OM1899.com

.Article de om.net

du 22 février 2018

 

Rendez-vous en huitièmes !

 Battu (1-0) à Braga, l'OM largement vainqueur à l'aller (3-0) à l'Orange Vélodrome, se qualifie pour les huitièmes de finale.

Largement battue jeudi dernier à l'Orange Vélodrome, l'équipe portugaise abordait ce match retour avec une composition modifiée sur la feuille de match et un visage bien différent sur le terrain.

Affichant leurs intentions d'entrée, les Portugais mettaient les Olympiens très rapidement sous pression.

Entreprenant, incisif, Braga espérait marquer un but assez tôt. Histoire d'y croire. C'est finalement à la demi-heure de jeu que Ricardo Horta trompait Yohan Pelé au bout d'un temps fort de son équipe (31e). Un avantage somme toute justifié et illustré par sept tirs durant ces trente premières minutes de jeu.

Mais dans le même temps, Luiz Gustavo et ses équipiers se procuraient des situations offensives que ce soit par Clinton Njie ou Lucas Ocampos, auteur d'un très bon match, qui laissaient transpirer que tout était possible.

Au repos, l'avantage des Portugais n'avait finalement pas évolué (1-0). Grâce à ce but de Ricardo Horta, Braga pouvait conserver le mince espoir de faire basculer le sort de cette opposition de son côté. Ce n'était pas sans compter sur les intentions olympiennes au retour du vestiaire.

Rudi Garcia modifiait son équipe avec plus d'impact et d'engagement en lançant Zambo dans l'entrejeu, zone dans laquelle ses joueurs s'étaient faits souvent déséquilibrés durant les quarante-cinq premières minutes.

L'OM prenait enfin le match en mains. Et mettait Matheus sous perfusion. Valère Germain (49e) par deux fois en moins d'une minute et Zambo (48e) rappelaient au héros du match aller qu'il devait demeurer vigilant et bien campé sur ses appuis.

Au fil des minutes, le scénario de la rencontre ne livrait pas de mauvaises surprises. Au contraire, Braga passait tout près de la correctionnelle quand Bouna Sarr, d'un centre précis, trouvait Hiroki Sakai pour une tête piquée dégagée par miracle par Matheus (63e) puis lorsque Lucas Ocampos proposait un duel décisif à ce même Matheus (68e) qui s'en sortait par bonheur.

Plus compact et entreprenant, l'OM frustrait son adversaire du soir qui vivait une deuxième période plus compliquée. Des deux côtés, les fautes se multipliaient tout comme les changements. Ferreira désirait reprendre le contrôle du jeu alors que Rudi Garcia, lui, incorporait un attaquant avec Flo Thauvin à la place Valère Germain (72e).

Mieux équilibré, l'OM restait solide (1-0) jusqu'au bout de la nuit portugaise sans pour autant mettre fin à cette succession de six défaites en sept déplacements en terre portugaise en compétition européenne. Qualifié, l'OM rejoint Lyon en huitièmes de finale de cette épreuve.

  Auteur : Antony Santiago

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Article de laprovence.com

du 22 février 2018

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Secoué en première période à Braga, l'OM assure l'essentiel : la qualification en 8es de finale de la Ligue Europa

Les Olympiens ont souffert en première période à Braga. Heureusement, la défaite n'a pas de conséquence sur la suite de la compétition pour la maison bleue et blanche

Le match : l'OM a (un peu) tremblé

Largement dominés en première période, les Olympiens ont concédé de nombreuses occasions franches. Mais heureusement pour l'OM, la maladresse des attaquants portugais ne leur a pas permis de faire véritablement douter la formation de Rudi Garcia. C'est finalement Ricardo Horta qui a ouvert le score après plus d'une demi-heure de jeu. À la conclusion d'un superbe mouvement collectif, le milieu de terrain de Braga a placé une reprise de volée à bout portant qui n'a laissé aucune chance à Yohann Pelé (1-0, 32e).

Dès le retour des vestiaires, Rudi Garcia a modifié ses plans. Exit Clinton Njie - trop discret en première période - et place à l'entrée en jeu de Frank Anguissa. Le Camerounais a alors apporté sa puissance physique en seconde période et l'OM a repris le jeu à son compte. Mais l'inefficacité de l'attaque olympienne a maintenu un semblant de suspense jusqu'aux dernières minutes de la partie.

