OM1899.com

.Article de om.net

du 03 mai 2018

 

En finale !

Poussés dans leurs derniers retranchements face à des Autrichiens qui ont remonté les deux buts du match aller, les Olympiens ont marqué, par Rolando, le petit but nécessaire pour accéder à la finale de l'Europa League.

Les Olympiens ont abordé la demi-finale retour avec les deux buts d'avance inscrits à l'aller. Par rapport au match à l'Orange Vélodrome, Rudi Garcia a fait confiance à la même équipe, à l'exception de Mitroglou, blessé et remplacé par Valère Germain. Qualifiés au coup d'envoi, les hommes de Rudi Garcia ont essentiellement tenté de contenir les assauts autrichiens. Une mission qu'ils ont parfaitement rempli jusqu'à la pause. Dabbur et Gulbrandsen ont été muselés les rares offensives autrichiennes avec envie et agressivité de la part des joueurs de Salzbourg. Les hommes de Marco Rose, bien en place et bien organisés, ont empêché l'OM de construire son jeu. Cela a donné une première période plutôt pauvre en occasions, même sur les coups de pied arrêté. A la récupération, les Autrichiens ont bien essayé de se projeter rapidement vers l'avant mais la défense olympienne veillait au grain et les opportunités étaient rares.

Dominés dans la majeure partie de la première période, les Marseillais ont attaqué la seconde période de la bonne manière en essayant de faire douter les locaux. Ocampos était tout près de débloquer la situation mais l'Argentin manquait le cadre. Tout comme Germain, idéalement servi par Payet, sur un contre rondement mené. Mais les Olympiens n'ont pas su profiter de leur temps fort et Haidara est venu réveiller l'enceinte autrichienne avec une percée dans la défense marseillaise et une frappe qui a trompé Pelé. Mis en confiance par l'ouverture du score, Salzbourg se montrait dangereux et se mettait dans le bon sens alors que l'OM doutait. Les attaques autrichiennes étaient plus tranchantes et Schlager tentait sa chance, Sarr contrait le ballon mais cela trompait le portier marseillais.

Le score était désormais de 2-2 sur les deux matchs. Les Marseillais se portaient enfin à l'attaque. De la tête, Thauvin, servi par Payet, trouvait la transversale. Le match prenait alors une autre tournure : le premier à marquer prendrait une belle option sur la qualification pour la finale. L'OM prenait enfin le dessus dans la partie après avoir un connu un trou. Ils se procuraient des occasions mais butaient sur la défense adverse. L'arbitre oubliait de siffler une main de Caleta-Car dans les dernières minutes de jeu. Les dernières secondes étaient partagées et la tension était à son apogée mais rien n'était marqué... La prolongation devait peut-être départager les deux formations.

Dès les premières minutes de la prolongation, Zambo Anguissa tentait une volée de loin qui passait de peu à côté. Sur un corner, Pelé sauvait l'OM sur une tête surpuissante de Caleta-Car. Dabbur ne trouvait pas le cadre, Gustavo de loin non plus. Le temps passait dans la prolongation et jouait en faveur des Autrichiens. Sur une frappe lointaine de Zambo Anguissa, déviée par Ocampos, l'arbitre donnait corner à l'OM. Payet le tirait et trouvait Rolando, entré quelques minutes auparavant. Du pied, le défenseur poussait la balle au fond des filets. Ce petit but sur le premier tir cadré de l'OM de la rencontre était importantissisme puisqu'il envoyait l'OM en finale de l'Europa League à Lyon face à l'Atletico Madrid.

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Article de laprovence.com

du 03 mai 2018

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Rolando a envoyé l'OM au paradis : les Olympiens sont en finale

Rolando a envoyé l'OM au paradis : les Olympiens sont en finale

En proie au doute après avoir été poussé en prolongation par Salzbourg, les Olympiens ont profité d'un but du Portugais dans les dernières minutes pour se qualifier pour la finale

L'OM est en finale de la Ligue Europa ! Au bout du suspense, les hommes de Rudi Garcia ont écarté Salzbourg. Ils joueront la finale à Lyon, la cinquième de l'histoire du club sur la scène européenne.

Faux rythme et ennui

Après une bonne entame de match, les Olympiens ont petit à petit reculé sans pour autant concéder trop d'occasions même si Pelé a dû s'employer sur une frappe de Gulbrandsen et un centre dangereux d'Haidara. Les Autrichiens n'affichaient pas un niveau digne d'inquiéter les troupes de Rudi Garcia. Sur les coups de pied arrêtés de Payet, ils auraient même pu ouvrir le score mais ils ont manqué d'inspiration dans la finition.

