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Article om.net

du 10 août 2019

Les Olympiens se sont inclinés face à Reims (0-2) dans le cadre de la première journée de Ligue 1 Conforama.

Les recrues présentées

Il ne manquait que leur présentation à l'ensemble de l'Orange Vélodrome pour faire d'eux, de véritables Olympiens, c'est désormais chose faite. Ce samedi après-midi, le public marseillais a fait connaissance avec Alvaro Gonzalez et Dario Benedetto, les deux recrues estivales. Si le défenseur olympien a déjà foulé la pelouse de l'Orange Vélodrome face à Naples, le nouveau numéro 9 a remplacé Valère Germain en seconde période. Malheureusement, l'Argentin n'a touché que de très peu de ballons.

Mamadou Niang à l'honneur

Dans le cadre des 120 ans du club, l'Olympique de Marseille a décidé de mettre à l'honneur une légende marseillaise. Mamadou Niang, l'homme aux 100 buts inscrits sous le maillot bleu et blanc, a donné le coup d'envoi fictif de la rencontre. Aujourd'hui, il est l'entraîneur de l'Athlético Marseille évoluant en National 3. Leur première rencontre est prévue samedi 17 août face à Côte Bleue.

Le premier onze de départ de Villas-Boas

Pour son premier match officiel en tant que coach de l'Olympique de Marseille, André Villas-Boas a opté pour un 4-3-3 comme face à Naples avec deux changements principaux. Blessé durant la préparation, Luiz Gustavo a retrouvé son poste au milieu de terrain en sentinelle. Valère Germain occupait la pointe de l'attaque olympienne décalant ainsi Dimitri Payet sur le côté gauche et Nemanja Radonjic à droite.

la Première mi-temps

Si les Olympiens ont rapidement effectué un pressing très haut, ce sont leurs adversaires qui se sont montrés les plus dangereux dès la deuxième minute : Mandanda s'est parfaitement interposé face à Doumbia et le capitaine marseillais a également stoppé la tentative de Dia à la demi-heure de jeu. Les Olympiens ne se sont pas vraiment créé d'occasions. Boubacar Kamara a écopé d'un carton jaune durant cette première mi-temps.

La deuxième mi-temps

Malheureusement, les Olympiens n'ont pas réussi à trouver le chemin des filets au cours de cette seconde période et sont passés au travers de cette dernière. Dia puis Suk ont marqué pour Reims causant ainsi la première défaite de l'OM cette saison en Ligue 1 Conforama. Pourtant, juste avant le premier but, Kevin Strootman faisait trembler la transversale de Rajkovic. En vain.

Les Olympiens devront se rattraper dès la semaine prochaine lors de leur déplacement samedi 17 août à Nantes.

 

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Article de La Provence

du 11 août 2019

 

Les mêmes en pire

Deux tirs cadrés anodins, un sur la barre, trois arrêts décisifs de Mandanda : l'OM a perdu très logiquement hier contre Reims, avec un scénario prévisible

Mieux. Ça ne sera pas très difficile de faire mieux que la saison dernière. L'opinion est unanimement répandue. Sauf qu'en mai dernier, l'OM a fini cinquième, pas quinzième, a fini sur deux victoires et avait déjà commencé en août 2018, comme en août 2017, par des larges victoires au Vélodrome. Alors, oui, contrairement à ce qu'on aurait pu croire ou espérer, l'OM a fait pire. Avec les mêmes joueurs. Il était ainsi curieux de constater que sur les 22 du coup d'envoi, le seul nouveau était Predrag Rajkovic le gardien rémois...

D'ailleurs, si, avec humour, Robert Buigues nous avait raconté qu'il avait dit à son vieux complice Gérard Migeon (vainqueurs de la coupe de France en 1976 avec l'OM) qu'il aurait pu jouer dans le but de Naples parce que le gardien napolitain n'avait pas été inquiété, on se demande si "La Mige" n'aurait pas pu enchaîner sur une deuxième pige dans les buts rémois. Mis à part plonger tranquillement sur un tir écrasé de Payet, le premier cadré à la 53e minute, puis ouvrir les bras et former un berceau pour capter un ballon frappé de 30 mètres par Kamara dans les dix dernières minutes, qu'est-ce qu'il a eu à faire le gardien rémois ? Comment savoir aujourd'hui si le départ d'Édouard Mendy sera une lourde perte ?

Voilà qui indique à quel point l'OM a été offensivement impuissant, indigent même. Un coup de tête pas cadré de Caleta Car à la fin. Et quoi ? Cette fameuse volée de Strootman qui a permis de constater qu'il était sur le terrain, à la suite d'un centre de Sanson (même remarque), qui a fracassé la barre transversale à la 57e minute. "Le tournant du match, c'est le tir marseillais sur la barre, l'OM aurait pu ouvrir le score sur sa seule occasion du match, mais nous avons réussi à être efficaces", reconnaît d'ailleurs David Guion."Contre une équipe comme ça, si on marque le premier but, avec l'occasion de Kevin (Strootman), ça peut obliger Reims à sortir et nous donner plus d'espace. Ça a été le tournant pour nous", ajoute André Villas-Boas.

C'est vrai que le destin du match s'est joué là, avant l'heure de jeu quand l'OM n'est pas parvenu à ouvrir le score et que Reims l'a fait sur la remontée de ballon, quelques secondes plus tard, avec un nouveau une-deux Dia-Dingomé et une frappe de l'attaquant champenois qui a fait frémir le haut des filets. Déjà, à 0-0, c'était compliqué pour l'OM de trouver l'ouverture, mais à 0-1 c'était mission impossible. Surtout pour cet OM-là aussi poussif.

