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Résumé Le Provencal

du 20 novembre 1975

 

  OUF... VICTOIRE TOUT DE MEME

 

Sursis pour l'O.M.

devant un faible Lyon

Il faut un recommencement à tout. Après trois défaites consécutives, l'O.M. avait absolument besoin d'une victoire pour son prestige, pour son moral et pour ses finances aussi.

Voilà qui est fait.

Les spectateurs les plus exigeants vont regretter le bonus. Il est certain que l'équipe lyonnaise, que nous avons vue hier soir, était assez loin de ses devancières. Sa défense centrale inspirait une inquiétude certaine et Chiesa n'a jamais trouvé autour de lui les appuis nécessaires au développement complet de son jeu. Pour tout dire, Lyon était bon à prendre hier soir.

Il est bien évident que si Yazalde, Bereta et Emon, les trois ténors de l'attaque, avaient joué à leur meilleur niveau, le bonus eut été largement atteint et peut-être même dépassé. Mais ne soyons pas difficiles. L'O.M. en cas de défaite, serait tombé si bas que son succès au demeurant indiscutable à son prix.

On peut croire que l'équipe se présentera mardi à Nantes dans de meilleures dispositions et qu'elle pourra enfin faire honneur à sa réputation.

Mais, hier soir, répétons-le, après une bonne première mi-temps, nous avons vécu une deuxième période très languissante.

L'O.M. qui, alors, aurait pu faire lourdement la différence, piétina de bout en bout. Ce n'est qu'à quelques minutes de la fin que devait être marqué le but assurant le succès de l'équipe marseillaise.

LE DYNAMISME DE BOUBACAR

Les O.M. - Lyon sont rarement ennuyey et, malgré le froid, la première mi-temps n'avait pas manqué d'intérêt.

L'O.M., comme on l'espérait, après trois défaites consécutives, s'était rebiffé. Mais, contrairement à ce que pourraient croire ceux qui étaient restés chez eux au chaud, l'accélération olympienne n'était pas venue des cadres de l'équipe. Ce sont au contraire Martinez, Fernandez et Boubacar qui avaient posé les plus sérieux problèmes à la défense lyonnaise.

Martinez, précis et technique par-dessus le marché fut même la révélation de cette première période.

Quant à Boubacar, par son dynamisme, sa vitesse et l'ensemble de ses qualités athlétiques, et s'était montré extrêmement dangereux surtout en jouant dans l'axe des buts. C'est d'ailleurs lui qui avait marqué le but olympien sur une remise de Martinez. Privé de ses défenseurs de choc, l'Olympique de Lyon n'en avait pas moins procédé par de très dangereuses contre-attaques, à la base desquelles on trouvait généralement l'inévitable Chiesa, sans doute en petite forme, mais toujours technicien émérite et meneur de jeu très clairvoyant, ce qui fait qu'au moment du repos rien n'était encore complètement joué.

UNE DEUXIÈME MI-TEMPS

LANGUISSANTE

On espérait qu'en deuxième mi-temps l'O.M., sur sa lancée, allait faire largement la différence et obtenir enfin ce bonus après lequel il court, en vain, depuis le début de la saison.

Mais, en dépit d'une nette et constante domination des Marseillais, il n'en fut rien, et cette deuxième période fut particulièrement languissante. À tel point que le public, constatant le piétinement et impuissance de son équipe, se mit à manifester comme si le 1 à 0 ne suffisait pas.

Pendant cette deuxième période, l'O.M. a montré ses habituels défauts : une trop grande tendance à passer le ballon et une réelle imprécision dès que le rythme du jeu s'accélère. Ce n'est pas tout à fait en fin de partie que fut obtenu le deuxième but, qui fit pousser à la foule un "ouf" de soulagement, car, jusque-là, on pouvait redouter une égalisation lyonnaise.

