OM1899.com

Résumé Le Provencal

du 15 octobre 1977

UN FINAL EBLOUISSANT

BRACCI, BOUBACAR et BERDOLL

ont porté l'estocade à Valenciennes (3-0)

La vitesse - on ne le dira jamais assez - est la reine de toutes les batailles sportives. A partir du moment où l'O.M. passa du pas de gymnastique au pas de charge, toutes les lacunes de la courageuse équipe de Valenciennes sautèrent aux yeux et l'on sut aussitôt qu'il n'y aurait pas de surprise ce vendredi soir au stade vélodrome.

Le premier à avoir lancé le mouvement qui allait faire voler en éclats les lignes arrières de Valenciennes, fut Bracci. Tel le grand méchant loup de la fable, il traversa une bonne moitié du terrain à longues enjambées et, à l'issue d'un une-deux parfaitement réussi avec Berdoll, il trompa calmement Delachet, du plat du pied. Un avant-centre patenté n'eut pas fait mieux.

Bravo... Bravissimo...

Il faut tout de même préciser que cet authentique exploit se situa à la 60e minute.

C'est assez dire que le public avait dû faire preuve de beaucoup de patience et connut même une certaine inquiétude avant de savoir que son équipe allait gagner, comme archi prévu.

Il reste coule de source. Dans un match pareil, contre une équipe cherchant presque exclusivement le match nul, l'important est de faire sauter le verront. La fin de la rencontre ne fut plus qu'une série d'offensive plus percutante les unes que les autres de l'O.M. qui furent payées pas très largement par deux autres buts, l'un de Boubacar, l'autre de Berdoll.

La série rose de l'O.M. continuait ainsi et il reste maintenant à savoir ce que feront les Olympiens dans une semaine à Lyon. Lequel Lyon vient précisément de surprendre tout le monde en gagnant à Bordeaux.

UNE MI-TEMPS POUR RIEN

A la mi-temps, le problème restait entier. L'O.M. mis à l'obligation de faire le jeu, avait dominé en vain et dans un certain désordre. Malgré la bonne volonté de Lamberti, l'absence de Florès se faisait nettement sentir.

Dans les multitudes combinaison de l'O.M., il manquait ce petit rien qui accélère le mouvement et contribue à mettre la défense en difficulté.

Le plus spectaculaire de cette mi-temps fut le duel à distance entre Bacconnier, le canonnier de service et Delachet. Trois fois Bacconnier mit sur orbite de véritables fusées ; autant de fois, Delachet intervint avec brio. Mais, pour rester objectif, le football n'avait pas volé très haut au cours de ces 45 minutes, entre une équipe n'arrivant pas à trouver l'ouverture est une autre surtout préoccupée d'assurer la fermeture.

On ne critiquera pas pour autant les Valenciennois qui, à défaut de grande classe, avaient défendu leurs chances avec beaucoup de crânerie et furent même parfois dangereux (deux bons tirs du Polonais Masczyk en contre-attaque).

LE TEMPS DES B.B.B.

La deuxième mi-temps, fort heureusement, allait réveiller le public et nous montrer l'O.M. sous un visage beaucoup plus séduisant, le visage de l'offensive, de l'attaque perpétuelle du ballon et d'un mouvement nettement accéléré.

Pendant toute cette deuxième mi-temps, l'équipe de Valenciennes fut très involontaire, nous le croyons, refoulée dans son camp.

Tout se passa entre un O.M. attaquant à du cent à l'heure et une équipe de V.A. se défendant comme elle le pouvait.

On remarquera que ce fut le triomphe pour l'O.M. des B.B.B. : Bracci, de Boubacar et de Berdoll.

Trois buts au demeurant assez remarquables, et l'on notera avec plaisir la part que prit le jeune N'Gom dans les deux derniers. Ce jeune homme dont on connaît les qualités techniques, ne manque pas de culot. Pour la première mi-temps en division nationale, il sut tirer fort bien son épingle du jeu. En tous cas, dans la lutte pour la place de premier remplaçant attaquant, entre Lamberti et lui, il a nettement gagné la première manche.

