OM1899.com

.Article de om.net

du 15 mars 2018

 

Qualification sans trembler !

 En s'imposant (2-1) grâce à deux buts de Payet (sur penalty) et Ocampos en deuxième période, l'OM n'a pas frissonné à San Mames et gagne son billet pour le tour suivant. Rendez-vous désormais en quart de finale !

Excepté la titularisation du Grec Kosta Mitroglou à la place de Valère Germain, Rudi Garcia alignait au coup d'envoi son équipe type avec par exemple les titularisations de Flo Thauvin, Luiz Gustavo, Adil Rami,Steve Mandanda ou encore Jordan Amavi.

Le coach olympien avait d'ailleurs rappelé lors de la conférence de presse de la veille, ses ambitions de jouer cette rencontre pour la gagner. Hors de question d'attendre et de s'appuyer sur les acquis de l'aller.

Ses joueurs avaient bien compris le message de l'entraîneur. Dès les premières minutes, l'OM mettait le pied sur le ballon et affichait sa supériorité technique collective et individuelle.

Une domination symbolisait par moments par plus de 73% de possession. Bilbao s'essayait au pressing, en vain. Trop de déchets. La première frappe était à mettre au crédit de Lucas Ocampos (7e) servi par Lopez qui profitait d'une talonnade intelligente de Flo Thauvin, mais Herrerin était présent.

Steve Mandanda, vigilant sur un coup franc de Benat (10e), passait une soirée plutôt sereine. Ce n'était pas le cas de son homologue basque qui était mis à contribution une nouvelle fois quand Payet, au terme d'un raid individuel relayé par Mitroglou, était bousculé dans la surface de réparation et obtenait un penalty justifié (37e) qu'il transformait lui-même (1-0). Logique. Soirée cauchemardesque pour l'entraîneur basque contraint de revoir sa copie et d'effectuer deux changements en moins d'un quart d'heure sur blessures (23e et 44e) et d'encaisser ce but à l'extérieur si redouté.

D'autant que l'OM prenait un avantage déterminant après le repos quand Amavi décalait Ocampos dont la frappe enroulée pied droit, trouvait le cadre du malheureux Herrerin (52e).

Avec ces deux buts d'avance, Rudi Garcia sortait Gustavo (55e) et Thauvin (66e) au profit d'Anguissa et Sarr.

Bibao, abattu, sortait de sa léthargie par à-coups comme sur cette frappe de Benat, détournée par la main ferme de Steve Mandanda (71e) ; le gardien olympien s'inclinait bien malgré lui, quelques minutes plus tard quand Williams réduisait l'écart d'une tentative chanceuse (74e, 2-1). Bilbao contraint enfin de terminer ce match à dix après qu'Aduriz ait été sanctionné d'un deuxième carton jaune. Bilbao, résigné et qui souffrait encore et toujours d'abord quand Ocampos, décidément dans tous les bons coups, voyait sa frappe repoussée par la transversale (78e) puis lorsque le tir croisé de Mitroglou était détourné de justesse en corner (80e). Et dans les arrêts de jeu, Hiroki Sakai lui aussi, tentait sa chance avec cette mine des vingt mètres, légèrement trop croisée (92e).

L'OM, fort de son avantage acquis jeudi dernier à l'Orange Vélodrome (3-1), n'a pas tremblé face une équipe basque moyenne, incapable de se hisser à la hauteur de ce rendez-vous européen (2-1). Rendez-vous en quart de finale.

Ce succès est le premier de l'histoire olympienne sur la scène européenne en Espagne.  

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Article de laprovence.com

du 15 mars 2018

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À Bilbao, l'OM n'a même pas tremblé pour valider son billet

pour les quarts de la Ligue Europa

Vainqueurs 2-1 sur la pelouse des Basques, les hommes de Rudi Garcia rejoignent les quarts de finale d'une coupe d'Europe, six ans plus tard

Le match : l'OM tout en maîtrise

Après le 3-1 du match aller, on savait que le premier but serait décisif pour la suite de la rencontre, ce jeudi soir, à San Mamés. Sur ce point, les Olympiens ont eu la bonne idée d'être réalistes. Sans se créer une multitude d'occasions, ils ont profité d'un bon travail de Payet, plein axe. Le Réunionnais a joué en relais avec Mitroglou avant d'être fauché par Lekue, obtenant un penalty logique qu'il transformait lui-même sans trembler (0-1, 38e). Avant cela, Aduriz avait eu l'occasion de redonner de l'espoir aux siens mais sa tête a flirté avec la transversale de Mandanda (26e).

En seconde période, les Basques ont essayé de pousser mais Ocampos a inscrit son quatrième but en une semaine en ponctuant son rush solitaire d'un somptueux enroulé du pied droit (0-2, 52e). Et ce n'est pas la réduction de l'écart par Iñaki Williams (1-2, 74e) qui a permis à Bilbao de reprendre espoir. Aduriz a été expulsé dans la foulée et l'OM a pu dérouler.