UN MIEUX TOUT DE MÊME

Toutefois, malgré la petite qualité de cette partie, on a noté un mieux certain dans l'équipe olympienne. Nous avons déjà dit que les jeunes Martinez et Fernandez s'étaient imposés à leurs postes respectifs, malgré un certain fléchissement en 2e mi-temps.

Boubacar, comme on le savait déjà, a démontré qu'il était surtout un l'avant-centre.

On remarquera encore que c'est la première fois, depuis le début de la saison, la défense olympienne n'encaissa aucun but, grâce en soit rendu à Migeon et à Trésor, qui furent les deux défenseurs les plus efficaces, avec bien entendu Lemee.

Yazalde, le premier buteur de Championnat avec Chiesa, une fois de plus a déçu le public marseillais. Hier soir, il est apparu en toute petite condition physique, n'arrivant que difficilement à sprinter et à sauter. Il y a là un véritable mystère, quand en conçoit assez mal qu'un joueur ayant mérité le "soulier d'argent" européen, la saison dernière, ne soit en ce moment que l'ombre de lui-même.

Bereta devait jouer, en théorie, ailier gauche, mais en fait, appelé par les tâches urgentes du milieu de terrain, il fut presque constamment replié. En fin de rencontre, il sortit pour être remplacé par Noguès.

L'O.M. se rendra samedi à Nantes. On peut penser qu'il y fera bonne contenance, à la seule condition toutefois que tous les joueurs puissent se montrer sur leur meilleur jour.

Maurice FABREGUETTES

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Marius TRESOR : "Une expérience à poursuivre

On a donc renoué avec les bonnes habitudes hier soir dans les vestiaires de l'O.M. L'équipe venait de gagner un match important, renouant ainsi avec la victoire à la suite d'une série, disons inquiétante. Pour la première fois aussi, la défense n'avait pas encaissé de but, c'est un fait à noter. Et tout le monde, bien sûr, avait retrouvé non pas un sourire béat, mais du moins un peu serein.

Après tout ce que nous avons vécu ces derniers temps, c'était ma foi une atmosphère plutôt réconfortante.

"Eh bien ! nous dit le président Meric, comme nous lui demandons ses impressions, je crois qu'il y a tout lieu d'être satisfait. Nous faisions ce soir une expérience devant un adversaire qui fait parti des plus sérieux prétendants au championnat. Je pense notamment aux deux jeunes du milieu de terrain Fernandez et Martinez qui ont vraiment confirmé les espoirs que l'on plaçait en eux.

Je ne voudrais pas faire de particularité. Ce soir je pense que toute équipe est à féliciter".

- Que pensez-vous des modifications apportées au système de jeu ?

- "Il est probable que notre nouveau système a influé sur le résultat. Mais, comme je vous le disais plus haut, tous les joueurs indépendamment de leur rôle, ont tout mis en oeuvre pour enlever ce succès indispensable.

Voyez-vous, je me garderai bien de faire preuve maintenant d'un optimisme démesuré. Nous étions ces derniers temps sur une mer agitée, le bateau grâce à la victoire de ce soir, est désormais un peu moins ballotté. Ce n'est pas une raison pour relâcher nos efforts. L'O.M. va continuer à travailler et surtout préparer son prochain déplacement à Nantes. Car, c'est maintenant ce prochain match qui doit occuper toute notre attention."

JULES ZVUNKA : "CONTRAT REMPLI"

Nous avons demandé ensuite à Jules Zvunka s'il avait le sentiment que son équipe s'était réhabilitée.

"Je crois surtout, nous a-t-il répondit, que les joueurs ce soir ont rempli leur contrat. C'était le match qu'il fallait gagner, je n'ai pas besoin de vous en exposer les raisons. Et devant la détermination affichée tout au long de la rencontre, je me dois de rendre hommage à tous les garçons."

- Comment avez-vous jugé vos jeunes joueurs du milieu de terrain ?

