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Article om.net

du 20 janvier 2019

L'OM retrouve la victoire à Caen lors de cette 21e journée de Ligue 1 Conforama.

Et de 5 pour Sanson

De retour du vestiaire, les Olympiens ont ouvert le score par l'intermédiaire de Morgan Sanson. Kevin Strootman, une nouvelle fois dans les bon coups, délivre un centre millimétré sur Morgan Sanson. Le numéro huit de l'OM en profite parfaitement et place une tête imparable au point de penalty (47e). L'ancien montpelliérain inscrit par la même occasion son 5e but de la saison et permet aux Olympiens de mener à Caen rapidement dans la seconde période.

Dimitri Payet touché

Déjà amputé de Luiz Gustavo et Adil Rami au coup-d'envoi, les Olympiens ont dû subir la sortie précoce de leur capitaine Dimitri Payet à la 26e minute. Après une percée et un petit contact avec Paul Baysse, le joueur de 31 ans n'a pas pu continuer la rencontre remplacé par Morgan Sanson. Sans doute juste une gêne musculaire pour le milieu marseillais qui devrait retrouver le terrain dès vendredi prochain face à Lille.

Kevin Strootman dans le rythme

Un but et désormais une passe décisive en deux matchs pour Kevin Strootman. Le Néerlandais dans ce début 2019 et dans le bon tempo pour l'instant. Outre son offrande (47e) sur le but olympien, il a su presser quand il le fallait et temporiser au bon moment sur de nombreuses situations. Sa frappe en première période (43e), sur un beau décalage de Lopez, file juste au-dessus de la cage de Samba. L'international hollandais aura gagné 5 duels et réussi 84% de ses passes dans la partie.

Un premier acte musclé

Dans un stade Michel d'Ornano bien garni, les spectateurs ont assisté à une première période hachée et agressive dès l'entame. Enzo Crivelli et Kevin Strootman écopent d'un avertissement dès la 6e minute pour de nombreuses altercations. Derrière, les contacts se durcissent et le jeu en pâtit. Très peu d'actions franches et surtout 7 cartons jaunes distribués par M. Frank Schneider avant la pause.

Enfin

L'OM retrouve le chemin de la victoire. Cela faisait depuis le 25 novembre et la rencontre face à Amiens en championnat, que les Olympiens n'avaient pas connu la joie d'un succès. Un peu d'air frais donc pour la formation de Rudi Garcia, avant le choc du week-end prochain à domicile face aux Lillois.

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Article de La Provence

du 21 janvier 2019

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Allez, c'est déjà ça...

L'OM a mis un terme à sa série de neuf matches sans victoire en s'imposant difficilement hier à Caen (0-1). Un succès précieux, quand bien même il fut laborieux

Enfin ! Ils l'attendaient depuis le 25 novembre 2018, date de leur dernier succès (à Amiens). Les Olympiens ont renoué avec la victoire hier, en fin d'après-midi, à Caen. Trois points qui font du bien, même s'ils ne vont évidemment pas régler tous les problèmes, notamment ceux avec des supporters toujours frondeurs.

Gravement malade ces dernières semaines, l'OM entame tout juste sa phase de convalescence. Il faudra donc bien plus que la sortie maussade d'hier pour réconcilier tout le monde. La probable signature de Mario Balotelli dans les prochaines heures peut-elle apaiser le climat et dissiper les tensions ? C'est possible, d'autant que Valère Germain a encore une fois montré toutes ses limites à la pointe du 4-2-3-1 mis en place par Rudi Garcia

Une prestation tout de même insipide

Les Marseillais ont rempli leur mission, fût-ce en mode petit bras. S'il serait malvenu de faire la fine bouche, il faut tout de même reconnaître que leur prestation fut globalement insipide. Vendredi, en conférence de presse, Rolando l'avait d'ailleurs affirmé haut et fort : "Je signe tout de suite pour gagner moche". Pour les canons de beauté, il faudra donc repasser. Le Portugais, qui a hérité du brassard de capitaine après la sortie de Payet, touché au genou, a tenu tant bien que mal la baraque au cours de cette opposition durant laquelle l'agressivité a pris le pas sur la technique. "On a joué très dur, on a essayé d'imposer quelque chose, a concédé l'ex-Olympien désormais gardien du Stade Malherbe Brice Samba, après la rencontre. On a mis de l'engagement." Et l'OM y a répondu, à l'image d'un Kevin Strootman de plus en plus à l'aise au milieu. Le Néerlandais a monté le ton et montré les crocs à plusieurs reprises. C'est déjà un pas en avant, même si tout ne fut pas parfait.

"Ça fait du bien !", lâchait néanmoins Basile Boli, dans les entrailles de l'enceinte normande, quelques minutes après la victoire étriquée de Thauvin - discret hier - et ses acolytes.

