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Résumé Le Provencal

du 07 août 1976

 DEJA UN POINT PERDU !

Lens tient l'O.M. en échec (2- 2)

À la lecture de la composition de l'équipe de Lens, on avait craint une victoire trop facile pour l'O.M., une sorte de promenade de santé, compte tenu de la jeunesse et de l'inexpérience de la défense lensoise, privée, pour cause de blessure, de quatre de ses titulaires.

Eh bien, nous l'écrivons surtout pour les nombreux supporters de l'O.M., s'étant réservés pour Saint-Étienne, il n'en fut absolument rien. Nous avons assisté à un match extrêmement disputé, fort indécis entre deux équipes généralement généreuses et qui nous valurent un bon spectacle, parfois même passionnant par ses rebondissements.

Songez que l'O.M., menée par 2 à 0 à la 37e minute, n'égalisa qu'à la 79e.

Pour ceux qui n'y étaient pas, ce match nul, ce point (déjà) perdu par l'O.M., sur son terrain, constituera une amère déception.

Certes, il ne s'agit pas de pavoiser de vouloir cacher la vérité, mais il ne faut rien exagérer. L'O.M. que nous avons vu hier soir ressemble fort à celui de la saison dernière. Le contraire eut été étonnant.

Donc, comme à son ancienne habitude, jouant devant une équipe extrêmement technique en son centre, il pêcha surtout par manque de précision.

La preuve la plus évidente de l'absence de précision et de vitesse dans les manoeuvres de l'O.M. tient dans la partie jouée par notre ancien ami Daniel Leclercq. Le grand Daniel fit un match absolument irréprochable, mais tout en attaque. C'est la preuve que l'O.M. ne réussit jamais à franchir balle au pied ou par combinaisons le premier rideau défensif de Lens.

LE TEMPS DE BOUSDIRA

La première mi-temps avait été la plus agréable, car fort bien jouée par les deux équipes. Dans un cas pareil, la part principale du mérite revient à l'équipe visiteuse.

Le F.C. de Lens, fidèle à sa tradition moderne et grâce à ses excellents techniciens que sont Élie, Bousdira, Krawczyk, Marx et bien sûr Daniel Leclercq, s'était montré très offensive. La preuve : 5 corners à 3 à la mi-temps.

Mais l'O.M. avait répondu du tac au tac, ce qui nous avait valu au débat très ouvert et indécis. Mais, en deux minutes, la foudre est tombée sur le stade vélodrome. Alors que, jusque-là, les deux gardiens n'avaient pas encore eu à se surpasser, à la 35e minute, l'élégant Bousdira tenta sa chance de trente-cinq bons mètres, presque quarante. Généralement, ces tirs désespérés sont faits, s'ils touchent le but, pour faire briller les gardiens. Mais, cette fois, c'est une véritable fusée qui entra dans la lucarne droite de la cage de l'O.M. laissant l'infortuné Migeon, sans doute surpris par la soudaineté de l'événement, complètement impuissant. Un de ses buts comme on n'en voit que deux ou trois par saison, et encore pas toujours.

À la 37e minute, sur un corner tiré par Kaiser, le même Bousdira décidément habité par l'inspiration et mal marqué aussi, logeait encore une fois le ballon dans la cage de l'O.M. du coin droit de la tête, presque de l'oreille. 2 à 0 pour Lens : la foule resta comme pétrifiée.

Peu avant la mi-temps, après que le jeune gardien Dominique Leclerc ait commis une grossière erreur de plus, Buigues toujours opportuniste, réduisit la marque à 2 à 1. Ce qui laissait prévoir une deuxième mi-temps fumante.

ZLATARIC L'HOMME DU DESTIN

Contrairement à ce que nous venons d'écrire, cette deuxième mi-temps ne fut nullement fumante.

Mais, comme cela se produit assez souvent en début de saison, les joueurs, assez fatigués, sombrèrent dans un certain désordre. Lens, habité par la peur de perdre son avantage, oublia de jouer son jeu véritable, fait d'élégance et d'offensives.

