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 .Article de om.net

du 22 novembre 2015

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La force d'un collectif

Menées au score pour la première fois de la saison, les Olympiennes ont montré l'orgueil et la fierté du maillot pour défendre leur place de leader et s'imposer au Puy.

Il y a dans cette équipe la fierté et l'orgueil dont le maillot blanc s'accommode si bien. Au fil du temps, on découvre une culture propre aux filles de Christophe Parra. Leur comportement est l'un des fonts baptismaux de leurs résultats. Les Olympiennes affichent une véritable identité, une ressource essentielle dans la vie d'un collectif.

Bien sûr, il reste quelques égarements. Un exemple ? Le but encaissé ! Sur le coup franc à 45 mètres des buts et excentré, Pierre-Yves Thomas, l'entraîneur ponot, a crié fort à Faucoup : "Loin, très loin, derrière leur défense." La défenseuse centrale a appliqué la consigne et les Olympiennes ont été surprises par Bengueddouj coupant la course du ballon dans leur dos au second poteau et lobant Hatchi de la tête.

C'est la fausse note de la journée. Menées au score pour la première fois de la saison, surprises contre le cours du jeu car Le Puy se trouvait dans la surface pour la première fois, les Olympiennes ont lancé dans les minutes suivantes un message pour rassurer tout le monde. Sans s'affoler, elles ont repris le match par le bon bout. Sur une pelouse où il a été difficile de mettre de la fluidité dans les enchaînements, elles ont, malgré plusieurs pertes de balle dans les phases de progression, repris le cours de leur histoire. Leur pressing initial a été moins accentué, mais il y a eu plus de recherche, de calme dans l'élaboration du jeu. En quête de solutions, elles ont pris le temps de mettre leurs attaquantes dans les meilleures conditions et elles ont naturellement trouvé le chemin des filets en fin de première période. D'abord par Sandrine Brétigny servie par Cindy Caputo, ensuite sur un corner direct de Caputo bien aidée par l'intelligence d'Anaïs M'Bassidjé.

Le reste a été une concentration de chaque instant, celle demandée en permanence par le staff. Il a surtout été question de combat tant chaque ballon a été âprement disputé. La capitaine Caroline Pizzala, bien aidée par le travail de ses compères du milieu Nora Coton-Pelagie et Pauline Cousin dont les percussions ont permis de franchir le premier rideau adverse, a été un exemple de combativité, d'abnégation et de justesse dans le placement pour soulager sa défense. Le Puy est revenu avec un bloc positionné plus haut sur le terrain. Cela a ouvert des espaces offensifs aux Olympiennes. Des situations méritaient une meilleure finition, à l'image d'une supériorité numérique peu après l'heure de jeu mais, en oubliant de centrer du droit, Cindy Caputo a été enfermée au moment où Sandrine Brétigny attendait le ballon seule au centre. Les Olympiennes ont beaucoup tiré aussi, cela souligne la difficulté de se projeter dans la surface et la densité du bloc défensif adverse, toujours bien organisé..

A l'exception d'un long ballon dévié de la tête par une Olympienne à deux doigts de lober Hatchi, la satisfaction est de voir l'équipe ne pas avoir été mise en danger défensivement. Cela a demandé beaucoup d'efforts, de bonnes anticipations sur une aire de jeu de plus en plus difficile au fil des minutes.

L'investissement a été total, avec des joueuses solidaires et tournées sans exception vers un même objectif. C'est agréable à voir, encore plus à souligner.

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Réaction de Christophe Parra, l'entraîneur de l'équipe féminine

- Christophe, une victoire difficile, sur un terrain difficile contre une équipe difficile.

"Nous savions en venant au Puy que nous nous retrouverions dans un contexte très difficile par rapport aux conditions météorologiques, par rapport à l'état du terrain, mais aussi par rapport à la qualité de l'équipe du Puy. Elle nous a posé énormément de problèmes, comme elle l'avait fait la saison dernière. Je tiens à souligner sa qualité et le jeu déployé. Cette équipe est peut-être aussi habituée au contexte, au climat. Je lui dis bravo car ce n'est pas évident de perdre en effectuant un très bon match, on a connu cela aussi. Cette équipe a la capacité pour rester à ce niveau-là la saison prochaine. On s'est sorti une belle épine du pied. "

- Que retenez-vous sur les phases de jeu et au niveau de la cohésion des filles ?

