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Echouafni : super première

OM-GUINGAMP Octobre 1996 : Franceschini expulsé, il signe le succès olympien à 10 contre 11

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Devenu entraîneur à Amiens, Olivier Echouafni a réussi à sauver la place de son club en National, où son souci est toutefois la perte du statut professionnel. Ca lui a fait du bien de se replonger, jeune joueur découvrant la D1, après l'accession de son club, l'OM, à l'été 1996. "Certains grands anciens, comme 'Caso' et Dib, avaient arrêté ; d'autres, tels Cascarino, 'Jean-Phi' Durand, Galtier, avaient continué, les deux derniers avaient d'ailleurs été très bons et importants pour nous. Il avait fallu absorber les joueurs recrutés : Eric Roy par exemple avait fait une excellente saison, Andréas Kopke aussi, il y avait Xavier (Gravelaine), puis Pedros et Letchkov. On avait découvert Chris Makin et un duo d'Italiens extrêmement sympas, Alberto Malusci, qui était un peu sur la fin, et Ivan Franceschini, prêté par Parme et qui a d'ailleurs fait une belle carrière par la suite. La grande difficulté, c'est que l'OM remontant, pour le public, il fallait figurer dans le trio de tête, comme avant, ce qui était d'autant plus compliqué que le stade Vélodrome était en travaux.

Volée du pied gauche

Révélé en D2, où il s'était imposé comme la "machine à laver" du milieu de terrain de Gérard Gili, Olivier formé à Monaco mai promu à l'OM, franchissait les étapes avec application. "J'avais marqué quelques buts en D2, le premier à Amiens d'ailleurs, et mon apprentissage de l'élite allait bien se passer, puisque je devais disputer 35 matches dans la saison et marquer 3 buts." Ce premier but allait venir contre En-Avant Guingamp (2-1, le 2 octobre 1996) et l'ancien brillant étudiant en STAPS à Luminy s'en souvient parfaitement.

 

"C'était, je pense, un centre de Chris Makin venu de la gauche, renvoyé, et que je reprends de volée du pied gauche ; le ballon est légèrement dévié par un défenseur central guingampais et je trompe ainsi le gardien, qui devait être Angelo Hugues". Un but magnifique et d'autant mieux accueilli qu'il donnait le succès de l'OM, en dépit de l'expulsion sévère de Franceschini avant la pause, qui avait contraint l'OM, menant 1-0 grâce à Libbra, de jouer à dix pendant une mi-temps, alors que Carnot avait égalisé.

"Pas un but de raccroc, non ? A la fois beau et décisif", se souvient fièrement Olivier, qui rappelle que "Jean-Philippe Durand avait réussi un triplé contre Rennes, peu de temps avant, avec, déjà, deux reprises de volée, j'étais allé fêter ça avec les ultras qui, en raison des travaux, étaient parqués au bas de la tribune Ganay sud.

 

Emotionnellement, ce fut un moment très , très fort. Il se trouve que j'ai marqué mon deuxième but, peu de temps après à Strasbourg, de la tête."

Un signe, d'ailleurs, car, lorsqu'il serait strasbourgeois quelques saisons plus tard, Olivier Echouafni marquerait beaucoup de buts de la tête. "Avec le recul, en dépit de nos difficultés, je pense que nous avions réussi une saison honorable en terminant neuf ou dixième (11e,ndlr). Ca s'était très mal fini, avec un carton encaissé à Lyon (8-0). Beaucoup de gens avaient insinué que nous avions fait exprès, mais c'est totalement faux. Nous étions simplement au bout du rouleau et en football, tout est possible. Si le Bayern peut encaisser quatre buts en demi-finale de Ligue des Champions, à domicile face au Real, il faut bien admettre qu'un OM promu pouvait alors en prendre huit à Gerland."

Mais en ce soir de victoire face à Guingamp et de premier but pour Olivier, on était loin de cette grosse claque.

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Olivier Echouafni >>>

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