Quant à l'O.M., il avait un tel désir d'égaliser d'abord et de gagner ensuite qu'il recommença à jouer brouillon. On vit alors les joueurs, Noguès en étant le meilleur exemple, porter le ballon en des courses d'une trentaine de mètres.

Bref, rien ne passait et le gardien lensois Leclerc n'avait que quelques vrais tirs à arrêter, quand, à la 70e minute, M. Bacou accorda à l'O.M. un coup franc bien généreux. Sur celui-ci Noguès feinta le tir de Zlataric, d'une frappe instantanée, plaça la balle au-dessous de la transversale de Lens, marquant ainsi un but superbe et égalisateur.

Bravo Zlataric que le public a plébiscité hier soir.

BEAUCOUP DE CHOSES À VOIR ET À REVOIR

Il n'aura échappé à personne, hier soir, que l'O.M. n'est pas encore au point et qu'il manque encore à cette équipe au moins un joueur de classe. Si elle entend faire bonne figure dans le championnat et réussir une Coupe d'Europe assez efficace.

On n'a rien à dire en ce qui concerne la combativité et l'esprit de corps. Comme l'année dernière, l'O.M. sera exemplaire. Mais c'est dans la circulation de ce même ballon que se trouve le mal.

On porte trop le ballon, les passes sont très téléphonées et au moment des derniers gestes, la défense adverse a largement le temps de se regrouper.

Passons, il s'agit du travail qui incombe au nouvel entraîneur, José Arribas.

Ne nous séparons pas sans dire tout le bien que nous pensons de l'équipe de Lens. Elle joua de façon élégante, correcte et offensive et aurait mérité de l'emporter autant que son adversaire d'un soir.

Daniel Leclercq, dans la partie offensive de son rôle, fut absolument remarquable ; nous ne pensons pas qu'il est raté une seule passe. Mais, Bousdira est aussi un très grand joueurs, ainsi que l'avant-centre Kaiser et des footballeurs comme Krawczyk et Elie sont également pétris de classe.

Bref, une équipe qui fait du spectacle et qui mérite bien de prendre quelques points ici et là.

Maurice FAVBREGUETTES

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ARRIBAS : "Coupables en première mi-temps"

Comme vous le savez sans doute, quand une équipe gagne, l'ambiance dans les vestiaires est en général euphorique. Quant elle perd, les commentaires sont beaucoup plus emprunts de déception. Quand enfin, cette même équipe fait match nul, les sentiments sont multiples. C'était exactement le cas, hier soir, dans le camp marseillais. Un homme, vous imaginez aussi, était beaucoup entouré ; il s'agissait de José Arribas, nouvel entraîneur en titre.

"Lens m'a surpris, devait avouer le nouveau patron de l'O.M. devant une meute de journalistes. Je ne croyais pas notre adversaire capable de confectionner un si bon football, notamment en première mi-temps. Sur notre propre jeu, je répète ce que j'avais dit voici quelques jours, à savoir : que l'O.M. en terminait à peine avec sa période de rodage. Dans ces conditions il ne faut pas, bien sûr, être comblé par le résultat, mais il ne faut pas dramatiser non plus, bien au contraire.

- Pensez-vous que le résultat reflète la physionomie de la rencontre ?

"Vous savez, c'est bien difficile à dire, il est certain que s'il fallait désigner un vainqueur comme en boxe par exemple, la préférence irait peut-être à l'O.M. et ce n'est pas seulement une opinion sentimentale. Je crois en définitive que nous sommes un peu punis de cette première mi-temps au cours de laquelle nos joueurs se sont quelque peu relâchés, ce qui leur a coûté d'encaisser deux buts, en deux minutes. Mais enfin, le seul fait d'avoir pu remonter son handicap prouve que notre équipe a des ressources. Il suffit désormais de continuer le travail commencé".