Le joueur : Ocampos inarrêtable

Quatre buts en une semaine. Ce n'est pas le bilan de Messi, mais bien celui d'Ocampos. Auteur d'un doublé jeudi dernier contre Bilbao, l'Argentin a ouvert le score dimanche soir à Toulouse, en Ligue 1. Ce jeudi soir, il a de nouveau marqué contre les mêmes Basques.

Toujours volontaire et hyperactif dans le couloir gauche, Ocampos est récompensé de ses efforts. Espérons que la réussite continue à lui coller aux basques.

La question : jusqu'où l'OM peut-il tenir ?

On le voit de plus en plus, c'était notamment criant contre Nantes. Les Olympiens commencent à tirer la langue. Tous. Pour y remédier, Rudi Garcia avait songé à mettre ses joueurs dans le formol et réclamé à jouer le lundi. Ce jeudi soir encore, même si le score n'a pas été impacté, on a vu Ocampos, Gustavo ou encore Amavi peiner physiquement. Au moins par instants.

Alors que le choc contre Lyon se profile dimanche soir au Vélodrome, les Olympiens seraient bien inspirés de s'imposer. Avec déjà cinq points d'avance sur l'OL, ils pourraient en compter huit au soir de la 30e journée. De quoi se permettre de faire tourner sur certains matches de Ligue 1 pour être à 100% en Ligue Europa. D'autant que pour certains comme Mandanda, Thauvin ou encore Rolando, la trève internationale ne sera pas synonyme de repos puisqu'ils seront sur le pont avec leur sélection.

La décla : "De bon augure pour la suite" (Payet)

"On a fait le boulot. On est qualifiés, je pense que c'est mérité sur les deux matches. On a réussi à mettre notre jeu en place et à marquer, deux fois. C'est rare qu'on arrive à faire un tel match à l'extérieur, c'est de bon augure pour la suite.

Ça va être un match de coupe d'Europe aussi face à Lyon. C'est bien de le préparer avec une victoire. On n'a pas eu de blessé non plus, c'est une bonne chose. Il faut rentrer récupérer. J'arrive à retrouver mes sensations, à être efficace et à mon poste c'est ce qu'on me demande."

Le tweet : des incidents en tribune

Les forces de l'Ertzaintza ont dû intervenir dans le parcage olympien pendant la rencontre. Un porte-parole a fait état de deux policiers blessés et d'un supporter marseillais interpellé. La seule ombre au tableau de cette soirée.

Le chiffre : 6

Cela faisait six ans que l'OM n'avait pas été présent en quart de finale d'une coupe d'Europe. En 2012, les Olympiens avaient été éliminés de la Ligue des champions à ce stade de la compétition par le Bayern Munich (0-2, 2-0).

Auteur : Benoit Vinstock

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 Article de La Provence

du 16 mars 2018

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 L'Europe leur va si bien

L'OM s'est brillamment qualifié pour les quarts de finale en s'imposant (1-2) à San Mamés, sur les terres de l'Athletic Bilbao. Un grand moment

Athlétique Olympique. Voilà comment aurait pu être rebaptisé l'OM hier soir à Bilbao. Rudi Garcia avait annoncé la couleur, mercredi, lors de la conférence de presse de veille de match : son équipe ne venait pas à San Mamés "pour jouer le 0-0 et rester dans (sa) surface de réparation". Qu'importent l'usure, la fatigue et l'accumulation des rencontres en cette fin d'hiver marathon, les Olympiens avaient l'intention de gagner ce retour. Histoire d'engranger de la confiance et, surtout, d'assurer au plus vite leur qualification pour les quarts de finale.

Ils l'ont donc fait. Et de fort belle manière. Dimitri Payet, d'abord, a superbement joué le coup sur l'ouverture du score. Le Réunionnais s'est appuyé sur Mitroglou, auteur d'une remise astucieuse, avant d'être fauché dans la surface. Il n'a ensuite pas tremblé devant Herrerin pour transformer le penalty (38). Un but d'avance à la pause, c'était le scénario idéal. Et comme deux, c'est encore mieux, Lucas Ocampos y est aussi allé de son magnifique coup de patte au retour des vestiaires (52). La messe était alors dite dans la cathédrale du football basque.

Une gestion des hommes parfaite

3-1 match aller, 2-0 pour l'OM avant l'heure de jeu : Rudi Garcia pouvait sourire sur son banc de touche. Et effectuer quelques changements stratégiques afin de préserver ses hommes clé avant la réception de Lyon, dimanche au Vélodrome. Luiz Gustavo a ainsi cédé sa place à Frank Anguissa (55), avant que Florian Thauvin ne soit, lui, remplacé par Bouna Sarr (67). En termes de gestion de l'effectif, on peut difficilement faire mieux... Hier, encore, l'ex-technicien de la Roma a montré son savoir-faire (lire aussi en page suivante). Il ne fut pas le seul dans le camp provençal : acclamé par les 703 supporters olympiens présents à San Mamés, Steve Mandanda s'est aussi distingué en détournant d'une main ferme un coup franc vicieux de Benat Etxebarria (72). Une envolée sublime de la part d'Il Fenomeno, surnom scandé durant plusieurs minutes par les hinchas de l'OM. Et que dire de Rolando, solide comme un roc quelques heures après avoir appris qu'il était rappelé en sélection portugaise quatre ans après son dernier match international ? Le Capverdien s'est montré au moins aussi rassurant qu'Adil Rami. De quoi faire largement oublier sa piètre prestation au Parc des Princes (3-0) voilà bientôt trois semaines.