Frayeur et folie

En seconde période, la rencontre est devenue folle ! Sur une percée improbable d'Haidara, les Autrichiens ouvraient le score et commençaient à croire au miracle (1-0, 53e). Encore plus dix minutes plus tard lorsque Sarr trompait son propre gardien à bout portant en détournant une frappe de Schlager (2-0, 65e). S'en suivait une demi-heure irrespirable parsemée de décisions arbitrales litigieuses. Les Olympiens ont réclamé un penalty pour une main que l'arbitre a jugée involontaine. Quelques minutes plus tard, la situation inverse se produisait dans les seize mètres de Pelé. Toujours rien. La fin de match a finalement débouché sur une prolongation.

L'OM au paradis

La fatigue et la pression ont alors rendu les gestes plus imprécis et il s'en est fallu de peu pour que Caleta-Car profite d'une erreur de marquage. Seul au point de penalty, il voyait sa tête repoussée in extremis par Pelé sur sa ligne. C'est finalement Rolando, en super sub, qui a délivré l'OM sur un énième corner de Payet. Ils l'ont fait ! Malgré les contestations des Autrichiens car il n'y aurait jamais dû y avoir de corner, les Olympiens disputeront la finale de la Ligue Europa le 16 mai prochain à Lyon.

Auteur : Benoit Vinstock

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 Article de La Provence

du 04 mai 2018

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 Arrachée de haute lutte

C'est en prolongation que l'OM, sur un but de Rolando, a marqué le but de la qualification pour sa cinquième finale européenne

Voilà, c'est fait ! Lyon verra l'OM disputer sa cinquième finale de coupe d'Europe, après 1991, 1993, 1999 et 2004. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette conquête se sera faite de haute lutte. En position favorable après le match aller, le club marseillais a failli tout perdre au milieu de la seconde période, quand Salzbourg est revenu à sa hauteur sur l'ensemble des deux matches, à 2-2.

Après une victoire un peu heureuse à Marseille qui avait révélé une équipe autrichienne meilleure qu'on ne l'avait vue en phase de poules, l'élimination a eu quelque chose d'inéluctable pendant quelques minutes. Mais cet OM a du caractère, on l'a dit et redit, écrit et réécrit cette saison. Au moment où il semblait au plus mal, il s'est révolté. On regrettait amèrement les deux occasions nettes, coup sur coup des 46e et 48e minutes : centre un peu long de Germain pour Payet, tir d'Ocampos dans le petit filet et surtout centre de Payet et volée plat du pied de Germain, trop croisée. Un but aurait peut-être assommé Salzbourg. Mais on était loin du compte.

Il aura fallu passer par toutes les émotions pour atteindre la 115e minute et un corner tout aussi heureux que celui qui avait valu à Boli de marquer à Munich en 1993. Corner que les Autrichiens contesteront encore longtemps. Toujours est-il que Rolando, d'un plat du pied habile, l'aura transformé en passeport pour la finale. Après cent vingt minutes d'une folle intensité.

Tension avant de craquer

Une mi-temps de tension, de crispation que les Olympiens avaient entamée pied au plancher dans le camp adverse, se servant de leur coup d'envoi de type rugby (on trouve une bonne touche dans les 22 d'en face) pour mettre la pression pendant une minute. Mais sans en profiter pour mettre une frappe, attendant un coup franc de Payet pour voir Rami et Ocampos rater leur reprise confuse au deuxième poteau.

Malheureusement, cette occupation du territoire et cette dynamique n'allaient pas durer, loin s'en faut, le match devenant dès lors ce que la logique voulait : une course-poursuite effrénée des Autrichiens derrière leurs deux buts de retard. Tout est monté en régime : l'engagement de l'équipe de Rose (avec une préférence pour les tampons sur Morgan Sanson) ; les coups de boutoir réguliers sur le flanc gauche de la défense olympienne où Ocampos doublait Amavi, pour contenir à la fois Lainer et Haidara, auteur de deux centres aériens plutôt maîtrisés par Pelé ; et enfin l'enthousiasme du public, sentant son équipe capable de faire rompre l'OM.