À votre avis, quels ont été les joueurs olympiens les plus en forme ?

"Ceux qui ont fait la plus forte impression étaient précisément les mêmes qui, au cours de notre préparation, avaient présenté les mêmes arguments : je veux parler de Zlataric, Noguès. Je savais aussi que Fernandez, d'après les échos reçus de Montréal, était en parfaite condition physique. Je nommerai également deux arrières latéraux, bien que ceux-ci aient parfois péché par leur placement. Mais quant à eux, je crois qu'ils ont d'ores et déjà atteint leur rythme de croisière. Quant aux autres, et notamment notre défense centrale, ils ont eu quelques ennuis pendant l'intersaison et de ce fait, n'ont pu suivre le même entraînement que leurs camarades. Je pense également à Yazalde, dont c'était pour ainsi dire la reprise. Dans quelques jours nous devrions être en mesure, je le pense sincèrement, de présenter un ensemble homogène et soudé. Donc, en définitive, ce match serait pour moi plutôt encourageant".

Ne manquons pas de rapporter le point de vue de Jules Zvunka :

"Avec un handicap de 2 à 0, nous a-t-il dit, le match était véritablement mal parti. Les gars ont eu le mérite de redresser la barre, sans pouvoir toutefois forcer le succès. Comme M. Arribas, je crois moi aussi que cela est ainsi plutôt positif.

LA PREMIÈRE MI-TEMPS

INCRIMINÉE

Voyons maintenant l'opinion ; en premier lieu, celui de Bereta, que nous avons retrouvé sur la table de massage pour faire soigner son mollet récalcitrant :

"Un bon match, nous a dit George ; Nous avons remonté deux buts de retard ; c'est quand même difficile à faire. Nous avons prouvé, en la circonstance, qu'on savait s'accrocher. En ce qui me concerne, j'ai eu la malchance de tomber sur Stassievick, un arrière très entreprenant, qui ne se s'est jamais arrêté une seconde. J'ai toutefois le sentiment d'aborder la saison dans de bonnes conditions".

Nous avons ensuite questionné Robert Buigues, qui quoi qu'il arrive, restera le premier marqueur olympien de la saison pour avoir réduit la marque d'un tir plein d'opportunité. Le joueur nous a expliqué tout d'abord les raisons de sa sortie du terrain.

"Je souffrais des adducteurs et comme il ne restait plus que quelques minutes à jouer, j'ai estimé qu'il était inutile de prendre des risques. Quant au match lui-même, a poursuivi le joueur, ce qu'il faut retenir surtout, c'est la perte d'un point sur notre terrain. Selon l'expression consacrée, j'espère que nous ferons mieux lors de notre prochaine apparition au stade vélodrome, contre un certain Saint-Étienne".

Zlataric, plébiscité par le public, était lui aussi tout heureux dans la piscine ou se plongent les joueurs après chaque match. Comme un poisson dans l'eau, en quelque sorte. Ses camarades, à ses côtés, présentaient des mines mi-figue mi-raisin. Trésor, par exemple, affirmer :

"Si nous avions joué la première mi-temps comme la deuxième, je pense qu'il n'y aurait pas eu de problèmes. Malheureusement, nous nous sommes relâchés après un peu plus d'une demi-heure de jeu, et Lens en a profité pour nous marquer deux buts. Mais sur l'ensemble de la partie, je crois qu'on peut tout de même faire confiance à l'O.M".

C'était en quelque sorte le point de vue des dirigeants, bien que nous n'ayons pas eu beaucoup d'occasions de discuter avec M. Meric, assez pris comme nous le signalons par ailleurs, par diverses tractations.

Quoi qu'il en soit, nous aurons l'occasion de mieux juger l'O.M. lors du prochain déplacement à Nantes, une équipe que José Arribas connaît bien. Et ensuite, ce sera Saint-Étienne. Deux adversaires tout indiqués vous en conviendrez pour juger les réelles possibilités olympiennes.

