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Résumé Le Provencal

du 20 novembre 1977

IL A TOUT FALLU !

Les Olympiens vainqueurs d'un pâle F.C. Metz (2-0)

après une rencontre houleuse

METZ - Oui ! C'est décidément à une curieuse rencontre que nous avons assisté hier après-midi sur le stade de l'île Saint-Symphorien à Metz.

Dès les premières minutes, il paraissait aux yeux de tous que la sécurité de l'O.M. était évidente par rapport à une bien pâle équipe lorraine.

Restait à savoir comment les Marseillais allaient concrétiser cet avantage territorial.

UNE BIEN CURIEUSE PREMIÈRE MI-TEMPS

La première mi-temps avait été en quelque sorte une succession de gags et vous devinez peut-être que seuls les Messins n'avaient pas eu grande envie de sourire. Alors que nous avions vu une équipe lorraine à ce point amorphe son terrain mascotte après simplement quelques minutes de jeu, nous avions compris avec tous nos confrères installés dans la tribune de presse les raisons du mauvais classement du F.C. Metz.

Une incroyable naïveté en défense, une attaque bien timide autour de Curioni. Bref, rien qui devait empêcher l'O.M. de s'acheminer vers une confortable victoire.

Mais la formation olympienne, c'est un phénomène connu, a souvent la fâcheuse habitude de se mettre au diapason de l'adversaire tant et si bien que, dominant copieusement les débats, l'O.M. ne parvenait pas à passer ne serait-ce qu'un semblant de vitesse supérieure.

Et Rey, le gardien international, ne put jamais se surpasser pour endiguer la pression marseillaise.

Le plus fort, c'est que Berdoll, Boubacar, Florès, Linderoth et le grand Bracci entrés, avec une dérisoire facilité dans la surface de réparation, eurent tour à tour le but au bout du pied, de la première à la 10e minute, mais furent certainement si surpris eux-même de l'aubaine, que leur faisaient les défenseurs lorrains qu'ils ne purent exploiter ces diverses situations dites "en or".

Pérignon eut beau obliger Migeon à effectuer un bel arrêt, l'O.M. ne sortit pas pour autant, de sa coquille, même lorsque le même Pérignon, sur centre de Rémy, écrasa un autre de ses tirs sur le poteau. On en était alors à se demander comment les Marseillais allaient s'y prendre pour marquer un petit but et mettre à la raison leurs bien pâles adversaires.

LE COUP DE POUCE DE M. DELMER

C'est M. Delmer, il faut bien le dire, qui devait donner un autre ton au débat.

Nous avons eu tant de fois l'occasion, lors de nos déplacements aux quatre coins de France, et même au stade Vélodrome, d'écrire que l'arbitre n'avait pas été tendre avec les couleurs marseillaises, que nous devons reconnaître, cette fois, que le directeur de jeu avait bien arrangé les affaires de l'O.M.

Dans un premier attend, il accorda un penalty pour une faute sur Berdoll qui n'apparaissait pas tellement évidente. Puis expulsa Curioni pour s'être heurté à Migeon et, là encore, sans apparente intention malveillante.

En un mot comme en cent, il est rare de voir un arbitre avantager de la sorte une équipe visiteuse et, du même coup, accabler des joueurs évoluant à domicile.

Toujours est-il que Florès, en deux temps tout de même, ne se priva pas, sur le fameux penalty, de donner l'avantage à l'O.M.

Un avantage qui n'était nullement usurpé, nous l'avons dit, tant la supériorité des marseillais, pourtant peu inspiré, avait été manifeste.

MERCI MIGEON !

À la reprise, ce fut un complet changement de décor. La nuit et le jour, si vous voulez après ce que nous avions vu pendant les 45 premières minutes et, pas seulement, parce qu'on avait été obligé d'allumer les projecteurs.