Il a fallu attendre le début de seconde période pour respirer un peu. Après des essais infructueux d'Ocampos et Strootman avant la pause, c'est finalement Sanson qui a mis l'OM sur la bonne voie en marquant l'unique but du match à la 47e minute. Après un rush de l'Argentin, Germain récupérait le cuir et décalait le Néerlandais, lequel servait l'ex-Montpelliérain qui reprenait de la tête. Un vrai soulagement, symbolisé par la joie du staff olympien.

Les mauvaises nouvelles s'enchaînent

Il faut dire que depuis quelque temps, les mauvaises nouvelles s'enchaînent. Outre les résultats exécrables, un mercato au ralenti et un environnement de plus en plus hostile, Rudi Garcia doit aussi composer avec des absents importants. Indisponible pour trois semaines, Adil Rami (cuisse) manquait à l'appel dans le Calvados, tout comme Luiz Gustavo, touché au genou à Saint-Étienne.

Le Brésilien sera-t-il rétabli pour la réception ô combien importante du Losc vendredi ? Ce serait un plus indéniable. Car le casse-tête, ce soir-là, se situera aussi plus haut sur le terrain : Morgan Sanson et Lucas Ocampos seront suspendus. Quant à Dimitri Payet, il est d'ores et déjà incertain.

Remplacé à la 26e minute, le Réunionnais souffre du genou. De quoi donner de nouvelles sueurs froides à son coach. "Vous avez peut-être vu les images ? Un Caennais lui est tombé dessus, il l'a senti tout de suite", a soufflé l'ancien technicien de la Roma en conférence d'après-match. Le capitaine olympien connaîtra la gravité de sa blessure dans les prochaines heures. L'OM s'en serait bien passé...

 Auteur : Alexandre Jacquin

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Germain, retour sans brio

L'attaquant a beaucoup bougé mais a peu été trouvé. Il a néanmoins servi de relais sur le but de Sanson

Lui, le Marseillais pur jus, biberonné au lait OM, n'avait sans doute pas imaginé, à son arrivée il y a un an et demi, que l'aventure dans le club de son coeur serait si compliquée. Si sinueuse. Si instable. Impliqué dans le scénario du partage du temps de jeu avec Kostas Mitroglou depuis des mois, Valère Germain partage désormais, le plus souvent, le banc avec le Grec, Rudi Garcia privilégiant régulièrement le choix d'une équipe sans véritable numéro 9.

Hier, en Normandie, le champion de France 2017 (avec Monaco) est réapparu au coup d'envoi, quelques jours après avoir dû entrer contre l'ASM (1-1) dans les arrêts de jeu (90+2), sous la bronca du Vélodrome ; et après avoir foulé la pelouse du stade Geoffroy-Guichard durant une poignée de minutes à Saint-Étienne.

Le coach olympien s'est décidé à ressortir des cartons le 4-2-3-1. Simple coïncidence alors que l'arrivée de Mario Balotelli, le "grantatakan" qui fait rêver les supporters, serait enfin sur le point d'aboutir ? L'altruiste Valère prépare-t-il le terrain pour celui qui pourrait le sortir du onze de l'OM ?

Pas du genre à afficher son agacement

Germain n'avait certainement pas toutes ces considérations à l'esprit au moment de fouler l'herbe verte du stade Michel-d'Ornano. Ses statistiques, sur la cuvée actuelle, sont aussi tristes que le jeu de son équipe : 3 buts en Ligue 1. Il ne s'en satisfait pas, bien évidemment. En même temps qu'il pouvait se relancer, il avait le profil et la ligne de soutien (Thauvin-Payet-Ocampos) pour devenir l'improbable sauveur dominical de la cause tourmentée de la maison bleue et blanche. Mais, comme trop souvent, son match a été frustrant, pénible, rageant. Il a beaucoup couru, a au moins autant pressé mais n'a pas été trouvé plus que de raison (28 ballons touchés) dans une équipe qui a dominé dans la possession (55 %). Il n'a jamais baissé les bras, pourtant. Le garçon n'est pas du genre à afficher son agacement en public ou à étaler d'éventuels états d'âme. Dans cette rencontre étriquée, Germain, qui ne pèse pas dans le dernier geste, a contribué au but de Sanson en début de seconde période. Après un rush plein de grinta de Lucas Ocampos, l'ex-Monégasque s'est placé en relais idéal pour décaler Strootman qui allait se muer en passeur décisif sur le côté gauche pour la tête de Morgan Sanson (0-1, 47).

Cette (petite) contribution ne sera pas de nature à renverser une situation loin d'être évidente pour lui. L'ancien Niçois pâtit évidemment des autres attentes des supporters, qui ne le considèrent pas comme le buteur idoine. Mais elle prouve que le numéro 28 olympien s'accroche malgré les difficultés qu'il éprouve à se montrer décisif dans une équipe qui s'en est souvent remise, depuis l'an dernier, à d'autres hommes providentiels.

Auteur : Arnaud Vitalis

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Une victoire en trompe-l'oeil ?

Vainqueurs à Caen - après neuf matches sans succès toutes compétitions confondues -, les Olympiens se sont offert une bouffée d'oxygène. Mais cette victoire étriquée est-elle rassurante ?

