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Résumé Le Provencal

du 16 janvier 1978

NOUVEAU FAUX-FAUX

Les Olympiens en mal de réussite devant Monaco (2-2)

Un temps à ne pas mettre un footballeur dehors, un terrain ressemblant davantage à une patinoire qu'à une pelouse : toutes les conditions étaient réunies au départ pour faire de ce derby du Sud-Est une rencontre ratée. Vous l'avez compris, le grand absent hier après-midi était bien sûr le soleil.

Est-ce à dire que les quelque 15.000 personnes venues au stade vélodrome en dépit d'un temps exécrable n'ont pas eu le spectacle qu'elles étaient en droit d'attendre de la part de deux équipes placées dans le haut du tableau ?

Sur le plan du seul résultat, il est évident que la réponse est non ! Les supporters marseillais espéraient une vigoureuse réaction de leurs favoris après la mésentente mésaventure du Parc.

Et cette réaction, il faut bien le dire, s'est opérée d'une manière bien timide.

Circonstances atténuantes affirmeront les uns, à cause précisément d'un sol détrempé sur lequel il était plutôt difficile de tenir sur ses jambes.

Mais, répondront les autres, l'état du terrain était le même pour tout le monde, et cela n'a pas empêché Monaco de repartir dans la Principauté avec le point du match nul.

Cette façon de voir, au demeurant la plus logique, semblait réunir le plus grand nombre de partisans. En l'occurrence, il est malaisé de leur porter la contradiction étant entendu qu'en sport, et en football en particulier, c'est avant tout le résultat qui compte.

UN O.M. MALCHANCEUX

Ceci précisé, il est certain que la qualité du match suivi hier après-midi n'a pas été ni meilleure, ni pire, que bien d'autres vécus auparavant sur ce même terrain.

Avec la course-poursuite entamée par les deux équipes adversaires et apparemment gagnée par les joueurs de Lucien Leduc, le spectacle proprement dit a été d'un intérêt soutenu. Mais dans le jeu lui-même, il est évident aussi que Monaco a su beaucoup mieux s'adapter aux conditions, en faisant circuler le ballon de manière intelligente et surtout en ne laissant pas passer ses rares occasions.

Ne cherchons par ailleurs, c'est dans le domaine du réalisme et de l'opportunité que les Monégasques ont marqué les points les plus précieux.

Des points au bout du compte qui ne sont avérées décisif.

On pourra évoquer, c'est vrai, la malchance des Olympiens qui firent au moins quatre de leurs tirs repoussés sur la ligne par les défenseurs adverses. Vitalis notamment fit figure de véritable sauveur en la matière. N'oublions pas non plus deux reprises sur la barre, dont l'une, de Baulier, qui avec un peu plus de réussite aurait du changer du tout au tout la face des événements.

Alors, au nombre des occasions, pas de doute, l'O.M. aurait mérité de l'emporter, ne fut-ce que par un seul petit but.

Cependant, au-delà de ce manque de chance, il existe aussi pas mal de maladresse et également quelques lacunes, comme celles étalées entre autres par un milieu de terrain qui visiblement n'était toujours pas dans son assiette.

Cela permit à Monaco de dominer les débats dans ce fameux entre-jeu où, dit-on, se décide le destin des batailles du football.

En définitive c'est peut-être pour cette raison que l'O.M. n'a pas pu assurer sa victoire.

ET MAINTENANT ?

Faut-il en déduire pour autant que l'équipe olympienne a désormais mangé son pain blanc ? Ou, en d'autres termes, qu'elle s'apprête à des lendemains un peu moins exaltants ?

La première place est certes perdue, c'est déjà, sans être catastrophique, un petit motif de déception. Mais le plus préoccupant est peut-être que cette formation n'a plus du tout sa manière et à la fois son tonus de la fin des matchs allait.