"Je retiens une chose avec le plus grand des bonheurs et le plus grand des plaisirs : la victoire. C'est la victoire d'un groupe, c'est la victoire dans l'adversité, c'est la victoire de la cohésion, c'est la victoire de la solidarité. Ce n'est peut-être pas la victoire du jeu aujourd'hui, mais qu'elle est bon et on sait l'apprécier à sa juste valeur."

- Une trêve de quinze jours arrive. Quel est le programme ?

"Savourer et récupérer. Nous avons quinze jours pour préparer au mieux la réception de Dijon. On va travailler athlétiquement puis nous continuerons à peaufiner la mise en place de notre jeu. Il faut tirer les constats de la difficulté rencontre contre Le Puy pour continuer à avancer. "

- La venue de Dijon constitue une belle affiche du championnat.

"C'est un match important. Depuis le début de la saison, nous avons disputé que des matches importants. Une belle affiche se présente face à un adversaire de très grande qualité. Nous le respecterons comme nous avons respecté tous nos adversaires depuis le début."

 

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 .Article lepuyfoot.fr/

du 24 novembre 2015

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Très Cruel

Les Penotes recevaient l'Olympique de Marseille au stade Massot pour la 9ème rencontre de championnat.

Les Ponotes ont besoins de points dans ce championnat de la mort et qu'importe l'adversaire.

Tout s'est passé en première période

Les joueuse de Pierre Yves Thomas ont eu du mal à rentrer dans la partie, seule la défense fût d'entrée sollicitée par les attaques Phocéennes.

Brétigny touche la barre transversale. Les Ponotes sont dangereuses en contre et profitent des espaces. Et c'est un peu contre le cours du jeu qu'elles vont ouvrirent le score. Une faute est commise sur Coraline Biaggini. Elodie Faucoup le frappe et Safia Bengueddoudj reprend de a tête au deuxième poteau.

La suite fut cruelle pour les Ponotes. Alors que Sophie Bonnefoy, la gardienne Ponote, sort pour prendre leballon, elle subit une faute de l'attaquante l'a pousse au sol alors qu'elle n'a pas le ballon. Elle reste au sol mais l'action continue et Bretigny ouvre le score. Incompréhension ! Les images sont claires et il y bien faute sur Bonnefoy. Brétigny égalise mais ne marque certainement pas aujourd'hui son plus beau but, loin de là !

Quelques minutes plus tard, Lydie Bourgis au duel à la tête subit un coup de coude et reste au sol, l'arbitre ne juge pas d'arrêter l'action et siffle corner alors qu'il y a sortie de but. Bourgis sort alors de la pelouse pour se faore soigner. C'est finalement le timpent percé qui sera duagnostiqué). Sur le corner, qui au passage n'y était pas, les Marseillaises inscrivent le secont but.

Voilà comment on tue un match à Marseille.

Le mal est fait

2-1 à la pause.

En seconde période, les Ponotes repartent à l'attaque, Charrier et toute prête de tromper la gardienne qui était un peu avancée et le ballon contré par sa défenseuse a failli terminer sa course dans les filets.

Le score ne changera pas.

A voir les réactions de joie de la formation Marseillaise, on voit qu'elles craignaient les Ponotes qui ont fait une excellente partie. Nous savons dire lorsque notre équipe fait une mauvaise prestation, comme le week-end dernier à Nivolas Vermeilles. Mais nous sommes également les premiers "dégoutés" de voir une rencontre se dérouler ainsi avec des erreurs d'arbitrage aussi grossières. Les enjeux de ses matchs sont importants pour l'équipe, pour la section féminine et pour le club dans son ensemble.

Le positif dans tout ça, c'est la preuve que Perrine Julliand et ses partenaires sont capables de faire de bonnes prestations. Elles doivent s'en servir pour la deuxième partie de saison et dans deux semaines pour le derby à Aurillac Arpajon.

 

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