Face à un adversaire jouant à 10, après le départ forcé de Curioni, l'O.M. ou Emon était apparu à la place de Truqui, se mit à se recroqueviller en défense et subit inexplicablement la domination de dix Messins déchaînés.

Comment l'O.M. est-il parvenu à s'en sortir pour préserver son petit but d'avance et même doubler la mise, nous sommes encore en train de nous poser la question au moment d'écrire ces lignes.

Cependant, pour donner un reflet des débats, aussi exacte que possible, il faut bien admettre que la Bonne Mère avait donné à l'O.M. un sacré coup de main, une Bonne Mère, qui, hier après-midi, avait pris soit dit en passant les traits de Gérard Migeon.

Sur l'inévitable penalty de compensation accordée par M. Delmer, pour une faute imaginaire de Baulier, le gardien réussit à détourner un tir de Dehon mais il ne se contenta pas de ce seul exploit. Migeon, pendant cette deuxième période, arrêta un nombre incalculable de tirs messins.

Et même s'il fut quelquefois suppléé par les poteaux, il fut incontestable héros de ce match.

Rendons grâce à Berdoll d'avoir inscrit, tout à fait en fin de rencontre, le deuxième but libérateur.

Mais cet O.M. vainqueur ne nous a pas laissé une impression inoubliable.

Un jour "sans" comme l'on dit.

Un penalty sévère réussi ici, un autre arrêté là... et une expulsion qui ne s'imposait peut-être pas et enfin, un gardien en état de grâce.

En conclusion, il a tout fallu pour que l'O.M. empochent les deux points précieux de l'enjeu. Résultat positif donc avant la venue des Nîmois au stade Vélodrome. Il n'empêche que cet O.M. là nous doit quand même une réhabilitation car une victoire, même acquise à l'extérieur, n'est pas tout quand elle n'est pas accompagnée d'une certaine manière.

Et la manière, hier après-midi, l'équipe marseillaise en était singulièrement dépourvu.

Jean FERRARA

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La fête à M. DELMER

De tous les saints du calendrier, saint Symphorien est sans doute celui qui a le moins d'atomes crochus avec l'O.M.

C'est pourquoi à Metz, dans le stade qui porte son nom, les Phocéens étaient rentrés mi-figue, mi-raison.

Sans peur certes, mais en se souvenant que, depuis 7 ans, les hommes aux maillots grenats frappés de la croix de Lorraine ne leur avaient pas permis de remporter le moindre succès.

On savait donc dans le camp marseillais que l'affaire serait rude. La gazette locale avait d'ailleurs annoncé la couleur : "Pour Metz, l'O.M. l'équipe à abattre". C'était le titre qui s'étalait sur 8 colonnes en page sportive de "l'Est Républicain".

Tout un programme.

On attendait donc avec curiosité le comportement de l'O.M. dans ce stade qui avait déjà servi de cadre à la faire "Jules-César", et l'on se demandait si l'issue du match ne dépendrait pas du duel Victor-Hugo, Victor Zvunka et Hugo Curioni, s'entend.

En fait, l'homme du match, ce fut M. Delmer.

À Lyon, voici peu, M. Vautrot avait poignardé l'O.M. dans le dos, M. Delmer a, en quelque sorte, assassiné les Lorrains.

Entendons-nous bien.

Il ne s'agit pas ici de contester la victoire marseillaise. Il s'agit simplement de remarquer comment M. Delmer donna un coup de pouce aux Marseillais, et un coup de massue aux Lorrains.

Les hommes de Skoblar, maîtres de la situation comme jamais équipe ne le fut à l'extérieur, les hommes de Skoblar donc avaient fait la preuve d'une nonchalance pour la moins irritante.

L'O.M. qui avait battu Nice et celui qui avait démontré deux buts aux Nantais, n'aurait vraisemblablement fait qu'une bouchée de cette équipe messine, apparemment à la dérive, jouant la peur au ventre, repliée sur elle-même.