Florès, c'est sûr, manque beaucoup à cette formation. Et la suite d'un calendrier chargé n'est pas tellement indiqué pour engranger l'optimisme. En football c'est bien connu, les matches se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Rien ne dit que l'O.M. ne saura pas rattraper d'ailleurs le point qu'il a nettement gaspillé hier. Mais pour ce faire il lui faudra apporter la preuve qu'il est encore capable de se surpasser. Hier, avouons-le, ce ne fut pas le cas. Un O.M. moyen, sans plus, qui n'a pas affiché, ayons aussi l'honnêteté de le reconnaître, l'envergure d'un leader. Monaco, comme de juste, en a fait son profit.

Un mauvais passage ? C'est possible ! Mais la trêve décidément n'a guère réussi à cette équipe olympienne. Pour l'heure c'est la conclusion qui s'impose vers. En attendant des jours meilleurs.

Jean FERRARA

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La faute à "pas de chance"

Il y a à peine un peu plus de quatre mois, début septembre très exactement, l'O.M. avait entamé à Monaco une étonnante série qui, des profondeurs du classement le conduire jusqu'au sommet.

Ce soir-là, les Olympiens qui restaient sur trois défaites consécutives - 1 à 2 à Saint-Étienne, 0 à 1 au Stade contre Laval, 2 à 3 à Lens - s'étaient imposés en Principauté, prenant le meilleur par 3 buts à 2 sur une formation qui venait d'étonner le monde du football en alignant cinq victoires en cinq matches.

En ce mois de janvier 78 donc, on pouvait espérer que les Marseillais, devant leur public, feraient en sorte confirmer la victoire de "l'aller", histoire de conserver leur place de leader, histoire aussi et surtout de faire oublier la cinglante défaite concédée huit jours plus tôt à Paris.

À la lecture du résultat, on comprendra que cet objectif n'a pas été atteint.

C'est regrettable, d'autant plus regrettable même qu'en ce pluvieux dimanche, les hommes de Skoblar et Markovic eurent une bonne demi-douzaine d'occasions de distancer leurs adversaires de façon irrémédiable.

Une fois n'est pas coutume, la réussite hier n'était pas du côté phocéen.

Ce fut d'abord Emon qui trouva le poteau sur son chemin. Ensuite, ce fut pire. Par trois fois Berdoll et Boubacar crurent avoir réussi le "break", par trois fois Vitalis parvint à suppléer son gardien sur la ligne. Il devait être écrit quelque part que l'O.M. ne gagnerait pas ce match. On le comprit lorsque Petit égalisa une première fois, exploitant la première occasion monégasque. On le comprit surtout lorsqu'une balle de Baulier, dans un premier temps percuta la transversale, dans un deuxième temps revint dans les pieds de Berdoll qui trouva Ettori sur sa trajectoire, et dans un troisième temps vit la reprise de Boubacar repoussé en catastrophe une fois encore sur la ligne par Vanucci.

Certes, Trésor allait réussir à redonner l'avantage à son équipe, mais il faut se faire une raison, les dieux du football étaient hier monégasques. On en fut définitivement convaincu lorsque, à dix minutes de la fin, Petit allait rétablir définitivement l'équilibre.

Ainsi va la glorieuse incertitude du sport. Dommage pour l'O.M.

Dommage aussi pour Marius Trésor, qui fêtaient hier ses 27 ans et qui crut - hélas ! pendant seulement huit petites minutes - qu'il devait offrir à ses équipiers, ses dirigeants et son public un magnifique cadeau d'anniversaire...

L'O.M. a perdu un nouveau point sur son terrain. Ce n'est pas dramatique. Mais c'est inquiétant, même si en la circonstance ce fut un point perdu surtout par la faute à "pas de chance"...

André DE ROCCA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

1re question. - Les conditions atmosphériques étaient-elles idéales pour la pratique d'un bon football ?

Réponse. - Pas du tout, on s'en doute. En effet, il avait plu beau depuis beaucoup plusieurs jours et hier encore, la pluie n'a cessé de tomber durant toute la journée.

