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Résumé Le Provencal

du 16 février 1978

Enfin un festival offensif !

L'O.M. se cherche une heure puis écrase Bordeaux : 4-0

Enfin des buts ! Les spectateurs du stade vélodrome ont mis d'ailleurs quelque temps à les attendre ces tirs victorieux, mais enfin ils sont venus ce qui a permis à l'O.M. de retrouver le chemin de la victoire en même temps que celui des filets.

Si nous parlons des spectateurs, il faut préciser tout d'abord qu'ils étaient déplacés en nombre plutôt restreint pour une rencontre où l'équipe marseillaise disputait pourtant la deuxième place. Est-ce que l'enthousiasme aurait soudain baissé dans les milieux s supporters ? Ou bien le public phocéen aime-t-il de moins en moins les rencontres disputées en plein hiver ? On ne saurait le dire, toujours est-il que dans un passé tout de même récent les matches O.M. - Bordeaux attiraient, qu'on le veuille ou non, beaucoup plus de monde.

BERDOLL : LA FIN D'UN LONG TUNNEL

Ceci précisé, les spectateurs du stade vélodrome se sont tout de même demandés à la mi-temps si les attaquants au maillot blanc n'étaient pas décidément marqués par une sorte de destin.

Berdoll, le premier, qui cette fois multipliée les appels de ballon sur tout le champ de l'attaque n'arrivait pas, malgré plusieurs tentatives, à trouver la faille dans la défense bordelaise.

Pourtant, ce n'était pas les occasions qui lui manquaient.

À chaque fois l'avant-centre olympien échouait d'un cheveu, stoppé qu'il était in extremis par un défenseur bordelais ou par le grand gardien Bergeroo lui-même.

Toujours est-il qu'à la mi-temps de cette rencontre tout le monde était d'accord pour reconnaître que Marc Berdoll était poursuivi par une insigne malchance. Car sur le vu des 45 premières minutes on ne pouvait absolument rien lui reprocher sinon, et comme toujours, un manque évident de réussite.

Heureusement au tout début de la deuxième période Berdoll, d'un magnifique retourné, parvint, dans un angle plutôt difficile, à tromper enfin Bergeroo. On jouait, nous le signalons plus haut, depuis 55 minutes, mais enfin l'ancien angevin était parvenu à déjouer cette sorte de signe indien qui le poursuivait depuis pas mal de temps. C'était donc la fin d'un long tunnel, à l'issue duquel l'équipe olympienne allait s'envoler vers un large succès.

Les spectateurs à ce moment-là, eurent d'ailleurs la surprise de voir Berdoll sortir du terrain pour laisser sa place à N'Gom. Ils lui firent alors une telle ovation prouvant ainsi qu'ils ne tenaient pas rigueur du tout à l'avant-centre d'avoir joué de malchance. Ce fut d'ailleurs une surprise générale de voir Berdoll céder sa place. On vous en explique par ailleurs les raisons. Marc était fiévreux et on avait craint un moment qu'il ne puisse tenir sa place.

Tout est bien qui finit bien pour le chef d'attaque marseillais. Heureuse coïncidence d'ailleurs puisqu'il a suffi de ce petit but pour que l'O.M. retrouve enfin le goût de l'offensive.

L'EFFONDREMENT BORDELAIS

Le déclic tant attendu s'était donc produit, il faut le croire. Après ce but de Berdoll la défense bordelaise allait littéralement s'effondrer sous les coups de butoir olympiens.

À propos de pressing, il faut d'ailleurs s'empresser de souligner que le jeune Truqui donna à sa façon un sérieux coup d'assommoir la défense bordelaise, un coup franc intelligemment donné par Florès il reprit sans contrôle le ballon de volée pour le catapulter dans la cage de Bergeroo.

Un modèle du genre qui rappelle si besoin en était qu'il fallait davantage tenter sa chance dans les tirs au but. Truqui, lui, a été récompensé de son culot et c'est heureux pour ce jeune garçon qui depuis ses débuts en équipe première fait preuve d'une belle conscience professionnelle.

Hervé Florès, de son côté, avait besoin, lui aussi, de se remettre en confiance.

Comme il l'avait fait à Reims dimanche dernier il s'est présenté devant le gardien adverse, mais cette fois il a réussi à placer le ballon hors de sa portée. Un but plein de finesse ce qui n'étonnera pas ceux qui connaissent bien l'ancien mazargais.

C'est N'Gom, vous le savez, qui a corsé l'addition dans les toutes dernières minutes. Un 4e et dernier but et qui prouve là encore que ce jeune attaquant ne manque pas d'opportunisme, et ne fait jamais de complexe.

Seul Boubacar, en fait, n'a pas réussi à se dépouiller comme ses camarades de cette longue série de malchance. "Bouba" lui aussi avait pourtant l'occasion d'ajouter au moins une unité à son capital but.

Les dieux du football n'ont sans doute pas voulu que la déveine soit éliminée en bloc. Boubacar aura sans doute l'occasion, une prochaine fois, de se remettre en confiance. L'essentiel est que l'équipe olympienne soit parvenue à se prouver à elle-même qu'elle était encore capable de marquer des buts.

La défaite de Nice et le renvoi du match Nantes-Monaco font aujourd'hui que les Olympiens retrouvent la tête du championnat.

On sait que cette position n'est que provisoire.

Mais après tout ce que nous avons connu ces derniers temps il s'agit d'un résultat pour le moins encourageant surtout avant le prochain tour de Coupe de France.