Bref, on commençait à désespérer côté marseillais et à espérer côté lorrain, lorsque M. Delmer entra en scène, ou si vous préférez, en transes.

Premier acte, il refusait aux locaux un penalty pour faute incontestable de Bracci sur Remy à l'intérieur de la surface.

Deuxième acte, il en accordait un aux Marseillais qui, c'est le moins que l'on puisse écrire, n'était pas évident.

Troisième acte, il expulsa sans autre forme de procès Curioni, coupable d'avoir, d'après lui, agressé Migeon.

Metz mené 1 à 0, Metz restait à 10. La cause paraissait entendue à la mi-temps, elle faillit ne pas être.

Car les locaux compensant dans les 45 dernières minutes leur infériorité numérique par une hargne de tous les instants, eurent l'initiative des opérations et ne parvinrent pas à renverser la vapeur pour deux raisons essentielles : la première parce qu'ils trouvaient en face de Migeon qui se permit le luxe d'arrêter un penalty, la deuxième, parce qu'ils firent preuve d'une rare malchance, trois de leurs tirs trouvant les poteaux ou la transversale sur leur chemin.

Finalement l'O.M. à Metz a empoché deux points qui, lui, au moment du compte final, s'avéreront précieux.

Pour les olympien, c'était hier la fête à M. Delmer, et pour une fois saint-Symphorien avaient bien voulu prier pour eux.

André de ROCCA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

 LE PENALTY SUR BERDOLL ETAIT-IL JUSTIFIE ?

Nous écrivons par ailleurs que la faute sanctionnée par l'arbitre avait paru pour notre part bien sévère. Berdoll était bien dans la surface de réparation, entouré par de nombreux défenseurs qui essayaient, bien sûr, de lui prendre la balle mais jamais nous n'avons eu l'impression qu'il ait été arrêté de façon suspecte. M. Delmer a donc pris sa décision en son âme et conscience. Mais, avouons-le, dans bien des cas, beaucoup de ses confrères auraient pu "laisser aller".

 POURQUOI M. DELMER A-T-IL ACCORDE LE PENALTY ?

C'est Flores, vous le savez, qui a tiré le penalty et transformé la sanction en but, mais ce en deux temps. On sait qu'un joueur n'a pas le droit de reprend le ballon dans ce genre d'action. Mais il faut signaler que Rey, le gardien lorrain, avait auparavant touché le ballon et son intervention remettait en jeu celui qui avait tiré le penalty. La reprise de Florès était donc tout à fait réglementaire et l'arbitre sur cette action précise a eu raison de valider le point.

 QUE DIRE DU PENALTY SIFFLE SUR BAULIER ?

Nous tiendrons exactement les mêmes propos que pour celui accordé à Berdoll. Tout le monde attendait une compensation de la part de l'arbitre qui avait été quelque peu conspué, autant par les joueurs que par le public lorrain. Mais là encore il eut une décision malheureuse en s'actionnant Baulier, dont l'intervention sur Remy était tout à fait régulière.

Heureusement - pour l'O.M. s'entend - cette décision fantaisiste n'eut pas de conséquences puisque Dehon, chargé de réparer la faute, échoua sur un remarquable Migeon.

 L'O.M. VAINQUEUR, A-T-IL FAIT UN GRAND MATCH ?

Eh bien non ! Les supporters marseillais seront peut-être surpris de nous l'entendre dire, mais l'O.M. hier après-midi a été loin de réaliser une grande rencontre. Il a fallu, nous l'avons dit, d'un penalty généreusement accordé par l'arbitre pour que les Marseillais puissent manifester en première mi-temps une évidente supériorité.

Mais par la suite, alors que Curioni avait été renvoyé aux vestiaires, bien loin d'accentuer sa pression, O.M. se mit à subir le pressing adverse et c'est alors miracle si les Messins n'ont pu revenir à la marque. Nous écrivons également par ailleurs que Migeon avait pris une part importante dans les échecs successifs des attaquants messins, mais cela n'empêche pas l'observateur d'affirmer que ses camarades, dans l'ensemble, avaient été loin d'être à sa hauteur. Mais enfin, nous direz-vous, l'essentiel était de prendre les deux points de l'enjeu.