Le joueur : Luiz Gustavo (6,3/10)

Sans son maître à jouer brésilien, l'OM n'affiche pas du tout le même visage. Même s'il n'a pas été décisif, son emprise sur le jeu olympien est indéniable. Il a été présent sur plusieurs moments chauds dans la surface de réparation olympienne. Indispensable !

La question : quel adversaire pour l'OM en 8es de finale de la Ligue Europa ?

Arsenal, le Milan AC, l'Atlético de Madrid, le Borussia Dortmund, la Lazio Rome... ou encore l'autre club français encore en lice en Ligue Europa, l'Olympique Lyonnais. L'OM peut tirer l'une de ces grosses cylindrées demain en milieu de journée (13h) lors du tirage au sort des 8es de finale de la Ligue Europa à Nyon. Du lourd donc ou du un peu moins lourd également... Le suspense reste entier jusqu'à demain 13h.

La décla : "On peut penser à dimanche" (Rami)

L'esprit déjà tourné vers le Clasico de dimanche face au PSG, le défenseur olympien Adil Rami s'est exprimé au micro de Bein Sports après le coup de sifflet final : "On avait en tête de jouer haut, de presser, de marquer pour gagner ce match-là. Psychologiquement c'est embêtant, c'est une épine dans le pied car on voulait continuer sur notre lancée, gagner tous nos matches. Maintenant, l'essentiel est fait, on est qualifiés, on peut penser petit à petit à dimanche."

Le chiffre : 1

Comme la première défaite de l'OM en 2018 toutes compétitions confondues. Les Olympiens vont enchaîner avec un double Clasico (dimanche en Ligue 1 et mercredi en quarts de finale de la coupe de France).

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 23 février 2018

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En huitièmes sans trembler

Un OM beaucoup moins convaincant a conservé son avantage à Braga

Voilà, c'est fait, l'OM est en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Certes, après une nouvelle défaite en territoire portugais où le club marseillais n'a jamais gagné, mais l'avance prise à l'aller s'est révélée suffisante comme on pouvait l'imaginer. On va pouvoir rêver à Moscou, Milan, Dortmund ou Bilbao pour espérer des affluences un peu moins rachitiques au Vélodrome.

On ne peut pas dire que l'OM aura poinçonné son ticket dans la facilité, mais au moins il l'a fait, sans véritablement trembler et en laissant l'espoir s'évanouir peu à peu dans le camp adverse après quelques illusions.

En premier lieu, ce n'était pas du tout la même équipe de Braga. Mais cela, on s'en doutait avant le match, tant la meilleure équipe portugaise après les trois grands (Benfica, Sporting et Porto), avait été indigne de son niveau la semaine dernière au Vélodrome. Or, l'OM n'étant pas non plus aussi mordant que le jeudi précédent, la première période tourna assez vite à l'avantage de Braga en termes d'occupation du terrain et de possession de balle.

L'OM manquait trop de conviction et d'esprit de décision dans ses actions offensives pour mener à leur terme des échanges techniques souvent intéressants, notamment avec Lopez, mais gâchés à plusieurs reprises par des hors-jeu de Njie, par des tergiversations, des conduites de balle trop longues de Ocampos et pas assez de frappes.

Deux petits ponts, de Lopez et de Njie en moins de cinq minutes de jeu, mais pas un essai au but avant la 24e minute et une reprise de la tête croisée de Njie sur un centre de Sarr. Symbolique d'un jeu trop stérile devenant gestion plan-plan au fil des minutes.

Et aussi Secoué en première période à Braga, l'OM assure l'essentiel : la qualification en 8es de finale de la Ligue Europa

Un seul but de Horta

Si Braga était resté maladroit à l'image de Hassan simulant une faute dans la surface et récoltant un avertissement, alors qu'un bon centre l'avait trouvé seul et bien placé, cette retenue olympienne n'aurait pas prêté à conséquence, comme sur ce tir d'Eduardo Wilson partant trop haut après une perte de balle de Sakai. Mais à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler...