Comment on peut se l'imaginer, la pelouse était dans un triste état bien qu'elle ait été protégée notamment en renvoyant le lever de rideau en baisser de rideau. Il était difficile, pour les joueurs, de conduire la balle normalement. Par endroits, elle était freinée nette par les flaques. Dans ces conditions, on peut estimer que Marseillais et Monégasques ont donné du spectacle de bonne qualité.

2e question. - L'O.M. a-t-il joué en progrès par rapport à Paris ?

Réponse. - Nous n'hésiterons pas une seconde pour répondre par l'affirmative. Dans la capitale, les Phocéens avaient tenu un quart d'heure à peine. Hier, on peut estimer qu'ils avaient une heure de jeu dans les jambes. C'est d'ailleurs pendant cette heure, la première bien entendu, qu'ils se créèrent un nombre incalculable d'occasions.

La dernière demi-heure, par contre, fut pour eux beaucoup plus difficile et ce n'est sans doute pas par hasard que les Monégasques marquèrent leurs deux buts durant cette dernière demi-heure.

3e question. - Truqui a-t-il remplacé Emon ?

Réponse. Nous avons posé la question aux responsables techniques dans les vestiaires et ils ont en quelque sorte, si vous nous permettez l'expression, noyé le poisson. Ce qu'il faut dire c'est que Albert ne s'était pas montré particulièrement en verve et il a une part de responsabilité dans le premier but monégasque, puisque aussi bien il se fit subtiliser un ballon qui allait permettre aux Azuréens de revenir au score.

On peut toutefois se demander pourquoi Skoblar a fait rentrer Truqui qui est un défenseur au lieu de Lendo qui est un attaquant.

Réponse de Josip. - "Peu importe que ce joueur qui soit entré soit un attaquant ou un défenseur. Pour nous, l'important était qu'un homme frais entre en jeu". C'est une façon de voir les choses. Ce n'est pas pour autant que nous faisons nôtre.

4e question. - L'O.M. a-t-il perdu tout espoir d'être champion ?

Réponse. Les Marseillais se retrouvent ce soir à un point du leader Nice. Autant dire que tout demeure encore possible. Cependant, il faut faire la remarque suivante :

Pendant la trêve, Victor Zvunka nous avait dit, et nous partageons son avis : "Il ne faut pas perdre le moindre petit point à domicile et ramener à huit points de l'extérieur pour pouvoir terminer le championnat en tête". Or, depuis la reprise, l'O.M. a perdu à Paris (un déplacement ou l'on pouvait espérer mieux) et a concédé hier le nul sur son terrain. En deux mots, O.M. a perdu trois points qui risquent de beaucoup lui manquer au moment du décompte final.

5e question. - A qui Monaco doit sa performance ?

Réponse. - La plupart des gens vous répondront : à Petit qui a marqué les deux buts monégasques. C'est vrai dans un sens, mais nous, nous attribuerons le plus grand mérite au jeune Vitalis. En effet, l'arrière gauche de Monaco a par trois fois (ce qui est tout à fait exceptionnel) suppléé son gardien de buts sur la ligne, alors que ce dernier était battu sur des tirs de Berdoll et Boubacar. Si Monaco a pu revenir au score, Petit y est pour quelque chose, c'est vrai, mais Vitalis y est pour beaucoup. Il faut en être persuadé.

A. de R.

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Skoblar : "Je ne suis pas déçu"

Demi-déception seulement dans le camp olympien, où Josip Skoblar résumait à peu près l'opinion générale en déclarant :

"D'accord, nous avons perdu un point sur notre terrain. Mais nous avons beaucoup mieux joué que le dimanche précédent, et cela c'est encourageant pour la suite de l'épreuve.