Dans un premier temps, jusqu'à la pause, cela s'est limité à ses incursions, des poussées, des centres, un carton jaune à Sarr, à la limite du rouge pour avoir bloqué Ulmer qui entrait dans la surface. Mais avec un seul véritable tir dangereux, celui de Dabbur à la 13e minute, capté puis relâché par Pelé. Ça s'est nettement gâté après la pause.

Les exploits de Pelé

Dans cette période, généralement néfaste pour l'OM (c'est juste après la pause que Lyon, par deux fois, Monaco à Marseille, le PSG au Parc, avaient marqué...), l'OM aurait fort bien pu s'écrouler sous la poussée, après le premier but d'Haidara qui risquait d'ouvrir les vannes, tant sa percée plein champ, se jouant des obstacles Sanson, Lopez, Gustavo, était impressionnante. De fait, le 2-0, après un tir de Ramalho difficilement repoussé par Pelé, arriva logiquement, mais après des glissades de Gustavo et Rami, puis un tir de Schlager dévié par Sarr.

Or, ce sont à la fois l'entrée d'Anguissa et le caractère qui auront poussé l'OM vers la prolongation, même s'ils ont tout fait pour l'éviter, un coup de tête de Thauvin voyant la transversale repousser le ballon et un autre de Njie étant dévié au dernier moment en corner. Et que dire de cette main de Calata-Car sur un centre de Thauvin ?

Il faudra donc la prolongation, quelques frayeurs et un nouvel exploit de Pelé pour attendre la délivrance signée Rolando. Magic!

Auteur : Mario Albano

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Rolando magique !

Le Portugais a surgi en fin de prolongation pour réduire l'écart et offrir la qualification à l'OM. Grandiose

Les supporters olympiens appellent cela "l'hystérie collective". Les South Winners pourraient même breveter l'expression puisqu'ils en sont à l'origine. Hystérique, cette soirée l'a véritablement été. Menés 2-0, poussés dans leurs ultimes retranchements par le terrible rouleau compresseur autrichien, Payet et ses partenaires ont dû patienter fébrilement jusqu'à la fin de la seconde période de la prolongation pour voir surgir un sauveur nommé... Rolando Jorge Pires da Fonseca. Quelle (belle) histoire !

Comme à l'Olympiastadion de Munich, le 26 mai 1993, l'OM venait d'obtenir un corner qui n'avait sans doute pas lieu d'être. Dimitri Payet se chargeait de le tirer. Le Capverdien reprenait le cuir sans se poser de question et trompait la vigilance de Walke, pas franchement inquiété jusqu'alors. Une délivrance, un soulagement. Et surtout un cri du coeur, celui de tout un peuple uni sous la bannière bleue et blanche, de Marseille à Salzbourg, de la France à l'Autriche, du Vieux-Port à la Red Bull Arena. C'est justement là, dans ce stade situé à la sortie de la cité de Mozart que la troupe de Rudi Garcia a joué la symphonie la plus marquante de l'ère McCourt-Eyraud. Pas la plus belle sur le plan footballistique, mais la plus chargée en émotions, sans le moindre doute.

Rolando a alors couru vers la colonie de fidèles de l'OM en transe. Un moment de pure folie, d'extase. Il ne restait alors qu'une poignée de minutes à jouer, mais la messe était dite pour les taureaux du Red Bull, sonnés comme des cloches.

Soudain, l'ensemble des Olympiens a donc sprinté vers le héros du soir. Un sauveur que l'on n'avait pas vu venir. Entré à la place de Morgan Sanson quelques minutes auparavant, il devait surtout permettre à Luiz Gustavo, encore aligné derrière au coup d'envoi, de remonter d'un cran. Il a donc fait bien mieux que ça ! Tout un paradoxe, d'ailleurs, puisque Rolando, l'un des éléments clé de l'OM avant sa blessure du mois de mars (au tendon d'Achille) reprend tout juste la compétition.

La revanche du mal-aimé

Imaginait-il inscrire ce but qui va inévitablement compter dans l'histoire de l'Olympique de Marseille ? Rudi Garcia savait également que sa présence dans la surface, en toute fin de partie, pouvait être précieuse sur les coups de pied arrêtés. L'ancien technicien de la Roma a donc eu raison. Encore une fois.

