OM1899.com

 .Article de om.net

du 26 février 2017

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Quand les têtes se réveillent...

En grande difficulté en première période, les Olympiennes ont retrouvé les fondamentaux de leur football après le repos et ont déroulé pour s'imposer logiquement en Lorraine avec notamment un doublé de Viviane Asseyi.

Dans le vestiaire, à la pause, Christophe Parra aborde son discours avec calme. Il recadre certains principes, distille quelques conseils, quand, soudain, les décibels grimpent : "Réveillez-vous !" La voix de l'entraîneur olympien a été entendue depuis les bords du terrain !

Le contenu et le comportement collectif de la première période ont validé son ressenti et celui du staff sur l'approche de cette rencontre. Menées au score dès la 3e minute sur une panne de réveil, battues dans les duels, absentes sur les seconds ballons, incapables de gérer les transitions, en panne d'inspiration dans les phases de progression, en délicatesse sur la lecture du jeu long messin, les Olympiennes ont certainement présenté les 45 premières minutes les plus pâles de la saison. Pour certaines, le ballon brûlait les pieds dans un match engagé, écrit pour de vraies combattantes, car la vaillance messine ne peut en aucun cas être remise en cause. On ne voyait pas d'éclaircie, pas de révolte. Il n'y pas eu d'occasion non plus, malgré du léger mieux dans les dix dernières minutes. La seule solution était le jeu, les principes internes, encore fallait-il en prendre conscience et se donner les moyens.

Alors ?

Les deux mots, le volume partagé, ont eu leur petit effet. Si tout n'a pas été aussi précis dès la reprise, les têtes des Olympiennes se sont progressivement réveillées et tout a coulé. Quand Yüceil nettoyait les ballons dans tous les impacts, quand Caroline Pizzala rassemblait et offrait un caviar à Viviane Asseyi, Nora Coton-Pelagie a pris la direction des opérations, elle a rayonné dans l'animation. Elle a surtout égalisé d'une frappe sèche. Son attitude après ce but a été révélatrice de la détermination à venir. Le doute s'est dissipé et avec de meilleures courses collectives, de la justesse dans la relation technique, tout est devenu plus simple. Le travail d'approche et la finition dans la profondeur ont enfin été mis en valeur et récompensés.

Hausser le ton peut avoir du bon sens, si on n'en abuse pas. Le final de ce milieu d'après-midi le démontre. Trois semaines avant de recevoir le PSG, les Olympiennes sont solidement attachées à leur 4e place.

Mieux, elles s'y sont habituées et ne semblent pas disposer à s'en séparer.

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Article de laprovence.com

du 27 février 2017

 

 

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