L'OM dans le grand huit d'une compétition continentale, une première depuis 2012

La copie globale de l'escouade marseillaise aurait presque mérité un 10/10. Mais ce diable d'Inaki Williams - "un joueur de vitesse, d'espace, dynamique et magnifique", comme nous l'avait présenté Andoni Zubizarreta la semaine passée - est finalement passé par là pour réduire l'écart (74). Un but anecdotique qui n'a absolument rien remis en cause à peine plus d'un quart d'heure avant le coup de sifflet final. Il aurait alors fallu que les Leones en inscrivent quatre de plus par la suite pour chiper le précieux sésame des mains de Payet et sa bande.

Ce matin, l'OM fait donc partie des huit clubs qualifiés pour les quarts de finale de la C3. Un stade qui n'avait plus été atteint en coupe d'Europe depuis le printemps 2012, à la fin de l'ère Deschamps. Six ans : une éternité à l'échelle de la maison bleue et blanche. Steve Mandanda est d'ailleurs le seul rescapé de l'époque. Il saura rappeler à ses partenaires ce que les aventures sur le Vieux Continent représentent pour son club. Vu le match d'hier, ils semblent l'avoir compris...

Auteur : Alexandre Jacquin

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Le bon choix et un signe fort

Le Brésilien a finalement joué d'entrée, avant de sortir à 2-0, sans surcroît de fatigue

Nous nous demandions avant le match, comme beaucoup de gens ces dernières semaines, si Rudi Garcia allait faire souffler Luiz Gustavo, qui, aussi bien en championnat qu'en Coupe d'Europe, avait l'un des temps de jeu les plus élevés de la saison et dont le caractère indispensable dans le système olympien a conduit l'entraîneur de l'OM à ne jamais s'en passer. À quelques jours d'un OM-OL qui peut se révéler décisif, la question était d'autant plus légitime.

Il est facile, après le match de considérer que Rudi Garcia a fait le bon choix, parce que l'OM, non seulement s'est qualifié, mais a gagné. Ce qui ne lui était plus arrivé sur terrain adverse en coupe d'Europe depuis décembre 2015 à Liberec, face à un adversaire, il est vrai, bien plus modeste. Et ce qui ne s'était jamais produit en Espagne.

Mais la pertinence du coach va au-delà de ce simple constat. En alignant Luiz Gustavo, il a envoyé un signe fort, d'entrée. Aux adversaires, au club, aux joueurs olympiens : il voulait s'imposer et démontrer que lorsqu'il affirme vouloir jouer cette Ligue Europa à fond, ce ne sont pas des effets de manche, mais la réalité.

De fait, si le roulement a parfois donné des signes de faiblesse pendant la phase de poule, avec les défaites à Salzbourg et Guimaraes ou le nul de dernière minute à Konya, il est certain que pour les joueurs choisis eux aussi hier, et notamment Maxime Lopez ou Kostas Mitroglou, il était plus motivant d'évoluer dans la "grosse" équipe (pour reprendre les propres termes de l'entraîneur après le premier match à Paris) que dans des onze de départ affaiblis, des équipes bis.

Le Brésilien est sorti à l'heure de jeu

Le risque, évidemment, était de fatiguer le Brésilien (mais aussi l'inoxydable Adil Rami qu'Aymen Abdennour ne peut pas vraiment remplacer aujourd'hui) ou l'increvable Lucas Ocampos. Lequel, effectivement, a pris sa dose habituelle de coups tout en marquant un nouveau but (presque deux...), comme Florian Thauvin, moins matraqué qu'à l'aller (et moins dangereux), qui a pu, au moins, retrouver le terrain.

Mais le Brésilien, dans une équipe qui a vite ouvert le score et maîtrisé les débats, n'a pas eu à forcer son talent. Aidé par un Maxime Lopez hyperactif, il a rayonné dans sa zone, sans dépenser trop d'énergie, jouant de son corps et de son expérience pour conserver le ballon, le faire tourner et contribuer au succès de l'OM. Le meilleur moyen d'éviter la fatigue était d'assurer au plus vite la qualification. Le deuxième but, signé Ocampos en début de seconde période a permis d'activer la deuxième partie du plan : Luiz Gustavo est sorti, frais comme un gardon, à 2-0 et il a pu en garder sous la semelle pour Lyon.

Rudi Garcia a réussi son coup, de A à Z...

Auteur : Mario Albano

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