"Fernandez et Martinez puisque vous parlez d'eux, m'ont étonné moi-même. Je connais les qualités de l'un et de l'autre, mais vraiment ce soir ils ont évolué avec une maîtrise qui en dit long sur leurs possibilités.

Cependant, comme vous, le disait le président tout à l'heure, il ne faut pas considérer cette rencontre sur le plan des individualités. C'est surtout l'esprit de l'ensemble qui m'a apporté le meilleur réconfort. La volonté affichée par tous les garçons est encourageante pour l'avenir".

Quelle est votre opinion sur l'expérience des deux avants-centres ?

"En première mi-temps tout le monde s'est aperçu que la présence de Boubacar aux côtés de Yazalde donnait plus de mordent à nos mouvements offensifs".

- D'une façon générale comptez-vous poursuivre dans cette voie ?

"C'est une question qui demande réflexion. Et, pour ne rien vous cacher, après cette épreuve des nerfs, je préfère réserver ma décision pour un peu plus tard".

Voyons maintenant le point de vue des joueurs à commencer par les jeunes dont il fut beaucoup question dans les commentaires des vestiaires.

Jean-Marc Martinez était félicité par tous ses camarades.

"Je suis content du résultat nous dit l'ancien martégal. En ce qui concerne mon entrée, je pensais voyez-vous être plutôt contracté en abondance en abordant la rencontre. Mais non, je me suis mis tout de suite dans le feu de l'action. J'espère que les dirigeants auront apprécié mes services. Mais vous savez, pour une première expérience l'important surtout et de débuter par une victoire. Il faut avant tout penser à l'équipe".

A peu près le même avis pour Fernandez.

"J'avoue toutefois ajouta l'ancien protégé de Joseph Bonnel que la fin de match a été pénible. Ce n'est pas une sinécure de s'occuper pendant quatre-vingt-dix minutes de Serge Chiesa.

Lemee, lui aussi avait fait très bonne rencontre.

"Voilà nous dit le défenseur qui devrait nous rendre confiance pour l'avenir. Au départ, j'appréhendais un peu de m'occuper de Mariot qui est un des meilleurs ailiers gauches de France. Après tout, je ne pense pas m'être trop mal débrouillé."

Boubacar nous déclarait de son côté qu'il était beaucoup plus à l'aise dans le rôle qu'on lui avait fait jouer :

"Je crois que c'est à cette place-là que je peux rendre les meilleurs services à l'équipe".

Migeon lui, prétendait que la tension nerveuse avait été insoutenable : "Depuis Nice dit le gardien, je n'avais jamais vécu 90 minutes aussi pénibles pour les nerfs. Nous avons abordé le match avec le vif désir de faire un bon résultat. Si nous pouvions continuer avec le même état d'esprit, je crois que l'O.M. ne tardera pas à redresser la tête.

Le mot de la fin nous le laisserons à Marius trésor : "C'est une victoire indispensable à conclu le capitaine, pour la bonne marche du club. Tous les jeunes tous les joueurs étaient conscients de la situation et ils ont fait le maximum pour enlever les deux points de la victoire.

J'ai personnellement de grandes satisfactions de ce match. Martinez et Fernandez ont été d'une part remarquables, et Boubacar de l'autre au centre de notre attaque a été très précieux. J'estime que la formule appliquée ce soir nous a permis de nous montrer sous un meilleur visage. Il faut alors continuer dans cette voie".

Jean FERRARA

 

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La réalité

Certains souhaitent qu'une défaite distinguât la réalité du rêve, et qu'elle fut ainsi le point de départ de l'accusation. Une accusation. Une accusation non plus larvée, comme elle l'était ces dernières semaines, mais bien définie et impitoyablement établie.

D'autres pensaient qu'après tout les productions de cette indigence équipe olympienne ne devaient plus s'inscrire que dans le semi-anonymat des formations dont on dit qu'elles promènent leur ennui entre l'indifférence et l'abandon, en attendant des jours meilleurs.