Moralement, la série de coups de pied arrêtés de la demi-heure de jeu, avec les montées de Raul Silva surveillé par Rolando et les dégagements de la tête de Luiz Gustavo finit par convaincre Braga que la mission n'était pas impossible. Le but de Ricardo Horta est donc survenu comme une chose inéluctable au bout d'une belle action collective, d'un centre, d'une remise et d'une volée d'un milieu portugais laissé trop seul dans la surface.

La preuve d'un nécessaire réajustement et d'un ajout de tonus dans le jeu olympien est venue de l'apport d'Anguissa qui, en remettant la machine dans le sens de la marche, permit à Sanson d'avoir plus d'influence créatrice et procura de belles occasions à l'OM. Là encore, il faut distinguer la maladresse d'Ocampos, trop gauche balle au pied, des réflexes de Matheus, sauvant par deux fois son camp, d'abord sur une double reprise à bout portant de Germain, ensuite sur une tête plongeante d'un étonnant Sakai, les deux servis par un Sanson très précis.

De fait, malgré la volonté portugaise, le jeu s'équilibra et s'il n'y avait eu un dégagement au pied imprécis de Pelé pour procurer à Wilson une occasion contrée par Luiz Gustavo, rien de cadré ne vint menacer le gardien olympien, Braga s'éteignant peu à peu tandis que les chants des supporters marseillais nous envoyaient déjà à Paris...

Auteur : Mario Albano

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ANALYSE DE RUDI GARCIA

"Une bonne piqûre de rappel"

Retenez-vous la qualification ou êtes-vous chagriné par la défaite et la première période ?

Rudi Garcia : Nous avons eu deux visages. En première période, où nous avons été trop timorés, en manquant de détermination, notamment devant. En deuxième, c'était beaucoup mieux, on a montré le visage que l'on voulait, mais on n'a pas réussi à marquer. Nous avons pris un but avant la pause sur une belle action. Après, Braga n'a eu que deux situations : l'une sur un dégagement raté de Pelé et l'autre sur un contre consécutif à un coup franc mal joué. Nous avons eu les plus grosses occasions et nous aurions dû marquer sans un très bon Matheus.

Certains joueurs avaient-ils la tête à Paris ?

Rudi Garcia : Je ne pense pas. Certains ont été au niveau, d'autres non. Nous savions qu'ils allaient nous bouger et dans ces cas-là, il faut se mettre au niveau dans les duels. Ce n'est pas une question de taille ou de centimètres car Max' (Lopez) a fait un bon match, mais d'autres se sont fait prendre des ballons trop facilement. Je ne vais pas pouvoir aligner toujours le même onze, il va donc falloir que ceux qui jouent soient à la hauteur, ce qui n'a pas toujours été le cas (hier). Anguissa nous a fait énormément de bien, mais si d'autres veulent faire jouer la concurrence, à leur poste, il va falloir qu'ils s'améliorent.

Cette première défaite en 2018 contrarie-t-elle vos plans avant Paris ?

Rudi Garcia : Non. À la limite, c'est une bonne démonstration : quand on joue comme en deuxième période, on est performant et lorsqu'on joue comme en première, c'est plus compliqué. Une bonne piqûre de rappel. Le mot d'ordre maintenant va être de récupérer.

Justement, le scénario du match ne vous a-t-il pas coûté plus d'énergie que ce que vous espériez ?

Rudi Garcia : Si nous avions été meilleurs en première période, nous aurions pu mieux gérer, alors qu'il a fallu être attentifs jusqu'à la fin. Valère a quand même pu sortir, Bouna a tenu jusqu'au bout alors qu'il était grippé, mais j'aurais fait d'autres changements si tout le monde avait été performant avant la pause.

Souhaitez-vous éviter de longs déplacements en Russie ou Ukraine en huitièmes ?

Rudi Garcia : Nous avons un long marathon jusqu'à fin mars, donc, ce serait mieux d'éviter une fatigue supplémentaire. Après, pourvu que ce soit une belle affiche et qu'on voit un Vélodrome plein, contrairement aux seizièmes de finale.

Auteur : Mario Albano

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