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Batlles, les buts de l'année

OM-RENNES Février 2005 : deuxième ciseau spectaculaire en six jours après Toulouse

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Février 2005 a été un bon mois pour Laurent Batlles. Pour l'OM aussi, qui, au cours des premières semaines de l'année, avait pris 18 points sur 21 possibles. Au coeur de cette période dorée, deux succès (3-1), l'un à Toulouse, l'autre devant Rennes au Vélodrome, avec pour point commun les buts de Laurent Batlles. Deux petites merveilles de volée, qui lui vaudraient une récompense en fin de saison.

"C'était une bonne période pour nous. Nous avions été éliminés en coupe de France par Angers au Vélodrome et ensuite, nous avions gagné à Lille, avec le premier but de Samir (Nasri) et nous avions enchaîné", se souvient Laurent Batlles, arrivé un an avant, pour participer à la belle aventure européenne jusqu'à la finale de Göteborg.

"La période Troussier a été dure"

"Marquer au Stade Vélodrome, quand on joue à l'OM, ca reste toujours un beau souvenir, c'est grandiose et surtout un tel but. Cette saison-là, j'avais eu la chance d'en mettre pas mal, notamment le tout premier de la saison, contre Bordeaux, en fin de match. Il y a eu une période intéressante."

Malheureusement pour l'OM et pour Laurent Batlles, à partir du mois de mars, les choses allaient se gâter. Après un ultime succès à Bastia, l'OM devait attendre le mois d'octobre pour gagner de nouveau une rencontre de championnat. "La période Philippe Troussier a été dure, dans beaucoup de domaines, dont le management qui était inhabituel et d'ailleurs, il n'est pas resté longtemps, ce qui indique qu'il n'y avait pas que les joueurs que les relations étaient tendues."

De fait, cette saison de "l'après Drogba', marquée par le départ du président Christophe Bouchet, remplacé par Pape Diouf, arrivée de Louis Acariès, la démission de José Anigo, allait se finir avec des regrets.

C'était à l'image de notre dernier match à Bordeaux où nous avions fait 3-3 après avoir mené au score."

Un résultat qui devait priver l'OM de qualification européenne directe, pour une différence de deux buts avec Rennes, ramenant à ce soir de février, où Laurent Batlles avait marqué, après Benoit Cheyrou et avant Steve Marlet. Mais Toufilou Maoulida devait réduire l'écart en fin de match face à un OM relâché.

Si les Olympiens avaient gagné 4-0 au lieu de 3-1, ils se seraient qualifiés pour l'UEFA. Mais cela nous aurait privé de l'intertoto de l'été suivant, assez savoureux, contre la Lazio et la Corogne. "Je ne me souviens pas de cette histoire de différence de buts" avoue Laurent Batlles.

Il est vrai qu'on se souvient plus volontiers de la beauté de ces ciseaux.

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