Toujours au cours de cette mi-temps, on soulignera encore la part importante que prit Bracci. C'est lui qui, venant de l'arrière, sut relancer son attaque.

Quant à Berdoll, qui avait été effacé au cours de la première mi-temps, il se racheta amplement en contribuant grandement au but marqué par Bracci et en marquant un troisième d'un tir tendu, sous un angle assez difficile.

Bref, Berdoll, hier soir, a marqué quelques points dans l'optique de l'équipe de France.

VALENCIENNES A FAIT CE QU'IL A PU

L'équipe de Valenciennes était venue à Marseille animée de très bonnes intentions. Celle d'abord de défendre sa chance, chose toujours louable, et aussi d'une certaine ambition.

Mais il faut bien reconnaître que cette malheureuse équipe a été au cours de l'intersaison trop dépouillée de ses meilleurs footballeurs. Elle a aligné, hier soir, un centre de défense fait de deux joueurs très solides, très sûrs, malheureusement un peu lents à cause de l'âge.

Parmi les jeunes que nous avons vus, à part Jouanne et Hazam, tous manquent un peu de cette chose qui ne s'apprend pas : la classe.

On accordera toutefois une mention spéciale au Polonais Masczyk, lequel rappela au public qu'il avait été un grand joueur de classe internationale.

Mais, répétons-le, à l'intention de notre excellent ami Jean-Pierre Destrumelle, ce sera très dur cette saison pour la pauvre équipe de Valenciennes.

Quant à l'O.M. il est certain que s'il arrivait la semaine prochaine, à gagner à Lyon, son match du 28 octobre contre Nice serait le sommet de la saison.

Maurice FABREGUETTES

----------------------------------------------

La tac ... tac ... tique

Ian Markovic est décidément un malin ! Si le doute était permis jusqu'ici, voilà qu'il vient d'être levé, et cette fois sans équivoque. Face aux Alsaciens de Gilbert Gress, le nouvel entraîneur olympien s'était aperçu, comme tout le monde, que ses joueurs avaient effectué une excellente première mi-temps, et une seconde beaucoup moins enthousiasmante.

Le public, bien entendu, était resté sur une impression mitigée, malgré la victoire. Alors, dans la retraite du Plan d'Aups, l'avisé Yougoslave avait dit à ses hommes :

"Ecoutez, les gars, devant Valenciennes vous ferrez exactement l'inverse. Je commence à bien connaître les supporters du stade-vélodrome, et de la sorte je sais qu'ils seront tous enchantés de leur soirée !"

Voilà peut-être comment pourrait s'expliquer, sur un ton badin, la première mi-temps jouée en demi-teinte, hier soir, par l'O.M. Pour ne rien vous cacher, à la pause nous avions raconté cette petite histoire à Raymond Ginel, notre rédacteur en chef, en le voyant, à l'image de toute l'assistance, plutôt déçu par les 45 premières minutes du jeu. Et pour apporter du crédit à nos propos, nous avions même ajouté : "L'O.M. finira par gagner ce match 3 à 0".

Empressons-nous de signaler que nous n'étions pas plus convaincu que lui sur cette éventuelle tournure des événements, mais essayons de redevenir sérieux.

Pourquoi cet O.M. a offert hier soir ce double visage ? Ce n'est, non pas parce que le brave Markovic le lui avait demandé, car on imagine volontiers qu'à tout prendre, il aurait choisi la première demi-heure de préférence à la dernière pour faire marquer ces trois buts. Et pourtant il doit bien exister quelque part des raisons de ce changement radical de décor.

Tout d'abord, coup d'envoi, il manquait Florès. Son absence de dernière minute ou non, a été remarqué, n'ayons pas peur des mots. Hervé, dès le début du championnat, s'est révélé comme un organisateur de premier plan, et quand il n'est pas là, comme en deuxième mi-temps face à Strasbourg, par exemple, cela se ressent à bien des niveaux. Il est donc probable que ses camarades de l'entrejeu aient mis quelque temps à se chercher, et bien sûr à se trouver.

On peut invoquer aussi une certaine malchance dans les tirs au but, à moins qu'il ne faille mettre en exergue la très bonne tenue de Delachet, ce qui revient au même.

