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Résumé Le Provencal

du 19 septembre 1971

 

O.M. : une précieuse victoire !

Reims - Les supporters lorrains, toujours fidèles et bien organisés, ont fortement contribué à assurer la recette de ce match joué sur terrain neutre.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, suite à la décision de la commission de discipline du groupement suspendant le stade Marcel Picot, il n'avait pas hésité à franchir au nombre de plusieurs milliers (5 à 6.000, paraît-il) les 180 kilomètres séparant Nancy de Reims pour soutenir leur équipe.

Ainsi le leader marseillais allait-il évoluer, non pas certes devant la grande foule de la saison dernière, mais du moins en présence d'une assistance fort honorable, compte tenu de l'état d'esprit du public champenois, déçu par le comportement de sa propre équipe, dont il attendait beaucoup mieux.

La rencontre dirigée par M. Ulhen, allait se dérouler par une soirée fraîche succédant à une journée très ensoleillée dans une belle ambiance, les partisans de Nancy ayant longuement défilé de la gare au stade Auguste Delaune, derrière drapeaux et banderoles, avec beaucoup d'enthousiasme.

Les équipes se présentaient dans la composition suivante :

O.M. : Gardien de but : Carnus ; arrières : Lopez, Zwunka, Bosquier, Kula ; demis : Novi et Gress ; avants : Magnusson, Bonnel, Couecou, Di Caro ; 12e homme : Hodoul.

NANCY : Gardien de but : Maggiera ; arrières : Woltrager, Lopez, Lemerre et Formica ; demis : Druda et Lanini, ; avants : Wiberg, Kuzowski, Zenier et Mariot ; 12me homme : Gasparini.

Les premières escarmouches se produisaient alors que les enceintes du stade, pour infirmer les pronostics généralement établis, s'étaient copieusement garnies au cours des minutes précédant le coup d'envoi, au point de dépasser toutes les espérances des organisateurs.

Les pétards, bombes et fusées explosant de toutes parts, les joueurs marseillais se retrouvaient dans des conditions qui leur sont devenues familières.

Les auteurs de ces escarmouches, qui déchaînaient le public, étaient Kula et le jeune et blond Mario, que Bosquier arrêtait nettement à deux reprises le long de la touche.

Le premier tir, digne de ce nom, était sur coup franc de 20 mètres l'oeuvre de Kusowski, dont la balle tendue passait nettement à côté.

Dans l'ensemble, le premier quart d'heures voyait les Lorrains, très courageux et actifs, s'empresser de prendre l'affaire en main devant un O.M. sur la réserve et souvent réduit à la défensive.

A la 12me minute, sur un centre à ras de terre de Kusowski, Carnus devait plonger avec décision dans les pieds de Wiberg menaçant.

22me MINUTE :

BUT DE BONNEL

Alors que Nancy faisait le forcing, l'O.M., lui, se montrait beaucoup plus efficace et ouvrait le score.

Magnusson, qui s'était efforcé jusqu'alors d'animer son attaque, était accroché par Zenier et obtenait un coup franc tiré par Gress. Bonnel arrivait le premier sur la balle et de volée, de l'intérieur du pied droit, la déviait parfaitement dans les filets.

Les Lorrains ne se décourageaient pas et, tout de suite, répliquent par un bon tir du gauche de Mariot, qui ratait de peu son adjectif (21me).

Mais Gress après un travail spectaculaire de Magnusson, obligeait Maggiera à aller chercher la balle dans le coin de son but (23me). Quant à Roger, après s'être débarrassé de plusieurs adversaires dans son style particulier, il tentait un tir à effet qui frôlait le montant du but lorrain (25me).

30me MINUTE : HODOUL

REMPLACE LOPEZ BLESSÉ

A la 29me minute, Mariot, en tentant un coup de pied retourné blessait Lopez au visage. L'arrière marseillais quittait bien vite le terrain pour céder sa place à Hodoul, après nous avoir donné quelques inquiétudes quant à la gravité de sa blessure, alors qu'il demeurait au sol entouré de partenaire adversaire.

Puis, c'était au tour de Woltrager à rester étendu sur la pelouse après s'être heurté violemment avec Couecou dans les nombreux supporters lorrains réclamait l'expulsion.

Finalement, après plusieurs minutes inquiétude, défenseur lorrain boitillant, cédé son poste à Gasparini (38me).

Les derniers instants de cette première mi-temps étaient marqués par un très beau tir sur coup franc de Bosquier, qui touchait au-dessus la transversale, et par des tentatives de Wiberg pour Nancy et d'Hodoul pour l'O.M.

Après le repos, les choses repartirent à toute allure, le public et les joueurs locaux ayant été encore un peu plus émoustillés par l'annonce que le Stade de Reims menait à la mi-temps sur le terrain de Nantes, l'un des ténors du championnat et des principaux rivaux de l'O.M.