Alors, oui, il y a bien eu une bonne volonté initiale, une montée d'Amavi obtenant un coup franc, quelques ballons qui ont volé devant la surface, mais en laissant l'impression que l'OM pourrait jouer pendant 72 heures sans marquer un but. Les entrées de Sarr et Chabrolle ont bien amené un peu de vivacité côté droit (nous aurions bien aimé voir Lihadji semer la pagaille aussi...) mais celle de Benedetto qui n'a quasiment pas touché le ballon démontre que ce n'est pas une question d'individualité (Germain cruellement sifflé) mais plutôt de système et d'animation, avec un milieu amorphe et une attaque sans munition.

Mais on ne peut résumer cet OM-Reims ennuyeux à ce tournant barre pour Strootman, but pour Dia. Car en première période, sans le Mandanda vif d'aujourd'hui, les Champenois auraient déjà ouvert le score, voire doublé la mise. Ils l'ont fait en fin de match. Logiquement, comme si on retournait en arrière de quelques mois...

Par Mario Albano

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Devant, c'est le néant

Pas de mouvements ni de combinaisons, le jeu d'attaque de l'OM est très loin du "Droit au but"

Puni par Reims (2-0) en étant trop léger en défense et fantomatique au milieu, l'OM a surtout été inoffensif à souhait, donnant la désagréable impression de pouvoir jouer pendant des heures sans jamais parvenir à marquer un but. Ni Valère Germain (21 ballons touchés), titularisé à la pointe de l'attaque, ni Dario Benedetto, lancé dans le grand bain à 17 minutes du coup de sifflet final, n'ont ainsi réussi à se procurer la moindre occasion. L'Argentin, qui n'a pas touché plus de 5 ballons, aurait sans doute rêvé de meilleurs débuts.

Difficile de marquer, donc, quand les coéquipiers ne trouvent pas les attaquants. Et compliqué d'inscrire un but quand les joueurs ne frappent pas en direction des cages. C'est à peu près ce qui s'est passé hier.

Pour imaginer le triste spectacle offert par l'OM aux 52 887 supporters qui avaient pris place dans les tribunes, il suffit de regarder les statistiques du match. Les fidèles du Vel' ont par exemple attendu la 53e minute de jeu pour voir le premier tir de cadré des Marseillais : une frappe à ras de terre de Dimitri Payet, captée sans problème par le portier rémois. Et la 82e pour apercevoir Boubacar Kamara expédier une frappe puissante. Entre-temps, Kevin Strootman avait réussi à trouver la barre transversale (57) alors qu'il était seul face à Predrag Rajkovic. Les 27 centres balancés dans tous les sens, dont un superbe au quatrième poteau de Bouna Sarr, ne les ont pas aidés non plus.

Sans mouvements ni combinaisons, sans intensité ni agressivité, les Olympiens ont donc joué à la baballe en trottinant (ou en marchant) avant de se faire châtier en contres. Un vrai rythme de sénateurs, loin des promesses étalées durant la préparation, avec de nouveaux principes de jeu et une volonté affichée d'aller de l'avant. "C'est difficile de changer la mentalité d'un club qui porte sur son blason la phrase 'Droit au but'", philosophait Andoni Zubizarreta, il y a deux semaines, en marge de la présentation d'Alvaro Gonzalez. Le directeur sportif de l'OM, qui s'est servi de la célèbre devise pour expliquer qu'il ne voulait pas d'un jeu de possession, ne croyait pas si bien dire. Mais pour que les attaquants se retrouvent en position de tir, il leur faut des munitions. Et de l'animation, aussi, du lien (et du liant) entre les lignes. Tout ce qu'on n'a pas vu en 90 minutes face à une formation rémoise bien regroupée. André Villas-Boas avait pourtant décidé d'abandonner l'idée du faux numéro neuf en alignant Germain d'entrée, puis en n'hésitant pas à faire appel à Benedetto quand le score était de 0-1.

Mais le problème du rendement offensif réside aussi dans ce système en 4-3-3 (lire en page suivante). Faudra-t-il que le technicien portugais revoie ses plans à l'avenir ? Avec les joueurs qui sont à sa disposition, un retour au 4-2-3-1 ne serait pas illogique. Ce schéma permettrait notamment à Dimitri Payet de retrouver son rôle de meneur de jeu et ainsi alimenter le buteur. Dans cet effectif rajeuni et raccourci, le retour de Florian Thauvin, encore trop juste après son entorse de la cheville contractée contre les Rangers, sera un élément à prendre en compte. "AVB" a donc du pain sur la planche. Il a une petite semaine pour corriger les lacunes de son équipe et faire briller ce fameux "Droit au but". En attendant, devant, c'est le néant.

Par Jean-Claude Leblois

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C'est sans doute inédit, même à Marseille. La saison a repris hier, mais les griefs des supporters restent les mêmes. Le Commando Ultra a donc déployé avant le coup d'envoi son immense banderole "Direction démission", sortie à de nombreuses reprises la saison passée. Un slogan qui a ensuite été scandé par tout le virage Sud en fin de rencontre quand la défaite de l'OM ne faisait plus aucun doute. "On veut des joueurs !", chantaient aussi les South Winners. À noter que les premiers "Eyraud, on t'enc..." de la saison ont également résonné dans le stade.

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Les tribunes

(Photos : LES DÉGUNS DE L'OM)

 

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