Toujours est-il que rien ne voulait entrer, malgré les tentatives spectaculaires de Bacconnier, Linderoth, Berdoll, nous en passons et des meilleurs.

On sait aussi que Skoblar avait titularisé Lamberti au tout dernier moment, pour lui confier le poste d'ailier gauche. L'ancien Gardanais, sans doute contracté, n'a pas eu beaucoup de réussite : c'est un peu normal pour un joueur qui découvre la Première Division ; il n'en reste pas moins que les mouvements offensifs de l'équipe n'ont pas pu toujours se développer comme il eut été convenable. Enfin l'O.M., au lieu d'imposer sa manière, s'est mis à jouer au diapason de l'adversaire, plutôt modeste. On avait déjà vu cela dans le passé. Heureusement, et c'est là le mérite des Olympiens, ils ont su passer la vitesse supérieure en retournant sur le terrain après la pause.

Il faut quand même préciser que la rentrée de N'Gom, culotté comme pas deux, a été pour beaucoup dans ce changement à vue. D'un coup, d'un seul, on a retrouvé une attaque virevoltante. Bracci, Boubacar et Berdoll, "les trois B", au terme d'actions remarquables, ont fait sauter tour à tour le verrou de Valenciennes.

À la fin de la partie, Ian Markovic avait un sourire rayonnant. "Comment appelez-vous ça en français ? La tac..., tique ?" Voilà en clair comment il aurait pu répondre... s'il avait connu l'histoire du gendarme.

Jean FERRARA

----------------------------------------------

Les réponses aux questions que vous vous posez

 Deux matches en quatre jours au Stade Vélodrome : ce curieux rapprochement dans le calendrier a-t-il nui au succès de cet O.M. - Valenciennes ?

- Un peu moins qu'on pouvait le penser. 17.000 spectateurs pour voir Valenciennes, qui fait rarement recette à Marseille, alors que les budgets venaient d'être écornés par la venue de Strasbourg, ce n'est tout de même pas mal.

Il est vrai que le vendredi soir, veille du week-end, le football attire souvent du monde. Tant mieux pour l'O.M. car l'ordinateur, en la circonstance, ne lui avait pas été très favorable en établissant le calendrier. Chaque club, dans la saison, reçoit obligatoirement deux fois de suite, mais en général pas dans la même semaine.

  L'absence de Florès a-t-elle été ressentie ?

- Incontestablement, oui. Surtout dans la première période, durant laquelle les Marseillais piétinèrent devant une équipe valenciennoise tout entière regroupée en défense. Les déviations du Mazarguais et son art d'orienter le jeu eussent alors été fort utiles à son équipe.

Précisons que c'est au tout dernier moment que son forfait fut enregistré, puisque ce n'est qu'après s'être échauffé sur le terrain avec ses camarades, et alors qu'il avait été annoncé au micro de la composition des équipes, qu'il décida de ne pas jouer, sa douleur à l'orteil persistant.

  Lamberti, appelé à le remplacer, a-t-il réussi ses débuts ?

- Le Gardanais, qui n'avait joué que quelques minutes devant Bordeaux Strasbourg, subissait là un difficile examen de passage. D'autant plus difficile que ses 45 minutes sur le terrain furent celles qui virent son équipe chercher sans succès la faille dans l'hermétique système valenciennois et faire preuve dans le même temps de pas mal de maladresse.

Si devant Strasbourg, en effet, la première mi-temps avait été bonne et la seconde médiocre, ce fut très nettement le contraire hier, les deux équipes ayant même regagné vestiaires sous les sifflets à mi-parcours. Lamberti n'a donc pas eu beaucoup de chance en débutant dans un pareil contexte, qui ne lui permit que rarement de se mettre en valeur. À revoir donc, dans des conditions plus favorables.

 Et N'Gom ?

- Pour la raison que nous venons d'annoncer, il fut mieux partagé par le sort que son partenaire. Dans une équipe jouant mieux, il mit à son actif quelques excellentes actions, qui lui valurent d'entendre scander son nom par le public. Il prit ainsi une part importante dans la réalisation du second but marseillais, évitant trois adversaires avant de servir Berdoll, qui transmit à Boubacar. Lui aussi mérite d'avoir encore sa chance, car il ne manque pzs de talent, ce qu'on savait d'ailleurs déjà.