De toute façon l'O.M. n'est pas obligé de réaliser des prouesses à chaque rencontre. Après le point concédé contre Nantes, au Stade-Vélodrome, cette victoire fait remonter la moyenne anglaise de l'équipe marseillaise. Dans l'immédiat ce sera, bien entendu, la meilleure conclusion.

J.F

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BRACCI : "BRAVO MIGEON !"

Dans les vestiaires marseillais ce n'était pas l'euphorie des soirs de victoire à l'extérieur. Certes on était content d'avoir gagné mais on avait aussi conscience qu'en deuxième mi-temps c'étaient les adversaires qui avaient fait le jeu, alors qu'ils étaient en infériorité numérique.

Comme toujours, le premier à répondre aux questions fut Josip Skoblar, en faction devant la porte.

"Sur arbitrage, devait-il préciser, je n'ai rien à dire. L'arbitre est un homme, et en tant que tel il peut commettre des erreurs. Je n'ai pas le pouvoir de le juger. Pour le reste, si je suis satisfait des deux points de la victoire, je le suis sans doute un peu moins de la façon dont ils ont été obtenus.

En fait, notre deuxième mi-temps, que je qualifierais de modestes, s'explique à la fois par l'excellent comportement des Messins, qui rentrèrent sur le terrain transcendés parce que croyant avoir été victimes d'injustices répétées, et par la peur de mes hommes, qui, se doutant que M. Delmer ferait jouer la compensation, avaient le trac quand il s'agissait d'attaquer un adversaire. Quoi qu'il en soit, nous maintenons le contact avec les équipes de têtes, et je crois que c'est un sérieux motif de satisfaction".

À l'intérieur des vestiaires, Victor Zvunka faisait grise mine. Son nez, très enflé lui faisait mal. On craignait même une fracture. Que s'était-il passé ?

"C'est Curioni, devait-il expliquer, qui m'a décoché un fantastique direct du droit après que l'arbitre l'eut expulsé.

Ceci dit, je dois avouer que je suis content de la victoire, parce qu'en fait j'étais un des rares à l'avoir pronostiquée. J'avoue que nous n'avons pas fait un très grand match, mais l'important était de gagner ; voilà qui est fait".

Trésor, qui n'a pas fait son match habituel, loin s'en faut, expliquait :

"Si notre deuxième mi-temps a été mauvaise, la raison est simple à comprendre : les Messins ont abordé les 45 dernières minutes à cent à l'heure, et nous savions pertinemment que nous risquions d'écoper d'un penalty de compensation. À telle enseigne que lorsque nos adversaires rentraient dans les 18 mètres, nous n'osions même plus les approchés, ce qui d'ailleurs n'a pas empêché M. Delmer de sanctionner Baulier pour une faute imaginaire. Pour ce qui est de l'arbitrage, je ne vois pas pourquoi le public et les joueurs lorrains ont manifesté un tel mécontentement. À mon avis, le penalty sifflé en faveur de Berdoll est justifié, et l'expulsion de Curioni aussi. N'a-t-il pas essayé de "couper Migeon en deux", et n'a-t-il pas frappé violemment Victor à la face ?"

Un des héros du jour, Gérard Migeon, était très entouré : il expliquait la faute qui avait valu l'expulsion de Curioni.

J'ai capté la balle et je me suis lancé sur le côté. C'est alors que j'ai été heurté de plein fouet par Curioni. Je ne vous cache pas que sur le coup j'ai eu peur car je ne sentais plus mes jambes et j'avais des fourmis jusqu'au bout des doigts de pieds.

Heureusement, j'ai pu reprendre la partie".