Alors, pourquoi pas nous ? devaient se dire Lemerre et ses camarades : mais Mariot après avoir évité Kula centrait en plein sur Bosquier de son côté. Couecou inquiétait Maggiera en reprenant de la tête le centre de Magnusson. Avec beaucoup de bonne volonté, les Lorrains s'efforçaient de refaire leur léger handicap, mais ils terminaient toujours mal, par des passes imprécises, des accents forts bien ébauchées.

À la 55me minute, Carnus lâchait dans les pieds de Lanini une balle centrée par Mariot, mais l'attaquant ne se montrait pas assez vif pour en profiter.

57me : BUT DE COUECOU.

L'O.M. une fois encore, se montrait le plus efficace. À la suite d'un travail de Gress et d'une très belle passe en profondeur de Magnusson, Bonnel partait à la limite du hors-jeu et centrait devant le but une balle que Couecou déviait victorieusement, trompant Maggiera.

Ce second but marseillais, qui ne pouvait être celui de la décision, touchait l'enthousiasme jusqu'alors intact des supporters lorrains, et ainsi du public champenois, acquis à la cause du plus faible. On put croire tout d'abord que la dernière demi-heure ne serait que du remplissage, les Marseillais se contentant du résultat acquis et les Nancéens se montrant bien impuissants et toujours aussi imprécis en attaque.

77me : BUT DE WIBERG

Mais, à son 77me minute, le Danois Wiberg, qui venait de rater une très belle occasion, devançait la sortie de Carnus et marquait un but qui faisait rebondir un peu tardivement la situation.

Dans ces conditions, on conçoit que l'O.M. face au forcing lorrain, ait passé dix minutes assez inconfortables.

Mais le forcing des Lorrains s'avérait improductif, et l'O.M. quittait le terrain de Reims nanti d'une nouvelle victoire en championnat, l'avant-centre nancéen Kusowski ayant raté la balle de match à quelques secondes de la fin.

Louis DUPIC

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Maxi-défense et mini attaque

Entre l'équipe de l'O.M. prudente mais calme et dominant son sujet en défense et une équipe de Nancy faite plus de bonne volonté que de grande talent surtout en attaque, la première mi-temps ne réussit pas à passionner le très nombreux public venu au stade de Reims.

L'essentiel se passait au centre du terrain en passes multipliées, toutes ne trouvant pas d'ailleurs la bonne direction.

On devinait que les olympiens, privés de leur chef d'attaque Skoblar, avaient davantage l'intention de geler le jeu que de le surchauffer.

À ce jeu-là Couecou, pris entre Lopez et Lemerre, ce dernier en le sait fort rapide, n'eut pratiquement aucune occasion à se montrer à son avantage.

Comme Magnusson n'avait réussi à se faire applaudir que deux ou trois fois et que Gress se consacrait davantage à des travaux de soutien qu'à l'offensive, à la 20e minute Maggiera n'avait pas encore touche le ballon, et Carnus guère plus.

C'est alors que Bonnel surprit les défenseurs de Nancy en reprenant le ballon sous leur nez sur un coup franc tiré par Gress marquant ainsi le premier but de la partie.

 DES ACCIDENTS

MAIS PAS DES INCIDENTS

Curieusement il y eut deux blessés au cours de cette première mi-temps : Lopez et Woltregger remplacés par Hodoul et Gasparini.

N'en déduisez pas hâtivement que nous assistions à une boucherie. Tout au contraire. La partie était extrêmement correcte et dans ces deux cas il s'agissait purement et simplement accidents malheureux.

Quant aux cinq ou six mille supporters de Nancy, ils se contentaient d'encourager leur équipe du haut des tribunes sans essayer le moindre du monde d'impressionner l'arbitre.

Comme on avait pu le prévoir, le match se déroula sur un terrain à demi-neutre, la partie étant essentiellement caractérisée par d'indiscutable avantage pris par la défense de l'O.M. sur l'attaque de Nancy.

À ce jeu là Bosquier pu se permettre toutes les fantaisies possibles et imaginables dans un style que seule Magnusson pourrait se permettre s'il jouait en position de libéro.

 ONZE OLYMPIENS

EN DÉFENSE

La deuxième mi-temps ressembla tellement à la première que l'on aurait pu se croire à la télévision à l'heure de l'émission "Voir et revoir".

La première attaque de l'O.M. fut la bonne - comme dans du beurre -. Quant à l'équipe de Nancy son courage, sa bonne volonté et son impuissance commençaient à faire pitié.

Un ordinateur ne fera jamais marquer de but à des joueurs confondant vitesse et précipitation et obligés de ce fait de jouer lentement pour assurer leurs passes.

