OM1899.com

.Article de om.net

du 07 janvier 2018

 

L'OM tarde à se qualifier

 

Rudi Garcia voulait se qualifier en évitant la prolongation. La première partie du challenge est réussie mais ses hommes ont eu besoin de 120 minutes pour éliminer Valenciennes des 32es de finale de Coupe de France.

Nouvelle année et nouveau schéma pour l'OM lors de son premier match de 2018. Pour affronter Valenciennes, Rudi Garcia a aligné un 4-4-2 avec Germain et Mitroglou en pointe, Payet et Njie sur les côtés et Gustavo et Lopez en milieu récupérateur. Le coach marseillais faisait confiance à sa défense-type.

La première rencontre de l'année a toujours une saveur particulière, notamment en Coupe de France où, bien souvent, le petit veut croquer le gros. Dans le rôle de David, Valenciennes a joué crânement sa chance, en faisant plus que tenir tête à Goliath. Dans le ventre mou de Domino's Ligue 2, VA a tout de même des arguments à faire valoir. Les hommes de Réginald Ray ont joué leurs coups à fond : Mothiba, seul dans les 6 mètres manquait de peu le cadre de la tête, la frappe croisée de Nangis était repoussée du pied par Mandanda et le tir de Mauricio passait au-dessus. La réelle performance des Nordistes était défensive car les Olympiens se sont cassés les dents sur l'arrière-garde valenciennoise pendant plus d'une heure et demie.

A la 9e minute, un coup franc de Payet repoussé par Perquis était repris par Njie mais claqué à nouveau par le portier de VA. Njie, très actif, voyait sa frappe bloquée par le gardien. L'OM dominait et avait la possession du ballon mais butait inlassablement sur la défense des hommes en rouge. Les deux lignes de quatre éléments jouaient très proches l'une de l'autre et cela réduisait les espaces. Dans le dernier quart d'heure de la première période, Gustavo avait deux opportunités de débloquer la situation : sur la première, il s'emmêlait les pinceaux dans son dribble et ratait le cadre sur la seconde. La mi-temps se concluait sur la plus grosse occasion marseillaise. Sur un centre, Njie trouvait Mitroglou. Le Grec tout près des buts manquait son contrôle avant de donner en retrait alors que le chemin des filets semblait tout tracé...

En seconde période, le schéma était le même. L'OM dominait mais ne parvenait pas à marquer. De son côté, Valenciennes jouait le contre. Payet alertait encore une fois la défense adverse sur coup franc. Lopez perçait les lignes avant de décaler Germain mais la frappe de l'attaquant passait à côté. Et le temps jouait contre les Olympiens. Thauvin puis Zambo Anguissa entraient en jeu. Les Nordistes, toujours intraitables derrière, y croyaient de plus en plus. Mothiba puis Ciss sollicitaient Mandanda, impeccable en ce début d'année. A la dernière seconde du temps réglementaire, sur un raté de la défense, Germain avait l'opportunité de soulager les 25.000 spectateurs de l'enceinte phocéenne, mais Perquis était sur la trajectoire et gardait son but inviolé.

En prolongation, la domination marseillaise était encore plus flagrante. Les Olympiens prenaient en plus le dessus physiquement. Et cela finissait par payer. Si Germain manquait le cadre sur un service de Zambo Anguissa, Amavi ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque après un centre de Njie. Le défenseur, arrivé l'été dernier à Marseille, marquait ainsi son premier but sous le maillot blanc. L'Orange Vélodrome pouvait enfin souffler. Les hommes de Rudi Garcia continuaient de pousser et multipliaient les occasions franches par Payet, Gustavo ou Njie. Mais c'est bel et bien le but d'Amavi qui ouvrait à l'OM les portes des seizièmes de finale de Coupe de France.

 Auteur : Frédéric Rostain

 

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Article de laprovence.com

du 07 janvier 2018

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Jordan Amavi, Monsieur sauveur

Les Olympiens ont terminé l'année 2017 par une victoire face au promu troyen lors de la 19e journée de Ligue 1 au Vélodrome (3-1)

Le latéral gauche olympien a délivré l'OM en prolongation lors des 32es de finale de la coupe de France face à Valenciennes sur la pelouse du Vélodrome

Cruellement en manque d'inspiration et de justesse technique dans les derniers gestes, l'OM a dû patentier jusqu'en prolongation pour prendre l'avantage face à Valenciennes cet après-midi en 32e de finale de la coupe de France. Après plus de 100 minutes de jeu, Jordan Amavi, le latéral gauche olympien, a libéré l'OM et tout le stade Vélodrome. Son premier but sous le maillot olympien.