Pour ce qui est de son arrêt sur le penalty tiré par Dehon, Migeon donne sa version.

"Je l'avais déjà vu tirer une fois, mais en force. Je suis allé voir Michel Baulier qui me confirmait que Dehon tirait toujours du pied droit. Il ne me restait plus qu'à choisir un côté. Je me suis lancé sur la gauche et bien m'en a pris".

Le président d'Agostino avec calme analysait le match.

"Je crois que ça a été une très bonne rencontre. L'important pour nous était de vaincre et l'objectif dans ce domaine a été atteint.

Les Messins ont été véritablement saignants en deuxième mi-temps parce qu'ils ont pensé avoir été victime de plusieurs injustices. Ce n'est pas tout à fait mon sentiment. Le mérite de nos joueurs d'avoir su garder la tête froide alors n'en est pas que plus grand".

Markovic ne cachait pas un certain désappointement : "Chaque victoire, dit-il, est la bienvenue. Je suis cependant mécontent car j'estime que quelques-uns de mes joueurs n'ont pas fait tout à fait ce que l'on était en droit d'attendre d'eux.

Une fois encore, il a été prouvé que la hargne était souvent un argument de poids en football puisqu'aussi bien Metz, a mieux joué à 10 et qu'à 11. Ils sont entrés en deuxième mi-temps avec un véritable combat. Et ils ont bien failli le gagner."

Nous laisserons la conclusion à François Bracci :

"Ce fut un match haché sans doute à cause des interventions de M. Delmer en fin de première mi-temps. Durant les 45 minutes dernières minutes, nous ne savions plus comment jouer et je crois alors que nous avons eu un peu de chance de ne pas encaisser un but.

Ceci dit, sur l'ensemble des 90 minutes, estime que notre victoire est méritée. Je tiens cependant à dire un grand bravo à Gérard Migeon car dans ces conditions terribles pour lui, il était blessé à la hanche et au mollet gauche, il a joué une partie héroïque. C'est lui sans doute qui nous a permis de résister aux coups de butoir de nos rivaux".

Un bel hommage

André de ROCCA

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Les Messins : "Au voleur !"

C'était comme bien l'on pense la désolation dans les vestiaires messins ou chacun pestait, non sans raison, après l'arbitre. Les joueurs étaient unanimes pour dire :

"M. Delmer nous avons volé. Ce n'est pas la première fois. C'est un véritable scandale".

Le président du club M. Carlo Molinari, pour sa part, expliquait sereinement et sans amertume : "Ce n'est pas la première fois que M. Delmer nous joue des tours à sa façon. Je ne discute pas la victoire de l'O.M., je discute arbitrage d'un homme qui, pour moi, a fait aujourd'hui la preuve de son incompétence et de sa faiblesse. Il nous a refusé un penalty, il en a accordé un autre aux Marseillais qui n'existait pas. Il nous a accordé un à nous qui était tout aussi imaginaire et il a expulsé Curioni pour une action litigieuse qui ne méritait pas la sanction suprême. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait pour le F.C. Messin, mais je peux vous dire que M. Delmer a fini sa carrière d'arbitre dans notre ville".

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L'opinion de l'arbitre

L'arbitre invisible après le match

M. Delmer, on le sait, a été la grande vedette de ce match Metz-O.M. puisque, conspué par les spectateurs tout au long de la rencontre, spectateurs dont le slogan favori était "Monsieur Delmer, s... le peuple aura ta peau !"

Il va de soi que, le match terminé, il fut gardé et de très près, par les forces de l'ordre. Un fourgon de police stationna très longtemps après le match devant l'entrée des vestiaires alors que la porte de l'arbitre était condamnée.

Nous avons attendu de longues minutes pour essayer de le happer au passage, mais nous avons dû renoncer car, en fin de compte, nous avons appris que l'arbitre du match et ses assesseurs avaient filé en catimini, par une porte dérobée.

A. de R.

 

 

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