Heureusement pour Nancy et l'intérêt des dernières minutes, la défense de l'O.M. finit-elle toujours à force de dominer ses adversaires par faire un complexe de supériorité ce qui lui vaut d'encaisser des buts parfaitement inutiles.

C'est exactement ce qui se produisit quand Wiberg surprenant tout son monde trompa Carnus d'un tir à bout portant.

Enfin ce but eu l'avantage de réveiller le public et de nous valoir le spectacle étonnant des onze olympiens massés dans leur surface de réparation pour préserver la victoire... et à une seconde de la fin un très grand suspense quand Kusowski seul devant Carnus mit le ballon dans les mains du gardien olympien.

 L'O.M. AVEC

UNE MAXI DÉFENSE

Une victoire en déplacement est toujours une victoire précieuse et ces deux points acquis par l'O.M. compteront autant au classement qu'un succès à Saint-Étienne, à Nice ou ailleurs.

Cela écrit, il faut ajouter que ce succès de l'O.M. revient indiscutablement à défense au sein de laquelle Bosquier joua de façon magistrale. Tout au long de la rencontre nous avons assisté à un long monologue de cette défense devant des auditeurs de Nancy toujours présent mais incapable jusqu'aux dernières minutes de la fin de placer la moindre parole.

Rarement avions-nous vu une attaque dominée autant par une défense.

Cependant ce succès a été acquis vraiment par une équipe olympienne disposant hier soir à Reims d'une mini attaque. On s'est aperçu combien l'O.M. perdrait s'il venait à perdre définitivement Skoblar. On n'adressera aucun reproche à Couecou qui manque un peu de compétition, mais il est bien évident que dans le rôle d'avant-centre solitaire, il n'a pas les moyens de faire oublier son ami Josip.

Di Caro également, qui comme au cours des dernières rencontres a fait preuve de bonne volonté, de vitesse et de courage ne saurait remplacer Loubet.

Par rapport à la saison dernière l'attaque de l'O.M. sans Loubet et sans Skoblar était vraiment diminué.

 UN TRIOMPHE INESPÉRÉ

Nous venons d'entendre les derniers résultats de la journée. Pour l'O.M. cette victoire est un triomphe inespéré : Nantes et Nice battu sur leur terrain c'est plus qu'on ne pouvait en espérer.

L'O.M. va donc à l'occasion de sa prochaine rencontre contre Lille au stade vélodrome prendre vraisemblablement une avance assez importante sur ses suivants.

Le fait le plus curieux est que ce triomphe soit venu précisément le jour où O.M. a paru douter de lui, se contentant contre une équipe visiblement faible, de verrouiller le jeu tout en lançant de très timides contre-attaques.

Que ces timides contre-attaques aient pu se traduire par deux buts et tout de même une grande surprise.

Hier soir au stade de Reims nous n'avons eu l'O.M. impériale et digne d'un titre de champion de France qu'en défense. Passé le milieu de terrain, son attaque jouant à 1, 2 ou trois joueurs au plus paraissait comme celle de Nancy, frappée d'impuissance.

Comme il ne faut pas compter sur des miracles permanents il vaudrait mieux, à l'avenir, pallier cette défaillance pour permettre à l'équipe olympienne de faire une brillante carrière européenne.

M. FABREGUETTES

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Lucien LEDUC : " Le match de mercredi

a pesé lourd dans nos jambes !"

REIMS - Les Marseillais craignaient, à juste titre, la rencontre qu'ils devaient discuter hier soir contre Nancy. Qu'ils aient de la chance de jouer à Reims, sur terrain neutre, ne changeait pas pour eux grand-chose aux problèmes.

Nous avions rencontré quelques instants avant le début du match, le capitaine Jules Zwunka, qui nous avouait :

"Nous avons bien peur que la série de trois matches que nous venant de jouer en huit jours, et notamment le dernier, âprement disputé contre les Polonais de Gornik, ne pèse dans nos jambes".

"Nancy n'est peut-être pas une très grande équipe, mais il est possible que nous n'ayons pas encore récupéré depuis mercredi, les gros efforts accomplis... alors, méfiance".

Aussi, après le coup de sifflet final, les Marseillais ne faisaient pas la fine bouche quant au résultat obtenu et see moquaient bien d'avoir souffert au cours des dix dernières minutes, puisqu'ils venaient d'obtenir une nouvelle victoire en déplacement.

Lucien Leduc, l'entraîneur, nous disait :

"Vous me demandez ce que j'en pense ? Rappelez-vous simplement le reste final. Nous avons gagné et c'est le principal. Que pouvions-nous exiger d'une équipe qui vient de jouer trois rencontres en huit jours, et qui a accompli en Coupe d'Europe, face à un adversaire de grande valeur européenne, une si belle performance ?"

"Je dois vous dire que j'aurais facilement signé avant le match pour une victoire par 2 à 1. Cette victoire est obtenue. Que demandez dee plus".

