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Article om.net

du 03 mars 2019

Impressionnants en début de match, les Olympiens ont matérialisé leur supériorité en trompant Ruffier à deux reprises sur les vingt premières minutes. L'OM gagne (2-0), poursuit sa série d'invincibilité et reprend sa quatrième place.

Ambiance choc

Cet OM - ASSE a été un choc sur le terrain et dans les tribunes. Les 57.337 supporters présents ont une fois de plus été à la hauteur. Si les 11 joueurs ont fait plaisir, le 12e homme a porté le collectif olympien avec une prestation de haute voltige. Que ce soit lors de l'entrée des joueurs, avec des tifos impressionnants dans les virages, ou tout au long de la partie, le peuple olympien continue à faire de l'Orange Vélodrome un territoire unique.

Thauvin de nouveau décisif

Encore des chiffres flatteurs pour Florian Thauvin. Passeur à Rennes et à Dijon, buteur contre Amiens, buteur et passeur ce soir... L'international a été décisif lors de chacune des quatre dernières journées. Il porte son total à 13 réalisations et 7 passes décisives en Ligue 1 cette saison. Des statistiques qui le placent à la quatrième place au classement des meilleurs buteurs et des derniers passeurs après la 27e journée.

Balotelli officiellement adopté

Grâce à son magnifique retourné à la 12e minute, Mario Balotelli est le premier joueur du club à marquer lors de chacun de ses trois premiers matchs à l'Orange Vélodrome depuis Ibrahima Bakayoko en juillet-août 1999. Arrivé fin janvier alors qu'il était dans une voie sans issue à Nice, le numéro 9 en est à quatre buts inscrits en six rencontres. L'OM recevra les voisins azuréens, dimanche 10 mars, pour le compte de la 28e journée. De plus en plus affûté, l'Italien pourrait allonger la série contre son ancien club.

BaloTov'

Ils se sont cherchés, ils se sont trouvés. Une fois de plus au service l'un de l'autre, Florian Thauvin et Mario Balotelli n'en finissent plus de partager et d'afficher une belle complicité. À l'origine de l'ouverture du score, le premier a de nouveau servi le second, comme lors du succès à Dijon (2-1) début février. Dans la même veine, les deux compères avaient scoré lors du succès contre Amiens (2-0) à l'Orange Vélodrome. Leur mois de février a été convaincant, mars semble prolonger la belle histoire.

L'OM tient le scalp d'un concurrent

Défait face à Paris, Lille, Lyon et Montpellier, l'OM s'était aussi incliné à Geoffroy-Guichard au match aller. La donne a changé depuis le retour du Forez, la victoire incontestable de ce soir matérialise le renouveau olympien. Treize points sur quinze lors des cinq dernières journées d'accord, mais surtout le scalp d'un prétendant aux places qualificatives pour l'Europe. L'OM repasse devant Les Verts ce soir, à cinq longueurs de la 3e place occupée par Lyon.

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Article de La Provence

du 04 mars 2019

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Y'a d'la joie !

Vainqueur de Saint-Étienne hier (2-0), l'OM a enchaîné cinq matches sans défaite, dont quatre succès. Un bonheur retrouvé et des espoirs ravivés

Cinq. Soit le nombre de points séparant l'OM (4e) de Lyon (3e) ce matin. À onze journées du terme du championnat, le retard est loin d'être insurmontable pour les Olympiens. La preuve : au même stade de l'exercice 2017-18 (après 27 journées), l'écart était similaire entre les deux clubs. À la différence près que les positions étaient alors inversées ; l'équipe de Rudi Garcia figurait sur le podium et avait de l'avance sur celle de Bruno Génésio. On connaît la suite.

En s'imposant hier - avec la manière - face aux Verts, les Marseillais ont marqué les esprits et confirmé que le pic de la tempête hivernale était désormais loin derrière eux. À les voir évoluer avec autant d'aplomb et de sérénité, il y a de quoi garder quelques espoirs pour la suite. Qui aurait pu le croire il y a un mois, au plus fort de la crise ? "J'ai déjà précisé à plusieurs reprises qu'il fallait de la stabilité et de la continuité. Nous allons nous battre", martelait Frank McCourt dans une interview parue dans nos colonnes le 25 janvier. Son écurie a tenu le cap, sans changer de staff. Preuve que le limogeage d'un entraîneur en cours de saison n'est pas toujours la meilleure option...

Rudi Garcia a eu tout juste

En faisant le dos rond et en essayant de chercher des solutions, "RG" a tenu bon. Au point de retourner l'opinion ? Pas encore, mais ça viendra peut-être si ses hommes poursuivent leur excellente série (cinq matches sans défaite, dont quatre succès). L'ancien technicien de la Roma ne s'est en tout cas pas obstiné. Il a changé de système pour utiliser au mieux les qualités d'un Mario Balotelli arrivé en sauveur (auteur de son 4e but hier, il l'est d'ailleurs un peu) et n'a pas hésité à mettre ses leaders sur la touche (Payet, Luiz Gustavo et Rami étaient encore sur le banc, alors que Rolando ne figurait pas sur la feuille de match). Ses choix forts ont porté leurs fruits. Il serait injuste de ne pas lui reconnaître ce mérite, même si l'équilibre reste fragile et qu'une contre-performance dimanche prochain (21h) face à Nice suffirait à raviver les doutes.

Si l'OM se présente devant les Aiglons avec le même état d'esprit que face aux Foréziens, il n'y a toutefois pas trop d'inquiétude à avoir. Symbole de ce renouveau : la charnière Kamara - Caleta Car. Lorsque l'un rate une relance (comme le premier à la 22e minute), l'autre rattrape l'erreur de son partenaire. Le constat vaut pour toute l'équipe. À ce titre, la débauche d'énergie d'Ocampos pour aider Sakai, aligné à gauche en l'absence d'Amavi, a été impressionnante. L'Argentin a, en outre, provoqué le penalty que Thauvin a transformé pour doubler la mise à la 21e minute. Le bonheur se lisait alors sur tous les visages.