À Marseille, le public est ainsi fait : il adore ou il invective, cherchant des victimes expiatoires sur le bord des touches ou dans la coulisse du club.

C'est pourtant bien plus tard que le mal qui frappe cet O.M. 75 aura sa résonance. Plus tard, quand on aura bien compris qu'excepté Trésor, Emon et parfois Bracci, l'ensemble de Jules Zvunka qui n'en peut mais est composé de footballeurs moyens, très moyens, habités il est vrai d'une passion bien réelle, mais qu'hélas aucun talent ne sert.

Des fils du peuple parés en gentilhomme que l'on présente dans un salon sans qu'ils aient appris les bonnes manières.

On cherche Yazalde. Yazalde se cherche. Il ne trouve que l'ombre pour s'y cacher.

On attendait Bereta pour qui semble s'élever l'appel d'un adagio, certes pathétique, mais probablement ultime.

On espère en Boubacar : il s'empêtre dans son football de patronage.

On voudrait croire à tout, aux mérites et aux vertus, à la malchance et au destin contraire.

Et pourtant c'est en eux-mêmes que les vrais champions possèdent les ferments de leurs victoires. Mais le terreau de l'O.M. s'appauvrit.

Cet O.M. a perdu l'auréole de phénomènes dont Skoblar et Magnusson d'abord les Brésiliens ensuite l'avaient entouré.

Il ne reste rien du miraculeux recrutement des années claires. Il ne reste que des gloires passées à accrocher dans le catalogue des souvenirs, noué d'un ruban rose.

Là est la réalité.

Certes, l'O.M. a gagné. Plus importantes nous apparaît la rentrée bien notée de ce Martinez sans angoisse.

C'est peut-être la première pierre sur laquelle on reconstruira.

Quelle triste soirée ! Avec ses deux petits buts, ses tribunes à moitié vides et la sourde musique d'un public qui geint et n'ose plus crier.

Lucien D'APO

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Mignot : "Les Marseillais ont voulu

Davantage la victoire"

Dans le camp lyonnais, ce n'était pas la joie. On le comprend aisément. L'entraîneur Mignot ne cherchait pas de faux-fuyants et admettait la défaite sans récriminer :

"Pour ma part, ce ne fut pas une bonne rencontre. Nous avons mal joué et l'O.M. à un peu moins mal joué que nous. Je ne sais pas ce qui se passe à l'heure actuelle, dans mon équipe. Mes hommes sont toujours à côté de la question. Ils sont, pourtant, en bonne condition physique, mais ils n'arrivent rien à faire de sérieux, dans le domaine collectif. Je ne sais pas si cela durera longtemps. Mais je commence à être inquiet. Peut-être que la rentrée de Lacombe résoudra une partie de mes problèmes. Je pense le faire jouer contre Nice. Malheureusement il manque de compétition puisqu'il est absent des terrains de jeu depuis cinq mois. Les Olympiens n'ont eu que trois occasions, mais ils ont su en exploiter deux. Pour eux, c'était le principal ! En tous les cas, ils ont voulu la victoire sur les joueurs lyonnais".

Le gardien de but Chemier n'était pas content de la prestation de son équipe : "Evidemment, le match n'a pas été fameux. Mais je pense que dans l'ensemble nous n'avons pas été plus mauvais que les Marseillais. Et si nous avions eu un peu de chance, peut-être que nous aurions pu obtenir un match nul".

Jodar nous disait de son côté : "A l'heure actuelle nous sommes tristes. Il y a de quoi, l'équipe ne tourne vraiment pas rond. Et nous avons bon cherché les raisons nous ne trouvons pas. Espérons que nous sortions bientôt de ce tunnel".

Alain DELCROIX

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

LA NOUVELLE DISPOSITION DES JOUEURS SUR LE TERRAIN A-T-ELLE ÉTÉ BÉNÉFIQUE ?

