(18 décembre 2012)

La gardienne des féminines n'a pas sa langue dans sa poche. Blessée en début de saison dernière à l'épaule, elle a repris dans le champs l'année passée grâce à sa polyvalence. Désormais c'est elle qui officie dans les buts olympiens, son poste de prédilection.

Comment, étant née à Tenerife (Espagne), t'es-tu retrouvée ici ?

Je n'étais pas destinée à vivre à Marseille et encore moins à jouer à l'OM. En effet, je suis née à près de 3000 km de là. J'ai d'ailleurs compris rapidement que l'école, ce n'était pas pour moi sauf pour la récréation et les siestes. Mon truc à moi c'est le farniente ! Je me suis essayé à plusieurs sports pour dépenser toute l'énergie que j'accumulais après ces gros efforts. Après le volley-ball, le basket-ball (expériences très courtes) j'ai fait de l'athlétisme pendant sept ans. C'est seulement à l'aube de mes 18 ans que le football est entré dans ma vie.

Quel est ton parcours footballistique ?

Il commence en 2004 au club de l'Evreux AC. Club où j'ai d'abord commencé en tant qu'attaquante ! Après avoir dépanné lors de la finale de la Coupe de la Ligue, mon entraineur, Jean-Claude Deluca, m'annonce que je resterais dans les cages pour la saison à venir en Division 2. C'est ensuite Pascal Lartigue qui me transmet son savoir et les plaisirs de ce poste si particulier. J'ai ensuite franchi les portes d'autres clubs tels que l'US Véore, Aubagne et Monteux mais je n'ai jamais retrouvé le plaisir que j'avais à Evreux.

Pourquoi avoir choisi l'OM ?

C'est justement parce que je ne retrouvais pas le plaisir que j'avais eu à Evreux que j'ai cherché à intégrer l'équipe de l'OM. Je voulais retrouver un cadre où je pourrais continuer à évoluer. Le fait de jouer dans une équipe renommé du football masculin permettra forcement de faire évoluer le football féminin et je voulais être partisante de cette cause. Actuellement le football fait partie intégrante de ce que je suis. J'aimerais être une pierre de l'édifice du football féminin.

Auteur : Sidonie Canetto