Signalons, à titre d'information, que M. Guy Caussemille le nouveau vice-président de l'O.M., a reçu après le match, au cours d'une petite cérémonie dans les vestiaires, la Médaille d'argent du Groupement.

Enfin, sur le plan des divers transferts, nouvelles que nous traitons avec d'autres colonnes, rien de nouveau n'est intervenu hier dans la soirée

Jean FERRARA

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SOWINSKI : 'Logique"

"Non, je ne suis pas du tout déçu du résultat de cette rencontre, nous a dit Arnold Sowinski, l'entraîneur des Lensois, quand nous l'avons retrouvé aux vestiaires. J'estime que partager les points sur le terrain de Marseille est une très bonne performance. Bien sur, nous avons mené 2 à 0 à la marque. C'est-à-dire que le résultat, à ce moment-là, étaient à moitié acquis. Mais, vous savez, Lens est encore une équipe qui se cherche. Nous avions de nombreux remplaçants, dont notre jeune gardien. Et je dois dire que les uns et les autres ont très bien su tirer leur épingle du jeu. Moi je suis très satisfait de ce match. Prendre un point au stade Vélodrome est toujours une performance, d'autant que le score ne doit rien à la chance. Le 2 à 2 et à mon sens tout à fait logique".

Daniel Leclercq, l'ex olympien, était partagé entre deux sentiments :

"Avant la rencontre, nous ne pensions jamais à prendre un point à l'O.M. Donc, je ne crois pas qu'il faille se plaindre. Cependant, sur le déroulement de ce match nous pouvions très bien réussir l'exploit de faire toucher les deux épaules à notre adversaire. Mais enfin ne soyons pas trop gourmands, je suis bien content comme cela".

Nous avons interrogé le grand Daniel sur son nouveau poste de libéro.

"À vous répondre franchement, avant le coup d'envoi, je n'étais pas plus rassuré que cela. Mais tous comptes faits, je pense m'en être sorti avec les honneurs. Disons, si vous voulez, il s'agit pour moi d'un début encourageant !"

JF

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Armons-nous de patience

L'an dernier, il avait près de 30.000 personnes pour le premier match officiel de la saison au stade vélodrome. Cette année, ils étaient à peine 15.000.

L'an dernier, il y avait deux nouveaux venus à l'O.M., Boubacar et surtout le "soulier d'or" Hector Yazalde. Cette année, il n'y en avait pas.

Et ceci explique cela.

15.000 spectateurs ont donc assisté, hier soir, au match nul réussi par Lens en terre marseillaise. Un événement, un double événement même, puisque, à ce jour, les nordistes n'avaient pas réussi à prendre le moindre petit point sur la pelouse du stade vélodrome, alors que les Olympiens, avaient tout au long de la saison passée, perdu ou gagné dans l'enceinte du boulevard Michelet mais jamais partager les points avec quiconque.

Ces considérations faites, faut-il être déçu de la prestation marseillaise ?

Tout de tout dépend de la façon dont on voit les choses.

Expliquons-nous : ce qui s'attendaient à découvrir un Boubacar de rêve, ceux-là ont, peut-être, sans doute, été déçus et quitté le stade, en jurant qu'on ne les y prendrait plus. Mais ceux-là, soyons objectifs, c'étaient racontés des histoires. Par quel miracle, voulaient-ils que onze garçons, le plus souvent besogneux, voici à peine plus d'un mois, soient, soudain transformés, à la faveur de courtes vacances, en super-star du football français ?

En fait, il faut se faire une raison. Et dire à chaque fois que l'on passera les grilles de la cour d'honneur du stade vélodrome, que l'on va voir à l'oeuvre une équipe à la recherche d'un style. Un style qu'essaiera de lui donner l'homme qui est venu de Nantes tout exprès pour cela : José Arribas.