Il convient d'être prudent. Cependant on peut écrire que durant les quarante-cinq premières minutes, notamment, l'équipe marseillaise est apparue beaucoup plus équilibrée qu'elle ne l'était jusqu'à ce jour. De toute évidence, Boubacar est beaucoup plus à l'aise à un poste d'avant-centre qu'à celui d'ailier, où on l'avait confiné jusqu'à présent.

En fait, la plus grande déception est sans doute venue des deux ailiers Bereta et Emon, qui n'ont pas eu le rendement qu'on attendait d'eux, notamment en ce qui concerne les centres. Mais il faut dire qu'en la circonstance cette carence est due à la méforme des joueurs plus qu'à leur place sur le terrain. Ceci précisé, il faut espérer que Jules Zvunka ne changera pas la disposition de son équipe dans les matches à venir. Pendant treize rencontres il a essayé une méthode. Aujourd'hui il en applique une autre. Il faut laisser aux joueurs le temps de s'adapter à cette nouvelle manière de jouer.

QUE PENSEZ-VOUS DE JEAN-MARC MARTINEZ ?

Incontestablement, il faut lui accorder une bonne note. Ce match contre Lyon n'était pas l'occasion rêvée pour faire rentrer un jeune joueur, dans un contexte difficile. Le mérite de Martinez et d'avoir su faire preuve de culot dès les premières balles touchées. Certes en deuxième mi-temps, il baissa de pied (c'était prévisible) mais tout au long des quarante-cinq premières minutes, il a maintes fois prouvé qu'il pourrait devenir, à plus ou moins brève échéance, l'organisateur qui, au milieu du terrain, a fait jusqu'à ce jour défaut à l'O.M. Il voit clair, il a un grand abattage, et il possède une technique bien au-dessus de la moyenne. L'expérience Martinez doit être renouvelée.

COMMENT PEUT-ON ENVISAGER L'AVENIR ?

La plus grossière des erreurs serait de croire que tout et pour le mieux dans le meilleur des mondes olympiens. En gagnant, les Marseillais ont réussi l'essentiel c'est vrai. Mais il convient aussi de souligner que le niveau de la rencontre n'atteignit jamais, loin s'en faut, les sommets ! Ce fut un petit match, mais peut-être pour une fois convient-il d'accorder des circonstances atténuantes à Trésor et ses équipiers. D'abord parce que l'importance de la rencontre les priva d'une partie de leurs moyens, ensuite parce que Lyon se révéla très difficile à manoeuvrer, dans la mesure où les "gones" étaient venus à Marseille pour avec l'unique intention de limiter les dégâts, et si possible de retourner avec, dans leur valise, le point du match nul. Avant cette O.M. - Lyon, on pouvait craindre pour les Phocéens le pire. Désormais l'avenir ne se présente pas sous de très bons hospices, mais on peut respirer. Il faudra toutefois que, dès samedi soir à Nantes, une bonne performance soit réussie, faute de quoi les mêmes problèmes qu'avant cette O.M. - Lyon reviendront à la surface.

LA DÉFENSE MARSEILLAISE N'A PAS PRIS DE BUT. EST-CE NOUVEAU ?

Nous allons peut-être surprendre nos lecteurs, mais depuis le début de la saison, c'est-à-dire depuis le début du mois d'août, c'est la première fois que la défense de l'O.M. n'encaisse pas le moindre but. C'est-à-dire que le quintette défensif plus Martinez, n'a commis aucune faute ? Répondre par l'affirmative serait allé un peu vite en besogne ? Néanmoins, il est bon de souligner cette performance (c'en est une, puisque dans l'attaque lyonnaise se trouver le meilleur buteur français du moment) et il est également bon de remarquer à la part prise par Gérard Migeon qui a fait preuve de beaucoup d'autorité et a confirmé hier soir qu'il était mieux qu'une doublure.

André de ROCCA

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