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Article om.net

du 22 décembre 2018

L'OM et Angers se quittent dos à dos ce soir au stade Raymond Kopa, dans le dernier match de l'année 2018.

Jusqu'au bout

Rudi Garcia change ses plans à la pause. Lucas Ocampos et Bouna Sarr entrent. Angers logiquement recule de plusieurs mètres pour préserver son avantage, quitte à souffrir...

Au final le coaching paie. Bouna Sarr égalise de la poitrine dans la surface de réparation, sur un centre puissant de Florian Thauvin (84). Angers subi et les assauts olympiens se multiplient. Malheureusement sans succès. l'OM termine l'année 2018 sur un match nul et reste dans la course au podium pour la fin de saison. Les Olympiens y ont cru jusqu'au bout, en restant longtemps en vie dans le match grâce à un Steve Mandanda des grands soirs.

Un premier acte sans saveur

Première période compliquée dans cette dernière partie de l'année 2018 pour les Olympiens. Le jeu a été à clairement en la faveur des joueurs angevins. 10 tirs pour Angers contre 0 pour l'OM à la pause, la statistique parle pour elle. 12e minute de jeu, la parade réflexe salvatrice de Steve Mandanda en face à face avec Reine-Adelaïde pose le décor. Le portier olympien, pour sa 500e, va avoir du boulot dans cette première moitié de rencontre. Le poteau de Capelle peu de temps plus tard (18e), n'est qu'un nouveau avertissement avant l'ouverture du score par Bahoken (36e). Sur un centre en provenance du côté droit, l'attaquant angevin place sa tête à bout portant pour prendre l'avantage.

Mandanda en mode 500

Steve Mandanda est entré une nouvelle fois, ce soir, un peu plus dans la légende du club olympien. Outre par sa prestation de grande classe sur plusieurs coups (12e, 65e), le dernier rempart de l'OM a disputé sa 500e partie sous les couleurs bleues et blanches, toutes compétitions confondues. Un chiffre révélateur de l'importance de "El Fenomeno" depuis son arrivée en provenance du Havre à l'été 2007. Champion de France, triple vainqueur de la Coupe de la Ligue et double vainqueur du trophée des Champions, Steve Mandanda est et restera pour toujours une icône de l'Olympique de Marseille.

Retour en janvier

Fin de l'année 2018 pour les Olympiens après ce match au stade Raymond Kopa.

Une année riche en émotions fortes pour les supporters et protagonistes du club marseillais, avec notamment cette cinquième finale européenne dans son histoire, disputée en mai dernier. L'OM reviendra dans quelques semaines, début janvier, plus précisément le dimanche 6 en Coupe de France contre Andrézieux.

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Article de La Provence

du 23 décembre 2018

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La moitié du boulot

L'OM a failli sombrer en première période et a bien réagi en seconde, évitant une nouvelle défaite, face à Angers, affaibli et qui gagne rarement

L'OM a enfin réagi, a enfin réussi à ne pas perdre. Maigre, voire squelettique consolation, au regard d'une première moitié de match honteuse, sauvée après la pause, à la fois par les changements très judicieux de Rudi Garcia, le sang neuf apporté par Bouna Sarr, par le repositionnement de Florian Thauvin avant-centre mais aussi par l'effondrement physique d'une équipe angevine qui n'avait plus joué depuis près de trois semaines et qui était privée de trois titulaires. Et puis, avec tout le respect que l'on doit au Sco, ce n'était qu'un candidat au maintien...

Alors, oui, l'OM a pris un point et peut regretter de ne pas avoir réussi à en arracher deux de plus dans les dernières minutes. Oui, le comportement des joueurs, emmenés par un Morgan Sanson, remonteur de ballons et de pendules exemplaire, a été honorable. Mais n'oublions pas qu'à la pause, c'est 2 ou 3-0 que l'OM aurait pu se trouver mené et que sans les réflexes de Steve Mandanda, même en seconde période, Angers aurait pu aggraver le score. L'OM part en vacances en évitant une défaite de plus mais semble encore loin de la guérison...

Du ronron sans éclat, marqué du sceau du fatalisme

Les premières périodes ont souvent laissé des regrets aux Olympiens. Occasions manquées, gâchis. Hier, c'est le Sco qui est rentré aux vestiaires en laissant le sentiment qu'il était mal payé et que cet OM rarement aussi mauvais pendant les 45 premières minutes (et pourtant, dans ce domaine, les Olympiens se sont souvent surpassés), était bienheureux de ne se retrouver mené que 1-0.