Alain PECHERAL

  ----------------------------------------------

SKOBLAR : "POURVU QUE CA DURE !"

On a innové, hier soir, au Stade Vélodrome. Afin que les joueurs puissent récupérer de leurs efforts s'en pour autant "être dérangés" par les journalistes (!) une nouvelle formule avait été mise au point, au terme de cette O.M. - Valenciennes. Dans un premier temps, les représentants de la presse écrite et parlée furent reçus par M. Agostino et Skoblar dans la salle de relaxation ou ils se prêtèrent à toutes les questions.

Une nouvelle façon de procéder qui a le double avantage de permettre aux uns (les journalistes) de perdre un minimum de temps et aux autres (les joueurs) de souffler quelques instants avant de répondre à toutes les questions.

Voilà donc l'opinion de Josip Skoblar : "Contre une telle équipe, le plus important, vous vous en doutez, est de réussir à marquer le premier but. Nous avons tâtonné toute une mi-temps avant d'y parvenir, mais en fin de compte j'estime que le score de 3 à 0 reflète assez bien la physionomie de la rencontre.

Au repos, nous nous étions rendu compte que si l'attaque n'avait pas marché à plein rendement, c'était peut-être parce que les lignes arrières et les joueurs du milieu de terrain se tenaient trop loin de nos attaquants. En seconde mi-temps, les gars ont su rectifier le tir. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard, si c'est un défenseur, en l'occurrence Bracci, qui eut le mérite d'ouvrir le score.

Il va sans dire que l'absence d'Hervé Florès s'est fait sentir, notamment première mi-temps dans le domaine de l'organisation. Il a décidé de ne pas jouer au tout premier moment, après un ultime essai. Qui mieux que lui pouvait savoir s'il était en état ou non de tenir sa place.

Quant à Linderoth, nous avons décidé de lui faire quitter le terrain lorsque le résultat était assuré, car Anders souffre, vous le savez, d'une cheville et il était normal de ne pas lui en demander trop pour éviter que sa blessure ne s'aggrave. Pour conclure, je dirai que le calendrier nous étant favorable pour ces deux derniers matches nous avons atteint notre objectif en récoltant les quatre points que l'on pouvait prétendre gagner, c'est là l'essentiel, même si la deuxième mi-temps, contre Strasbourg, et la première contre Valenciennes ne furent pas exemples de tout reproche".

Comme on demandait à Skoblar : "L'O.M. vient de glaner quinze points en huit matches, une série sans doute unique dans l'histoire du club phocéen, qu'en pensez-vous ?

Le Yougoslave, avec un sourire, sans doute le seul de la soirée, répliqua : "Pourvu que ça dure".

M. Agostino, quant à lui, expliquait calmement : "On a souffert une mi-temps, Valenciennes a fait son jeu en restant groupé en défense. À mon sens, la rentrée de N'Gom a donné du punch à l'attaque et le but de Bracci a fini par libéré tout le monde, les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants et le public. Enfin, je suis particulièrement content de Berdoll qui a marqué un but mille fois mérité".

L'interview, côté jardin, étant terminée, nous sommes allé côté cours, c'est-à-dire dans les vestiaires proprement dits. Pour une fois, ils étaient pratiquement déserts, seuls apparaissaient de temps à autre un joueur revenant de la douche. Voici ce que nous ont dit les Olympiens que nous avons eu le bonheur d'intercepter au passage :

Bracci : "Je crois que ce soir nous avons signé une victoire significative quant à nos ressources morales. Les Valenciennois nous ont embêté en première mi-temps en jouant très groupés en défense une tactique éprouvante pour nous, les défenseurs car nous étions tentés d'aller épauler nos attaquants, mais nous restions constamment sous la crainte d'un contre adverse. Le but que j'ai marqué, après un excellent travail de Marc, nous a simplifié les donnes du problème. À 1 à 0, tout devenait plus facile, nous avons su en profiter".

