectacle, mais c'est grâce à cette solidité que l'escadron de Michel Der Zakarian s'est hissé dans le haut de tableau ces derniers mois.

L'OM, de son côté, est actuellement à la peine dans son fief en championnat. La troupe de Luiz Gustavo ne s'est en effet plus imposée au Vélodrome en Ligue 1 depuis le 18 février (1-0, face à Bordeaux, grâce à un but de la tête de "Flotov"). Heureusement, elle y est plus performante en Ligue Europa, compétition dans laquelle elle y a surclassé l'Athletic Bilbao (3-1, le 4 mars). Un tel score, jeudi contre Leipzig, lui permettrait de composter son billet pour les demi-finales. Il n'effacerait évidemment pas les deux points perdus hier, mais permettrait au moins aux Olympiens de repartir de l'avant....

Auteur : Alexandre Jacquin

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Pelé, la thérapie de groupe

Sous le feu des critiques après le match à Leipzig, l'Albatros a retrouvé son invincibilité

Sobre et efficace, Yohann Pelé a fait mentir les statistiques, hier soir. Ce qui a dû faire plaisir à Rudi Garcia, lequel regrettait samedi, en point presse, les interprétations de la vilaine ligne de stats qui escortait l'ancien Toulousain après sa sortie manquée à Leipzig (1-0) : sur les cinq derniers tirs cadrés qu'il a subis, le portier olympien avait encaissé... cinq buts. Jeudi, en Allemagne, c'est d'ailleurs sur le seul tir cadré du RB Leipzig qu'il s'est incliné, laissant passer la frappe de Timo Werner entre ses jambes. "Il est malchanceux sur le but encaissé, mais à part ça, il a fait bon match", pointait le coach olympien, jeudi soir.

Un comble pourtant pour celui qui a été élu roi des clean sheets, la saison dernière, en signant 18 matches de Ligue 1 sans prendre le moindre but. Un record sur l'exercice dans les cinq grands championnats européens. Loin des doutes et des questions qui accompagnent désormais ses sorties sous le maillot blanc. Comme s'il était passé de l'Albatros à l'Albatroce...

Hier, donc, au bout de l'ennui, la doublure de Steve Mandanda a retrouvé son invincibilité. Et si l'OM a perdu sa troisième place aux dépens de Lyon, il n'y est assurément pour rien. Après avoir touché son premier ballon dès la 10e seconde de jeu, l'ancien Manceau (35 ans) s'est détendu une première fois pour repousser une frappe lourde de Sambia (21). Peu sollicité par la suite, il a capté avec sérieux et sans difficulté un coup franc direct (37), puis un tir sans danger au retour des vestiaires. Hormis une ou deux relances hasardeuses, il a livré un match très correct.

À lui de s'en inspirer car il devra poursuivre sur ce rythme lors des prochaines rencontres et même dès jeudi, pour le quart de finale retour de Ligue Europa. Car en l'absence d'Il Fenomeno, blessé au quadriceps à Dijon et dont la période d'indisponibilité va s'étirer entre trois et cinq semaines, l'ancien Manceau retrouve la pression des matches. Hier, c'était seulement sa quatrième titularisation (pour six apparitions) en L1.

"Ce n'est pas facile pour Yohann cette saison. Il ne mérite pas toutes ces critiques", disait, la veille de la rencontre, "RG", qui préfère toujours voir le verre à moitié plein. Un entraîneur qui a été épaulé par Grégory Sertic dans son opération réhabilitation. "Il est important, il a de l'expérience (c'était son 217e match de L1 hier, ndlr) et c'est un très bon gardien. On sait tous les qualités qu'il a, on a une totale confiance en lui", assurait l'ex-Bordelais, qui est accessoirement son voisin dans le vestiaire olympien. "À 200 % !", soutenait même Rudi Garcia, quelques minutes plus tard.

Au vrai, il est difficile de traduire les pensées du natif de Brou-sur-Chantereine (Seine- et-Marne), mutique après chaque match, à la limite de la timidité et semblant porter toute la misère du monde sur ses épaules.

Mais à le voir encourager ses partenaires et les replacer, à l'entrée de sa surface de réparation, on se doute qu'il a réussi à trouver sa place dans le groupe olympien depuis son arrivée dans la cité phocéenne, à l'été 2015. C'était déjà dans un rôle de doublure.

En attendant le retour de Steve Mandanda, la thérapie de groupe a fonctionné pour Yohann Pelé.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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