"L'équipe a bien tourné physiquement, et voilà pourquoi je ne suis pas mécontent, puisque vous savez que j'attache autant, sinon plus, d'importance à la manière qu'au résultat. De surcroît, il n'était pas facile du tout de bien jouer aujourd'hui sur un terrain glissant et détrempé".

- Pourquoi avoir fait sortir Albert Emon ?

- Il fallait essayer quelque chose pour modifier le rythme de la partie et pour apporter un peu de fraîcheur.

- Oui, mais pourquoi remplacer un attaquant de pointe par un milieu plutôt défensif, alors que Monaco venait d'égalisé ?

- Attaquant ou milieu, ce n'est pas une question de poste. Il fallait un homme frais, voilà tout, et Truqui est notre premier remplaçant puisqu'il a pris part pratiquement à toutes les rencontres. D'ailleurs, je ne crois pas qu'il faille chercher dans ce remplacement les raisons de notre demi-échec. En fait, nous avons surtout joué de malchance car trois tirs sur les barres et trois sauvetages sur la ligne c'est assez rare au cours d'une même partie.

Ce manque de réussite constituait évidemment un leitmotiv dans les propos des un et des autres.

"Monaco a très bien joué, nous et ainsi le président d'Agostino, mais nous aurions pu en cours de partie mener trois ou quatre à zéro sans qu'il y ait eu de crier au scandale. J'ai même l'impression, personnellement, que sur le centre tir de Baulier, qui a heurté le montant, le ballon a franchi la ligne. Quoi qu'il en soit, nous aurions dû, en bonne logique, nous imposer. Mais, en football, il faut avoir de la chance..."

PREMIÈRE MI-TEMPS.

Yvan Markovic parlait lui aussi de malchance. Mais il répondait également, de façon plus complète que Skoblar, aux questions concernant le remplacement d'Emon par Truqui :

"Sur un terrain pesant, il faut un milieu de terrain très physique car les efforts sont beaucoup plus importants. Il faut beaucoup courir, beaucoup tackler, et jouer de la façon la plus simple possible. Voilà pourquoi nous avons pensé que la présente Truqui pourrait soulager notre trio de l'entrejeu qui commençait à donner des signes de fatigue évident. Malheureusement, Truqui a mis dix bonnes minutes à rentrer dans le vif de la partie et n'a pas vraiment répondu cette fois à ce que nous attendions de lui. Cela dit, j'estime que c'est avant tout en première mi-temps que nous avons laissé passer notre chance. Nous aurions dû atteindre le repos avec deux ou trois buts d'avance et la partie aurait alors eu évidemment un visage différent. Car, par la suite, voyant que nous nous essoufflons en vain et que la réussite n'était pas de notre côté, Monaco s'est enhardi et a su tirer un maximum des possibilités qui lui étaient offertes grâce surtout aux deux excellents joueurs que sont Dalger et Petit".

AMÉLIORATION

Les joueurs, nous l'avons dit, tout en évoquant eux aussi un manque flagrant de réussite, s'efforçaient de rechercher les aspects positifs de la partie.

"Nous avons beaucoup mieux joué qu'à Paris, estimait par exemple Boubacar. Et sur un terrain normal nous nous serions imposés, je pense de façon indiscutable. Il y a donc une amélioration depuis la reprise, et pas de raisons apparentes pour qu'elle s'interrompe. Voilà pourquoi nous nous rendons à Bastia avec un moral intact..."

Opinion entièrement partagée par Bracci :

"L'O.M. a déjà prouvé cette saison qu'il était capable de rattraper à l'extérieur un point perdu à domicile. Évidemment, Bastia, c'est un gros morceau, mais après tout nous avons déjà accompli des résultats sur des terrains réputés aussi difficiles. Quant au résultat d'aujourd'hui, il ne faut pas s'y attarder outre mesure. Car, les dix dernières minutes exceptées, où nous avons sombré dans l'à peu près par excès de précipitation, on ne peut pas dire que nous ayons fait preuve de maladresse. Cela n'a pas voulu rentrer, voilà tout. Et vous savez comme moi que durant la période heureuse que nous avons connue avant la trêve, sur ces six ballons renvoyés par les barres ou sur la ligne, il y en a au moins un qui serait rentré... Il faut souvent un peu de chance pour être premier... Nous rendons donc le flambeau à Nice, mais nous n'avons pas dit notre dernier mot..."