Le score final étriqué en faveur de l'escouade olympienne ne reflète pas vraiment la physionomie de la partie. Car, les Olympiens ont longtemps été tenus en échec par des Nordistes accrocheurs. Très dangereux en contre-attaque, les Valenciennois auraient même pu ouvrir le score sans un Steve Mandanda impérial dans les buts de l'OM.

Avec Nangis et Mothiba, le VAFC disposait de deux atouts majeurs pour perforer une défense olympienne pas vraiment rapide. Heureusement, les deux hommes forts de l'attaque nordiste ont manqué de précision et de réalisme. Mothiba a manqué le cadre (11e), Sakai a contré Nangis (30e) en première période.

Mitroglou transparent

Au retour des vestiaires, l'OM a dominé. Mais le manque de réalisme faisait toujours défaut à l'escouade de Rudi Garcia. Complètement transparent alors qu'il était associé pour la première fois de la saison à Valère Germain, Kostas Mitroglou est sorti sous les sifflets du public du Vélodrome. Il a été remplacé par Florian Thauvin juste avant l'heure de jeu (59e). Mais même avec l'entrée en jeu de l'Orléanais, l'OM ne parvenait pas à faire la différence. Les partenaires de Dimitri Payet ont alors été contraints de disputer la prolongation.

Amavi décisif

C'est finalement après plus de 100 minutes de jeu que la formation de Rudi Garcia a trouvé le chemin des filets. Dimitri Payet décalait Clinton Njie, titulaire et maladroit cet après-midi, qui trouvait Jordan Amavi au second poteau. L'ancien Niçois contrôlait et plaçait son tir du pied droit pour tromper Perquis, le gardien du VAFC (1-0, 103e). Il a inscrit son premier but sous le maillot bleu et blanc. Un symbole fort pour celui qui est arrivé lors du mercato d'été dans la cité phocéenne.

Jordan Amavi a sauvé l'OM d'un bien mauvais tour. Il permet à l'OM de se qualifier pour les 16es de finale de la coupe de France. Le club olympien connaîtra son prochain adversaire demain soir..

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 08 janvier 2018

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C'était pas si galette...

Pour son entrée en lice en coupe de France, la formation de Rudi Garcia a attendu la prolongation et un but d'Amavi pour éliminer le douzième de Ligue 2

Ce n'était pas la meilleure promotion pour la coupe de France. Mais, pour son premier match de l'année 2018, l'OM a rempli son contrat en se qualifiant pour les 16es de finale. Et c'est certainement la seule chose à retenir de cet après-midi long comme un jour sans pain. Car Luiz Gustavo et sa bande ont eu un mal fou à se débarrasser du VAFC et ils ont dû passer par la prolongation pour sortir victorieux de leur opposition (1-0).

Une rencontre qui ne restera donc pas dans les annales. Au vrai, on s'y attendait car c'est le lot des matches de reprise. Mais on ne pensait pas voir la redoutable formation de Valenciennes, actuelle douzième de Ligue 2, secouer le quatrième de Ligue 1 à ce point. Quand bien même la magie de la Coupe gomme les différences et nivelle les valeurs.

On n'imaginait pas non plus voir un niveau technique aussi affligeant dans les rangs olympiens où, hormis Maxime Lopez ou Clinton Njie, personne n'a été dangereux dans le temps réglementaire. Il aura même fallu que Steve Mandanda s'emploie pour sortir vainqueur d'un face-à-face avec Lebo Mothiba (74) afin de rester en course. Dans un faux rythme permanent, sans mouvement ni création, l'OM a réussi le tour de force de réaliser une deuxième période encore plus mauvaise que la première. La lumière est alors venue durant la prolongation, quand la pelouse du Vélodrome est soudain devenue trop grande pour des Valenciennois épuisés. Au terme d'un mouvement collectif, l'un des rares de l'après-midi côté marseillais, initié par Florian Thauvin, relayé par Valère Germain, Dimitri Payet puis Njie, Jordan Amavi a délivré les 25 128 spectateurs de l'enceinte du boulevard Michelet en trompant Damien Perquis du pied droit (103).

"L'essentiel est acquis, estimait Rudi Garcia après le coup de sifflet final. En coupe, il y a ceux qui sont au tirage au tour suivant et ceux qui n'y seront pas. On y sera car c'était l'objectif. On ne peut pas reprocher aux joueurs de ne pas avoir tenté, on aurait pu être bien meilleur en termes d'efficacité dans la dernière passe et à la finition, mais on n'a pas pu mettre beaucoup de rythme dans cette rencontre car, depuis la reprise, on a intégré ce match dans la préparation pour être prêt samedi à Rennes. On leur a pris trop d'énergie en travaillant fort."

