.Article de om.net du 12 avril 2015 |
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Il manque un souffle... Malgré une première période de grande qualité, les Olympiennes ont mené pendant plus d'une heure avant d'être rejointes à trois minutes du coup de sifflet final. Une erreur, une seule a été payée cash ! Il manque un souffle. Un souffle de perfectionnisme. Un souffle de réalisme offensif. Un souffle de réalisme défensif. Un souffle de concentration. Un souffle d'exigence, en somme. Ce n'est pas énorme, mais c'est l'ambition nécessaire pour prétendre au haut niveau. Les Olympiennes sont passées à côté d'un match fait pour elles. Elles l'ont pris par le bon bout en se présentant en 4-3-3 avec une première mi-temps de grande qualité. Très grande qualité. Dans l'investissement, dans la discipline tactique, dans la rigueur. Elles ont pressé haut et ont poussé Nîmes à reculer, à commettre des fautes. Tactiquement, la simplicité technique pour avancer verticalement en franchissant les deux premiers rideaux défensifs gardois leur a permis de peser. Un placement juste, un bloc défendant en avançant soit pour couper la relation entre le trident offensif nîmois et Ramos, soit pour freiner les longs ballons défensifs gardois vers leur ligne offensive. Dans l'animation, en mettant de la variété du rythme surtout, de l'application technique, en se servant de la mobilité des joueuses autour de la porteuse du ballon, les Olympiennes ont maîtrisé le milieu et la première mi-temps. Leur mobilité était intéressante. C'est simple : Nîmes ne s'est procuré aucune occasion. Mener à pause grâce à l'ouverture d'Anaïs M'Bassidjé a été, à cette heure, une juste récompense. Mais il manque un souffle de réalisme. Offensif d'abord quand on revoit les trois situations de but au début de la seconde période : un ballon de Ben Abdelghani trop tardivement donné à Pizzala lancée à toute allure vers le but dans une situation à 1 contre 3. Le ballon en profondeur de Pizzala à Cousin encore, seule face à Saez et le lob mal ajusté. Dans ces matches de grande importance, quand on oublie de tuer le match, on finit par être puni. Il manque alors un souffle de réalisme défensif. Les Olympiennes n'ont pas eu sur la deuxième période la main sur le jeu comme en première : elles ont reculé, commis plus de fautes. L'animation a perdu en fluidité. Le mouvement a été moins présent face à un bloc nîmois positionné un peu plus haut, mais par forcément dangereux. En sans concéder d'occasions, les Olympiennes ont été rejointes. A 3 minutes du coup de sifflet final face à une formation dont le jeu est en grande partie axé sur les longs ballons, mais aussi performante sur les coups de pied arrêtés. Un coup franc excentré de Ramos, un oubli sur le second ballon et Faure égalise. L'erreur de concentration coûte cher au regard de tous les efforts consentis depuis le coup d'envoi. Telle est la réalité du sport. Elle n'autorise pas le moindre écart. Les Nîmoises chantaient : "On est en D1 dans le vestiaire". Ce n'est pas encore le cas, mathématiquement, mais la maturité de leur collectif plus expérimenté doit être une expérience supplémentaire pour les Olympiennes. Viser plus haut est un travail de chaque instant. Un souffle, il manque un souffle. Le souffle de l'exigence... ______________________________________________ La réaction de Christophe Parra après OM 1-1 Nîmes - Saison 2014-15 - D2 féminine - Groupe C - 18e journée. "Avant de parler de déception, il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'en parler, les filles ont évolué comme il le fallait pendant 87 minutes avec beaucoup de concentration, de rigueur, de sérieux. Malheureusement, nous n'avons pas su concrétiser les occasions que nous avons eues et nous aurions d tuer le match bien avant. "C'est le constat établi. Il faut en tirer des bénéfices pour la suite. Il manque un peu d'expérience sur le but ? Alors, il y a-t-il faute ou pas ? On verra sur les images, mais nul ne pourra revenir sur ce fait de jeu-là. "Dans le haut niveau ou l'approche du haut niveau, les matches sont faits de détails. C'est dommage car en maîtrisant les détails, on n'aurait pas pris ce but. On avance en se trompant. On va continuer à travailler, mais bravo aux filles. Ce n'est pas fini. "Le travail est une vertu. Il faut travailler quand tout va bien mais aussi dans les moments difficiles. On va s'appuyer sur les erreurs pour continuer à faire avancer le groupe."
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.Article de La Provence du 13 avril 2015 |
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