Ce n'est peut-être pas un hasard si c'est justement l'ex-défenseur de Porto, vainqueur de la Ligue Europa en 2011, qui permet à l'OM de se qualifier pour la finale. Cette saison 2017-18 est en effet celle des retournements de situation(s). La revanche de Rolando, mal-aimé à son arrivée dans la cité phocéenne (allez savoir pourquoi), est source de plaisir. Lui qui a tout connu, et notamment des crises assez surréalistes depuis sa signature dans les dernières heures du mercato estival 2015, méritait bien cela.

En fin de bail dans un mois, il pourrait d'ailleurs prolonger son aventure dans la cité phocéenne. S'il y a encore un doute là-dessus, son but venu du ciel étoilé le lèvera probablement. À moins, bien sûr, que les aléas des coulisses du football ne s'en mêlent. Mais c'est une autre histoire. L'ordre du jour, c'est ce sésame obtenu pour la finale face à l'Atlético de Madrid grâce un défenseur de 32 ans : Mister "Rolando magique" !

Auteur : Alexandre Jacquin

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La furie de la foi

Retour sur une journée forte en émotions pour les 1 455 supporters de l'OM

Ils étaient venus, ils étaient tous là. Et les 1 455 supporters du plus fada des clubs français se souviendront encore longtemps de cette douce soirée qui aura vu leur OM décrocher son billet pour la finale de Ligue Europa.

Heureusement d'ailleurs que les fans du club olympien ont commencé à arriver hier, dans la matinée, dans la cité de Mozart (transformée en cité de Mozer). Sans eux, entre les cars de touristes asiatiques et les autochtones en culottes de peau, il fallait avoir une imagination débordante pour deviner que la très calme ville autrichienne était le théâtre, le soir-même, d'une demi-finale de coupe d'Europe !

La température est montée tout au fil de la journée dans les rues du Château de sel. Des Fanatics au CU84, en passant par les South Winners, les Dodger's, les Yankee et les Amis de l'OM, ainsi que le Handifan, ils se sont rassemblés à différents endroits du centre historique en attendant le départ pour la Red Bull Arena. Sous un beau soleil, toutes les générations de fans marseillais, venus de toute la France et un peu plus, ont pu profiter des terrasses pour se mettre en jambes dans une ambiance bon enfant. Tous les chants de la fabrique à tubes olympienne y sont passés. Forcément, "Jean-Michel Aulaaaas", qui accueillera la finale de la C3 dans son formidable outil du Parc OL le 16 mai, a eu droit à son hymne entêtant.

Fumigènes et pétards étaient aussi de la partie dans ce magma de passion

Vers 17h, alors que le ciel autrichien faisait des caprices et déversait ses premières larmes du séjour, les fadas de l'"Ohème", eux, donnaient le coup d'envoi de la marche jusqu'au stade. Un cortège coloré et bruyant, rassemblé derrière la banderole "Marseille", fortement encadré par les forces de l'ordre et les stadiers de l'OM et suivi de près par un hélicoptère, qui, durant près de deux heures, a battu la mesure au rythme des tambours à la gloire du seul et unique club français à avoir remporté la C1. Fumigènes et pétards étaient aussi de la partie dans ce magma de passion, où les torses nus étaient légion. Arrivés dans l'enceinte, sise dans le quartier de Wals-Siezenheim, ils ont pris possession de leur parcage en plusieurs vagues. Pendant que la majeure partie du contingent se postait derrière les bâches des groupes, saluant Maxime Lopez et sa bande à leur arrivée pour la reconnaissance du terrain, d'autres tapaient le ballon à l'extérieur. Les décibels ont grimpé lorsque Dimitri Payet et les siens ont débarqué pour l'échauffement.

Dans un joyeux vacarme, drapeaux et gorges déployés, ils ont donné le "la" de la soirée alors que la sono crachait "Eye of the tiger". C'était le moment pour eux de se vêtir (momentanément) de bleu et de blanc, de lever leurs majeurs et de monter en pression jusqu'à l'entrée des deux équipes. Avec un déluge de fumigènes et de pétards, dont une dizaine lancée sur le terrain. Là, dans la cocotte-minute autrichienne, garnie par 29 520 spectateurs en délire, l'ascenseur émotionnel pouvait se mettre en marche. Jusqu'à la délivrance du but de Rolando. "Jean-Michel Aulaaaas, Jean-Michel Aulaaaas, on va tout casser chez toi !", reprenaient-ils en choeur avant de communier avec les joueurs et le staff.

En route pour Lyon !

Auteur : Jean-Claude Leblois

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