Les choses étant ce qu'elles sont et les finances des clubs français ce qu'on sait, il n'y avait sans doute pas, pour les dirigeants olympiens d'autres alternatives. Et, si au moins de juin, le jeu collectif des phocéens s'est sensiblement amélioré, un premier important pas en avant aura été fait. Il sera alors temps de penser au "renfort" et aux renforts.

Pour l'heure, personne ne nous a promis la lune.

Alors de grâce, ne la demandons pas. Faute de quoi, nous risquerions de connaître quelques désagréables soirées du côté du boulevard Michelet.

Alain De ROCCA

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LES REPONSE AUX QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ

LA QUESTION :

LE VISAGE 77 DE L'O.M. EST IL

DIFFÉRENT DE CELUI DE 76 ?

Répondre oui serait, bien entendu, dire une sottise. En effet, on ne voit pas pourquoi les Olympiens, qui alignent cette saison la même équipe que l'an passé, auraient fait, dès ce premier match de championnat, une meilleure impression que leur dernier ou, au contraire, une moins bonne.

En fait, le seul changement qui peut se produire, s'il se produit, se manifestera dans la façon de jouer collectivement. On se doute que cette transformation ne sera visible à l'oeil nu que dedans au moins cinq ou six mois.

En conséquence, le mieux est de s'armer de patience ; Arribas peut faire progresser collectivement ses joueurs ; laissons-lui le temps de travailler.

ZLATARIC EST-IL

UNE RÉVÉLATION ?

Le jeune "Nebo" s'est attiré hier la sympathie du public marseillais, qui a scandé son nom sur l'air des lampions à plusieurs reprises. Il est vrai qu'au sein de l'attaque marseillaise le Yougoslave fut celui qui a paru avoir le plus de "jus" et qui mit à son actif les actions les plus spectaculaires. Certes il marqua son but, mais avant cela, il s'était fait remarquer par des déboulés tant à l'aile droite qu'à l'aile gauche. Ceci dit, l'erreur serait d'encenser Zlataric outre mesure. Il a des progrès à faire, et il ne peut le faire que si on ne le porte pas trop tôt au rang de super vedette.

Une ultime précision, la performance de "Nebo" dépasse pour nous une surprise. En effet, au cours de la tournée en Alsace et dans des matches amicaux, il se montra souvent à son avantage. C'est d'ailleurs lui qui, avant ce premier match de championnat, était le meilleur buteur marseillais, puisqu'il avait réussi trois buts au cours des cinq rencontres amicales.

EMON PEUT-IL APPORTER

QUELQUE CHOSE ?

Certains spectateurs ont quitté le stade vélodrome déçu. Il serait bien normal de signaler que celui qui doit être considéré comme le meilleur attaquant marseillais n'étaient pas sur le terrain, à savoir Albert Emon. Le jeune international, c'est l'évidence même, à la classe avec un grand "C". Balle au pied, il est de ceux qui peuvent gagner un match à eux tout seul.

Le retour de Emon dans les matches à venir peut donc apporter un certain poids à l'attaque marseillaise. Nous n'hésiterons pas à répondre dans par l'affirmative, à condition toutefois qu'il sache se discipliner et qu'il ne perde pas de vue que le football est avant tout un jeu collectif.

L'EXPÉRIENCE LECLERCQ

LIBERO A-T-ELLE ÉTÉ

CONCLUANTE ?

Là encore, répondons par l'affirmative. Avant le match, nous attendions avec curiosité le comportement du blond Daniel, qui a la réputation d'être un technicien, plus qu'un athlète du football. Dans un poste inhabituel pour lui il a fait mieux que tirer son épingle du jeu. Nous en tirerons la double conclusion suivante : ou bien Daniel Leclercq nous réserve d'autres surprises dans le mois à venir, ou bien ce sont les attaquants marseillais qui ont fait preuve d'une assez grande faiblesse.

Il est évident que cette dernière façon de voir les choses est sans doute celle qui est le plus près de la vérité.

A. de R.

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