La première période contre la Lazio et à Nîmes avaient été vraiment mauvaises mais hier elle fut honteuse. Une mi-temps de tricheurs dans l'engagement, le replacement, chacun faisant trop souvent semblant de lutter, se contentant d'une circulation de balle intéressante, une possession longtemps supérieure, mais d'une stérilité navrante et assez symptomatique du manque d'investissement de chacun, du manque d'initiative. Du ronron sans éclat, marqué du sceau du fatalisme.

Ce match-là, l'OM l'aurait gagné la saison dernière

Le but angevin est assez significatif. Pas parce que Steve Mandanda est resté scotché sur sa ligne, ne sachant pas au départ si la reprise serait croisée ou pas, mais plutôt parce que le déroulement de l'action avait vu des Olympiens spectateurs des échanges de balle angevins, jusqu'à un une-deux où Amavi, trop éloigné de Bamba, allait laisser son adversaire centrer pour Bahoken, sautant devant un Rami ne sautant pas, qui marquait de la tête. Ce n'était que justice, car Capelle avait tiré sur un poteau et Mandanda avait sauvé son équipe seul devant Bahoken.

La seconde période nous aura donc livré un OM transfiguré, égalisant très logiquement sur une action initiée et conclue par Sarr, fût-ce d'une reprise peu académique de la poitrine, sur un centre de Thauvin. Ce match-là, l'OM l'aurait gagné la saison dernière. Peut-être qu'un changement de plus aurait transformé Germain ou Radonjic en héros. Mais plus sûrement, c'est Ocampos, servi par une remise en retrait de Thauvin, véritable avant-centre utile, qui aurait dû marquer. Plus que Thauvin lui-même ou Payet, sur un tir ou une pichenette venus du côté gauche.

N'en demandons pas trop, même si aujourd'hui les points sont indispensables et qu'il en manque trop. L'OM s'en sort bien. Ce n'est pas l'absence de victoire en fin de match qu'il faut regretter, mais l'absence tout court d'une équipe digne de ce nom pendant 45 minutes.

 Auteur : Mario Albano

 

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Rudi Garcia : "C'est bien d'avoir réagi "

Peut-on dire que l'OM a limité la casse ?

Rudi Garcia : Au vu de la première période, oui. Nous étions menés à la pause logiquement. Ça fait deux fois que nous faisons deux belles secondes périodes, mais pas un match entier. C'est ce qui nous coûte les trois points. Après, c'est bien de voir l'OM réagir comme ça et mettre enfin ce qu'il faut sur le terrain dans tous les domaines : sur le plan défensif, au niveau de l'agressivité, de la cohésion et du jeu. C'est bien d'avoir vu les joueurs faire ça, revenir et tout faire pour l'emporter. C'est là-dessus qu'on doit construire. On sait qu'on a un déficit de confiance en ce moment ; ça n'explique pas la première période, où nous avons été battus sur les côtés. Les entrées de Bouna Sarr et Lucas Ocampos ont bien aidé l'équipe à mieux attaquer, avoir plus de profondeur et pouvoir enfin frapper au but.

Étiez-vous inquiet à la demi-heure de jeu ?

Rudi Garcia : Je savais que j'allais changer, qu'il fallait attendre la pause avec un seul but d'écart, c'est ce qui s'est passé. Les entrants nous ont fait beaucoup du bien. Un groupe, c'est ça ! Dieu sait si on aura beaucoup de matches en janvier à la reprise. On va bien se préparer pour reprendre du bon pied, comme on dit. Ce sera important pour enchaîner.

Mandanda vous a maintenu à flot...

Rudi Garcia : Oui, on a retrouvé le grand Steve. C'est important. Quand votre gardien fait ces arrêts-là, ça permet au moins d'égaliser, même si on aurait aimé prendre les trois points. Nous étions venus pour ça. Ce n'est pas ce qu'on voulait, nous sommes déçus mais c'est encourageant sur la seconde période.

Même si vous n'en doutiez pas, cela veut dire aussi que vos joueurs ne vous ont pas lâché...

Rudi Garcia : Je n'en doute pas. La meilleure des choses, c'est de voir comment ils se comportent sur le terrain. Et de leur demander en direct à eux-mêmes.

Le mercato démarre bientôt. Sincèrement, ne pensez-vous pas que l'OM a besoin de renforts ?

Rudi Garcia : Si on peut amener des éléments nouveaux pour être plus forts en seconde partie de saison, pourquoi pas ?

Notamment devant ?

Rudi Garcia : On verra. Il faudra voir avec Andoni (Zubizarreta).

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