Mario Zatelli de son côté venait de s'enquérir des résultats obtenus par des adversaires de l'O.M., et faisait remarquer :

"Nous avons sans doute souffert aujourd'hui, comme nous nous y attendions. Mais considérer que la plupart des équipes ayant joué la compétition européenne ont eu d'énormes difficultés. C'est ainsi que Nantes et Saint-Étienne, deux de nos adversaires principaux et deux des meilleures équipes du championnat, se sont inclinés sur leur terrain devant Reims la lanterne rouge du championnat et Paris-Saint-Germain".

"Sans nul doute, ils ont également marqué le coup après des rencontres difficiles. Il faut donc pas s'étonner que nous ayant, quant à nous, éprouvé certaines difficultés devant un adversaire plein de bonne volonté et d'allant".

Bernard Bosquier, comme d'habitude, était profondément détendu :

"Je pense, contrairement à l'opinion de beaucoup que ce ne fut pas un match très difficile. Songez que pendant quatre-vingt minutes nous avons eu la situation en main et sommes parvenus, assez facilement, à contrôler le jeu. Que nous ayons souffert au cours des dix dernières minutes ne doit pas le faire oublier. Notre succès est parfaitement justifié, et je fais remarquer qu'il a été obtenu sans le concours de Josip Skoblar qui, jusqu'à preuve du contraire, est le meilleur buteur de l'équipe et même le meilleur buteur d'Europe".

Le capitaine Zvunka nous rappelait notre conversation d'avant match.

"Je vous avais bien dit que ce serait difficile. Certes, notre fin de match n'a pas été très facile. Comme le disait Bernard Bosquier, nous avons peut-être eu le tort de perdre notre calme, ce qui explique le retour de nos adversaires".

Didier Couecou, sortant de la douche nous disait :

"Mon début de match a été très difficile parce que je manquais nettement de compétition. En seconde mi-temps, je pense que cela a beaucoup mieux marché pour moi. J'ai eu, en dehors de cela, la chance de marquer le but qui allait être celui de la victoire.

"J'ai donc beaucoup de raisons de m'estimer satisfait de cette rencontre".

Roger Magnusson, lui, s'inquiétait surtout des résultats obtenus par les adversaires et, peut-être par sympathie pour ses anciens coéquipiers de l'O.M., de celui d'Ajaccio. Nous n'avons pas pu le satisfaire.

Roger nous commentait ainsi ce match :

"Nous avons souffert pendant vingt minutes parce que nous adversaires avaient pris un départ extrêmement rapide et que nous nous ressentions énormément des efforts fournis contre Gornik. À ce titre, je pense que nous devons nous estimer extrêmement satisfaits de la victoire. Il ne faut pas chercher plus loin".

Jean-Pierre Lopez, qui avait dû quitter le terrain à la 30e minute, le visage ensanglanté, nous révélait :

"J'ai eu beaucoup plus de peur que de mal. J'en serais quitte pour quelques points de suture" et il nous montrait une estafilade à la tempe beaucoup plus spectaculaire que réellement inquiétante.

Nous laisserons le mot de la fin au directeur des équipes de France Georges Boulogne, qui nous déclarait :

"Il est évident que l'O.M. a montré aujourd'hui un visage très différent de celui offert contre Gornik. Mais nous savons tous que les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Il arrive parfois compte tenu des circonstances que l'on éprouve beaucoup plus de difficultés à se débarrasser d'un adversaire relativement modeste que de s'imposer devant un rideau de grande valeur".

L.D.

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Roger LEMERRE :

" Nous avons raté le coche"

Dans un vestiaire très exigu, nous avons trouvé les Lorrains extrêmement abattus. Leur capitaine, Roger Lemaire, résumait ainsi le sentiment général :

"Voilà une défaite qui nous fait mal ! Certes, je pense que l'O.M. nous assez largement supérieur, mais, après les efforts qu'il avait accompli mercredi contre Gornik, et dont il se ressentait visiblement, le champion de France était aujourd'hui bon à prendre".

"Non seulement nous n'avons pas su profiter de ces circonstances toutes particulières, et qui nous laissera de nombreux regrets, mais encore avons-nous l'impression, quoique n'ayant pas très bien joué, d'avoir laissé passer notre chance en fin de match. En effet, il s'en est fallu d'un souffle pour que notre avant-centre Kuszowski ne parvienne à obtenir à l'ultime seconde une égalisation qui eut été tout à fait légitime".

Quant au dynamique président M. Cuny, et s'efforçait de consoler ses hommes en ces termes :

"Je vous avais fait promettre de vaincre l'O.M. à tout prix. Vous n'y êtes pas arrivés. Mais, peu importe, je tiendrais tout de même la promesse que je vous avais faite".

Nous avons quitté le vestiaire lorrain sur ces paroles plutôt sibyllines

L.D.

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