"C'est un soulagement, c'était important de gagner". Steve Mandanda est apparu libéré dimanche soir dans la zone mixte du stade Michel d'Ornano après la victoire marseillaise en terre normande lors de la 21e journée de Ligue 1. Un succès acquis sur le plus petit des écarts, grâce à un coup de tête magnifique de Morgan Sanson. L'ancien Montpelliérain en a profité pour signer sa quatrième réalisation de la saison en Ligue 1. Mais ce match a été laborieux pour les Olympiens. Mentalement, ce succès offre une véritable bouffée d'oxygène aux joueurs et à Rudi Garcia. Mais sur le plan du jeu, il y a encore beaucoup de travail. Alors cette victoire est-elle rasurante ? Pas vraiment, même si le technicien marseillais peut en tirer des motifs de satisfaction.

Une première depuis le 25 novembre

Le premier motif de satisfaction du déplacement en Normandie est facile à trouver. Incapable de gagner depuis le 25 novembre 2018 et un déplacement à Amiens (1-3), l'OM de Rudi Garcia a mis fin à une spirale négative qui devenait irrespirable. Neuf matches sans le moindre succès toutes compétitions confondues. Une éternité pour un club du standing de l'OM. Ce triste chapitre de la saison 2018-2019 des Olympiens est donc stoppé. C'est bien là l'essentiel !

Garcia : "On a été capable de garder notre cage inviolée"

"Je suis content pour les joueurs, on valide tout ce qu'on a fait de bien sur les deux premiers matches de la semaine. Ce n'est peut être pas le meilleur match des trois que l'on a joués mais on a su s'adapter à l'adversaire, une équipe de Caen qui a été plus que dans le combat physique. On aurait pu faire mieux en première période mais on est bien rentrés en seconde période, on a marqué. On a été capables de garder notre cage inviolée. Il y a pas mal de points positifs ce soir." Au cours de son - bref - passage en conférence de presse d'après-match, Rudi Garcia s'est contenté d'évoquer le positif de cette victoire à Caen. Un clean-sheet, un beau but, un état d'esprit retrouvé... L'OM s'est rassuré sur ces aspects de son football. Le tout pour "effacer" du tableau noir cette série de neuf matches sans victoire.

Un but et puis c'est tout...

Neuf tirs pour un seul cadré... et un but ! C'est le maigre bilan de l'attaque de l'OM hier soir. Les Marseillais ont marqué sur leur seul tir cadré du match. On pourrait dire qu'ils ont fait preuve d'efficacité offensive. Mais il faut plutôt l'analyser comme un manque évident d'adresse. Cadrer une seule tentative sur 9 pour un club comme l'OM, c'est loin des attentes du plus fada des clubs français. Une institution qui a pour objectif de terminer sur le podium en fin de saison.

Toujours pas de but pour Germain

À Caen, Rudi Garcia a décidé de ressortir du placard le 4-2-3-1, avec Valère Germain en pointe soutenu par le trio Thauvin-Payet-Ocampos (le capitaine marseillais est sorti à la 26e minute). Du classique donc. Enfin si l'on se réfère à la composition olympienne qui a réussi une belle deuxième partie de saison en 2017-2018. Car lors des deux derniers rendez-vous, le technicien marseillais a opté pour un système sans véritable numéro 9 de métier. C'est donc Valère Germain qui devait assumer le poste d'attaquant. Mais, comme lors des derniers mois, l'ex-Monégasque n'a pas trouvé le chemin des filets - il n'a plus marqué en Ligue 1 depuis le 26 septembre 2018 -. Trois petits buts en championnat cette saison, c'est tout.

Le Marseillais de naissance est en grande difficulté cette saison et ce n'est pas sa prestation à Caen qui va le rassurer. 28 ballons touchés. Deux tirs mais aucun cadré, Valère Germain a vécu une fois de plus un match pénible en Normandie. Même s'il a participé au but de Morgan Sanson - il a servi le passeur du soir Kevin Strootman -, il n'a pas l'étoffe du "grantatakan" dont l'OM a besoin. Se nommerait-il plutôt Mario Balotelli ? Rien n'est encore acté mais l'arrivée du fantasque attaquant italien est sur le point d'aboutir...

Le match contre Lille comme révélateur

Oui, l'OM s'est imposé dimanche en Normandie et a pris trois points précieux. Une victoire qui permet au club olympien de remonter à la septième place du championnat, à six points du podium. Mais la route est encore longue. Et l'équipe de Rudi Garcia devra enchaîner pour espérer "titiller" le Losc ou l'OL, actuels deuxième et troisième de Ligue 1. Cela tombe bien puisque l'OM passera un test grandeur nature vendredi soir (20h45) au Vélodrome lors de la réception des Nordistes. Même s'il a un match de retard sur Lille, Lyon et Saint-Etienne, le club marseillais n'aura pas le droit à l'erreur. Le redressement passe par une série positive désormais. Sanson and co sont repartis de l'avant en Normandie. À confirmer dès vendredi !

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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