Berdoll : "Je croyais bien que je n'arriverai jamais à marquer un but, deux ou trois fois j'ai vu la balle au fond des filets, mais ce diable de Delachet survenait toujours au dernier moment pour réduire mes efforts à néant. Mais je sais que sur un terrain, il ne faut jamais désespérer. Ce but de la dernière seconde en est la plus éclatante des preuves".

Victor Zvunka : "Lorsque j'ai été descendu en deuxième mi-temps, j'ai eu peur. J'ai cru un instant que j'étais victime d'une entorse au genou. À quelques centimètres près, c'était ça. En fait, j'ai reçu le coup en bas de la cuisse et il ne s'agit que d'une béquille douloureuse. En première mi-temps, j'avais pris un coup sur le visage, vous voyez, on dit que je ne suis pas un tendre, mais les autres ne sont pas tendres avec moins non plus".

Bacconnier, "Deux fois j'ai vu le ballon dedans en première mi-temps, une fois Delachet a sorti le grand jeu, l'autre fois, c'est le poteau qui a repoussé la balle. Enfin, trois à zéro, c'est déjà ça".

Quant à la conclusion, nous allions la demander à Marius Trésor, mais ce dernier de plus en plus énigmatique, à la question, "Alors Marius comment ça va", il se contenta de répondre : "Moi ça va".

André de ROCCA

----------------------------------------------

----------------------------------------------

J.-P. Destrumelle : "Trop lourd !"

Jean-Pierre Destrumelle n'était pas très content à l'issue de la rencontre :

"Je ne conteste pas la supériorité marseillaise, devait-il nous dire, mais sincèrement 3 à 0, cela ne reflète pas la physionomie de la partie. Et je suis désolé pour mes garçons qui ne méritaient pas un tel score après le match qu'ils ont fourni, ce n'est vraiment pas payé ! C'est d'autant plus regrettable que si nous avions tenu simplement dix minutes de plus, je suis persuadé que nos adversaires se seraient effondrés et n'auraient pas fait que s'énerver davantage.

A cela, s'ajoute l'arbitrage M. Mouchotte, qui ne nous a pas fait de cadeau. Mettre un avertissement à Zaremba pour avoir envoyé le ballon au loin, alors que nous nous sommes fait matraquer chez nous par Bordeaux, cela paraît incroyable !

Il y a aussi ce troisième but plutôt curieux : un spectateur ayant sifflé trois fois et tout le monde s'étant arrêté, M. Mouchotte a ordonné de continuer à jouer alors que sur l'action Berdoll a marqué. Quant au but de Boubacar, j'estime qu'il est entaché de hors jeu. Encore que pour être honnête, je reconnaissais que cela contre-balance le penalty dont a été frustré l'O.M. Quoiqu'il en soit, je le répète, je suis déçu car j'estime que mes joueurs ont tenu la dragée haute à l'O.M."

L'autre ex-olympien et nordiste Christian Delachet, était réconforté par Célestin Oliver qui lui déclarait non sans raison, qui n'avait fait que retarder l'échéance.

"De toute façon, souligne Christian, on ne pouvait pas tenir comme ça pendant une heure et demie, en subissant constamment la pression adverse. À un moment où un autre, il faut que ce la casse. Et une fois pris le premier but, nous sentions bien tous que c'était fini pour nous !"

A.P.

  ----------------------------------------------

L'opinion de l'arbitre

M. Mouchotte : "Il n'y avait pas penalty"

Tout au long des 90 minutes, les décisions de M. Mouchotte ne furent pas toujours du goût du public. La colère des spectateurs connut son apogée lorsque l'arbitre ne siffla pas un penalty, alors que Delachet avait, semble-t-il, déséquilibre Linderoth de façon plus que suspecte, à l'intérieur de la surface de réparation.

Voilà l'opinion de M. Mouchotte : "Le gardien de but de Valenciennes en plongeant vers le ballon, n'a pas joué l'homme, il n'était pas question que je sanctionne cette intervention d'un penalty. Pour le reste, je n'ai rien à dire, sinon simplement qu'à mon sens, c'est la meilleure des deux équipes qui a fini par l'emporter".

A de R.

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.