TRÉSOR : "J'Y CROYAIS"

Pas de chance sur toute la ligne, nous disait de son côté Michel Baulier, ils ont eu trois occasions en deuxième mi-temps et en ont mis deux au fond. Alors que nous... En ce qui me concerne, j'ai bien cru marquer quand j'ai vu Ettori avancé et cloué au sol par la boue. Malheureusement, le ballon, que je voyais rebondir au fond de la cage, à pris l'effet inverse après avoir touché le poteau..."

Marius trésor, enfin, fêter ses 28 ans en offrant le champagne à ses coéquipiers.

"Quand j'ai marqué, nous disait-il en emplissant les verres, je me suis dit : un but et une victoire, tu vas fêter dignement ton anniversaire. J'étais persuadé qu'en dépit du manque de réussite qui nous avait poursuivis depuis le début, nous allions réussir à préserver ce but d'avance. Mais la malchance s'en est encore mêlée, car, sans cette flaque d'eau qui a stoppé net le ballon, Dalger n'aurait jamais pu centrer pour Petit. Mais, c'est ça le football..."

Signalons pour terminer que Berdoll souffle d'une sérieuse "béquille", blessure heureusement plus douloureuse que grave.

Alain PECHERAL

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Lucien LEDUC : "Satisfait !"

Les Monégasques étaient tout contents du résultat final et l'entraîneur Lucien Leduc arborait un large sourire :

"Évidemment, nous sommes satisfaits de ce match nul. En première mi-temps nous avons souffert, mais à la reprise nous nous sommes rattrapés et à notre tour nous avons dominé les Marseillais. Ainsi, Monaco demeure fidèle à sa réputation depuis le début de cette saison. C'est réellement l'équipe trouble-fête et je crois que si nous nous comportons aussi honorablement ce n'est pas l'effet du hasard.

"Pourtant, en ce qui concerne l'obtention du titre 1978, je pense que Nantes est l'équipe la mieux placée car elle a des réserves de qualité".

Courbis nous a dit de son côté : "Malgré le temps et le terrain, nous avons fait un bon match et nous restons dans le coup !"

Quant à Noguès, il constatait : "Je suis persuadé que si nous n'avions pas joué sur un terrain détrempé, notre prestation aurait été bien meilleure !"

Enfin Muro, l'ancien footballeur devenu recruteur de Monaco, analysait le match en ces termes :

"Je dois reconnaître que nous avons eu beaucoup de chance, en première mi-temps surtout, et Vitalis a vraiment été le héros de la défense".

Le gardien Ettori était encore ému : "jouer gardien de but dans de telles conditions, ce n'est pas facile car on est toujours à la merci d'un coup de pied inattendu. Enfin, nous nous en tirons avec les honneurs de la guerre, c'est le principal.

Alain DELCROIX

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L'opinion de l'arbitre

M. Leloup : "Pas de problèmes"

"Rien de bien particulier à signaler sur ce match, a commenté M. Leloup.

"Le terrain était certes en mauvais état, mais jouable cependant, en dépit de quelques flaques d'eau, trop peu importantes toutefois pour modifier le report de la rencontre.

"Sur celle-ci il n'y a pas grand-chose à dire, si ce n'est que sur terrain gras le match est éprouvant pour les joueurs... comme pour l'arbitre.

"Mais il n'y a pas eu de problèmes. Un mouvement d'humeur monégasque, sur le deuxième but marseillais, qui m'a amené à faire usage d'un carton jaune. C'est tout ce qu'il y a à signaler..."

A.P.

 

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