Lui qui souhaitait "se qualifier avant la prolongation" avait pourtant décidé d'innover au coup d'envoi en lançant Germain et Kostas Mitroglou dans un système en 4-4-2. Or, si le Marseillais a été trop souvent fantomatique, le Grec au visage cerné a produit une prestation encore plus indigne, donnant la curieuse impression d'avoir passé la nuit précédente au Baletti. Les supporters olympiens ne l'ont d'ailleurs pas raté à sa sortie, quand Thauvin a pris sa place (59), en lui réservant une vigoureuse bronca.

Ce que n'a pas apprécié "RG" : "Il a juste eu une situation où il aurait certainement dû jouer en une touche. Mais il a fait un match correct, pas moins bon que les autres. Ce n'est pas comme ça qu'on donne confiance à un joueur de l'OM. Je vous l'ai dit : qu'il s'appelle Mitroglou ou autre, ce joueur-là doit faire un travail différent car il est victime d'un contexte compliqué. Je pense qu'il souffre, ça me paraît logique", pointait-il, précisant qu'il fallait "revoir" cette association.

"Il faut féliciter Valenciennes, une équipe qui a joué crânement sa chance et qui était bien organisée en fermant l'axe", concluait Garcia, désormais tourné vers le prochain déplacement en Bretagne. Car finalement, en ce week-end d'Épiphanie, la qualification de l'OM n'était pas si galette.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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Pour lui, ça veut dire Beaucoup

JORDAN AMAVI Le latéral gauche a sauvé l'OM en inscrivant son tout premier but sous le maillot blanc.

Il n'avait plus connu cette joie depuis le printemps 2015. Jordan Amavi portait alors le maillot de son club formateur, l'OGC Nice, et avait égalisé face à Lens (dans une rencontre finalement remportée 2-1 par les Aiglons). Le latéral gauche olympien n'avait par la suite plus fait trembler les filets en compétition officielle. Que ce soit sous la tunique d'Aston Villa durant les deux saisons suivantes (il a longtemps été blessé), ou celle de l'OM, depuis son arrivée l'été dernier.

Le Toulonnais d'origine a retrouvé le chemin du but, dimanche, à la 103e minute d'un match franchement enquiquinant, se transformant en sauveur surprise d'une escouade phocéenne inoffensive jusqu'alors.

On attendait beaucoup du tandem Germain-Mitroglou, aligné par Rudi Garcia dans un 4-4-2 encore jamais vu au coup d'envoi. Le premier a tout raté, ou presque. Le second a davantage ressemblé à un santon qu'à un attaquant. Et il a donc fallu que le Varois de 23 ans passe par là pour offrir la victoire à son équipe en prolongation. À la réception d'un centre de Njie, il ne se posait pas de question et trompait la vigilance de Perquis du pied droit. Un soulagement.

Les supporters espéraient évidemment mieux comme entrée en matière pour 2018. Mais l'OM a son billet pour les 16es de finale en poche et c'est là l'essentiel. Dans quelques semaines, beaucoup ne se souviendront d'ailleurs que d'une chose : ce premier but de Jordan Amavi. "On a l'impression qu'il a marqué en demi-finale de Ligue des champions !", a, du reste, plaisanté son pote Valère Germain.

"Ce sont les jaloux qui disent cela, mais ce n'est pas grave", a rétorqué le héros de l'après-midi en se marrant. N'y voyez évidemment aucune animosité : dans le vestiaire, tout le monde a fêté comme il se doit ce but de la libération.

"Ça fait énormément plaisir. J'ai donné la victoire à mon équipe, c'est magnifique, a renchéri le défenseur. Ce n'est pas le plus beau des buts, mais tant mieux. On aurait pu éviter d'aller en prolongation, mais marquer à ce moment-là, ça fait du bien au moral."

Thauvin : "Merci Jordan !"

Sa joie partagée avec les aficionados du virage Sud contrastait en tout cas avec son état physique au coup de sifflet final."J'étais vraiment fatigué, je vais faire le nécessaire pour bien récupérer", a-t-il reconnu avant de rappeler que "(s)on boulot est d'abord de défendre".

Ce qu'il réalise avec aisance. Comme l'a justement expliqué Florian Thauvin."Il nous fait énormément de bien. Il s'est rapidement adapté, il est bon et il marque un but qui nous donne la qualification. Merci Jordan !" Et l'international de rajouter : "Il court tout le match, toujours au même rythme, on a l'impression qu'il n'est jamais fatigué. Ça doit être compliqué pour les attaquants adverses, il défend, il attaque... C'est avec des joueurs comme lui qu'on progresse à l'entraînement."

Un avis partagé par Adil Rami : "J'aime beaucoup Jordan ! On a une histoire entre nous qu'on racontera, je l'espère, en fin de saison. Il a le profil type du latéral gauche rapide et technique."

Le but de dimanche après-midi lui permettra sans doute de franchir un nouveau cap. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour lui, ça veut dire beaucoup...

Auteur : Alexandre Jacquin

 

 

 

 

 

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