Ce plaisir, un joueur semble l'avoir amené dans ses bagages en débarquant de Nice. Avec "Super Mario" à la pointe de son attaque, le visage de l'OM a considérablement changé. Auteur de l'ouverture du score d'une reprise de volée acrobatique (12), l'Italien a réalisé un match plein. Mieux, il n'a pas été averti et ne sera donc pas suspendu lors du Clasico au Parc des Princes, le 17 mars. À moins, bien sûr, qu'il ne voit rouge contre l'OGCN. Une autre confrontation capitale. Un match à ne pas louper, encore un.

Pour espérer participer à la Ligue des champions la saison prochaine, les Olympiens ne doivent plus perdre de points en cours de route. En grappiller un - ou trois - à Paris serait un exploit. À dire vrai, le match le plus important de la saison ne sera pas celui-là, mais plutôt celui du 12 mai, face à Lyon, lors de la 36e journée. Il reste un peu plus de deux mois à l'escouade de Rudi Garcia pour bien le préparer et l'aborder dans les meilleures conditions. L'OM connaît la marche à suivre. Y'a d'la joie !

 Auteur : Alexandre Jacquin

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Balotelli, puissance 4

Avant de retrouver ses anciens coéquipiers niçois, dimanche soir au Vélodrome, l'Italien a marqué son quatrième but en six apparitions avec l'OM, hier, contre l'ASSE. Une adaptation éclair

D'un coup, au bas du virage Sud, Mario Balotelli a dégainé son rutilant smartphone. Iroquois au garde-à-vous et sourire aux lèvres, tout heureux d'avoir ouvert le score en faveur de l'OM contre l'AS Saint-Étienne, l'Italien voulait immortaliser sa réalisation par une vidéo (publiée en direct sur son compte instagram) et la célébrer dans un moulon avec ses nouveaux coéquipiers. Ce qu'il a pu faire avec le concours de Sébastien Iglesias, un cameraman de l'OM qui suit l'équipe professionnelle, judicieusement placé derrière les cages. S'il fallait un signe de l'adaptation éclair (et réussie) du fantasque Palermitain à Marseille, celui-ci suffirait.

Six apparitions, dont cinq titularisations, quatre buts, trois célébrations (dont celle avec la démarche boiteuse contre Amiens), deux cartons jaunes, un passage en zone mixte (contre 0 en deux ans et demi à l'OGCN) et pas de blessure... "Super Mario" est parti sur les chapeaux de roues pour sa pige (hors de prix) de 158 jours à la tête de l'attaque olympienne. Hier, l'international transalpin a donc inscrit sa quatrième réalisation en 402 minutes disputées. De quoi préparer de la meilleure des manières la réception de l'OGC Nice dimanche prochain, et donner des regrets à son ancien club (ainsi qu'aux dirigeants de l'OM...), pour lequel il n'a pas marqué le moindre but durant la première moitié de saison en 759 minutes passées sur la pelouse.

Bref, entre Marseille et Nice, Balotelli, c'est le jour et la nuit. Sa rédemption est même contagieuse puisqu'elle permet à l'OM de garder espoir dans la course à l'Europe. La présence du "Turbo Mario" dans le onze de départ change la vie de ses partenaires et le visage de l'équipe. Il fallait le voir, hier à la réception du corner expédié par Florian Thauvin, imposer sa masse musculaire, placer une superbe reprise de volée du droit et "postériser" Loïc Perrin comme sur les parquets de NBA.

Perrin ne s'en est pas remis

Le capitaine stéphanois ne s'en est d'ailleurs pas remis puisqu'il a quitté les siens à la pause. Auteur d'une prestation diabolique à l'aller (2-1), le 16 janvier, quoique bien aidé par les tirs "holothuriques" des attaquants de l'OM (c'est-à-dire digne de concombres de mer), Stéphane Ruffier n'a cette fois rien pu faire. Quelques minutes plus tôt, le portier de l'ASSE n'avait pourtant pas eu à forcer pour capter un tir à ras de terre manqué ("à la Mitroglou", a-t-on entendu) par l'ex-Milanais, après un bon décalage de Lopez (6).

L'enfant terrible du football italien a su aussi se montrer altruiste à souhait quand il a laissé à Florian Thauvin, son premier courtisan dans le vestiaire, le soin de convertir le penalty obtenu par Lucas Ocampos sur une main de Debuchy (18). Et même s'il reste toujours aussi intermittent et caricatural dans l'effort, avec des replis défensifs désarmants, l'ancien Citizen a eu le mérite de revenir défendre sur quelques actions. Sa vision du jeu et sa qualité technique lui ont également laissé le loisir de renverser le ballon quand c'était nécessaire. D'un coup de savate savamment dosée, et sans avoir à faire des passes en retrait, domaine dans lequel l'OM truste la première place du classement de Ligue 1 (avec 16 % des passes vers l'arrière, selon Opta). Mais, surtout, c'est un danger permanent pour les défenses adverses.

Les supporters de l'OM ne l'ont pas appris hier, ni depuis que l'étalon italien porte le maillot ciel et blanc. Ils en ont juste l'éclatante confirmation. À sa sortie, le haut du virage Nord pouvait entonner le célèbre Fratelli d'Italia, sur le modèle du chant réservé à Fabrizio Ravanelli : "Balotelli ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !"

 Auteur : Jean-Claude Leblois

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