Jean FERRARA

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La revanche des mal-aimés

Retrouvailles en tout genre...

Couecou, Buigues, Tokoto. Autant d'hommes qui ont laissé un excellent souvenir à Marseille.

Mario Zatelli aussi, qui les dirigea durant une période du club particulièrement faste et qui était venu en voisin de Sainte Maxime.

Sous la roue tourne vite : au sein de cet O.M. 78, Didier Couecou qui, à 33 ans, n'a rien d'un ancêtre, n'a eu pour partenaire sous le maillot blanc que Marius Trésor et François Bracci.

Plus fraîche est empreinte de Buigues qui quitta Marseille à son corps défendant, voilà voici dix-huit mois seulement. Délai trop court pour qu'ils ne se sentent pas encore chez lui au stade vélodrome. D'où le piquant de son duel avec Fernandez, son meilleur copain et camarade de chambrée sous la bannière olympienne. "Pied noir" comme lui, et comme lui, infatigable sur le terrain.

Robert, qui ne connaît plus personne en match, n'en parut pas gêné. Jeannot, si, comme s'il redoutait d'appuyer ses coups. Mais c'est lui tout de même qui eut le dernier mot.

Retrouvailles aussi, pour un public peu nombreux mais qui ne demandait qu'à applaudir aux exploits de son équipe.

Cinquante-cinq minutes pour rien, et puis l'explosion signée Berdoll. Un but libérateur qui valait très cher pour l'O.M. Et pour son avant-centre aussi, poursuivi depuis des semaines par une malchance tenace et qui, bien que d'un tempérament plutôt placide, commençait par être envahi par le doute, cet ennemi juré des buteurs.

Ses coéquipiers le sentirent bien d'ailleurs, qui vinrent tous, sans exception, féliciter pour sa réussite l'Angevin quittant le terrain séance tenante, mission accomplie.

UN BUT ET UN BON MATCH

Que pourrait-on lui demander de mieux, surtout quand on connaît les conditions dans lesquelles il aborda cette rencontre ?

Et puis, il était dit que cette soirée allait être celle des mal-aimés : c'est à Truqui, souvent sifflé hier soir encore, alors qu'il fut irréprochable d'un bout à long de la partie, qu'il allait revenir de faire définitivement basculer le match d'un tir fracassant du pied droit.

Truqui qui, surtout après son match décevant contre Nancy, était en passe de devenir la tête de turc du public.

Un but, deux buts, et tout est oublié quand l'avenir vient soudain au rose.

Il suffit de si peu de chose... à Marseille surtout !

Alain PECHERAL

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Les réponses aux questions que vous vous posez

1.Pourquoi Baulier a-t-il joué, alors que la veille, Gransart avait été désigné comme arrière droit ?

Réponse : Parce que Gransart fut pris de malaise hier et dut renoncer dans l'après-midi, à tenir sa place. Grippe intestinale, tel fut le diagnostic du médecin. Et, de ce fait, Roland était tout fiévreux avant la rencontre et dut renoncer à y assister et il partit se mettre au lit une heure avant le coup d'envoi.

Voilà qui est vraiment regrettable pour lui, car tous ceux qui l'ont vu opérer à Reims ont été unanimes pour dire qu'il avait effectué un match excellent.

Roland a donc vu passer là une belle occasion - qu'il retrouvera soyons en certains - de prouver qu'il est mieux qu'un simple réserviste. Comme quoi la chance joue un rôle important dans le métier de footballeur. Il est vrai que Baulier lui-même en sait quelque chose, lui qui, voilà deux ans, perdit sa place au profit de Lemée à la suite d'une sérieuse blessure au genou.

2. Pourquoi y avait-il peu de spectateurs ?

Réponse : D'une part, sans doute en raison des résultats très moyens de l'O.M. depuis la reprise. Et la peur du froid, vraisemblablement aussi eut son importance. Et pourtant, contre toute attente, il faisait très doux par rapport aux jours précédents, le vent étant tombé avant la nuit.

On pourra ajouter à cela le classement assez médiocre des visiteurs et le fait que le prix des places semble amener de plus en plus les amateurs de football à choisir leur spectacle.

Il n'empêche que l'O.M. jouait une fois de plus, hier soir, pour l'une des toutes premières places du classement. Le public marseillais commence-t-il à être blasé ?

3. Pourquoi Berdoll est-il sorti 10 minutes après la reprise ?

Réponse : le public a d'autant moins se comprit ce remplacement, que l'Angevin venait tout juste d'ouvrir le score. Dans les gradins les spectateurs se prirent donc à scander son nom pour faire savoir à Skoblar qu'ils n'étaient pas d'accord.

En fait, il s'agissait d'une décision prise à l'avance, puisque dès le retour des vestiaires N'Gom avait commencé à s'échauffer.

Mieux, on peut même dire que Berdoll n'aura dû disputer ce match. Comme Gransart, il souffrait en effet d'une très forte fièvre (39, nous a-t-on dit). Mais, il avait absolument tenu à être présent, néanmoins, quitte à laisser sa place en cours de partie, comme cela est arrivé.

Bien lui en prit en définitif, car durant plus d'une heure, il mena la vie dure aux défenseurs bordelais et fut récompensé de ses efforts, en ouvrant la première brèche. Tant il est vrai que la forme, cet état si difficilement explicable n'est pas incompatible avec la fièvre.

Si nos souvenirs sans exact, le "gros" Gerd Müller avait même réalisé l'an dernier en Allemagne, un fameux hattrick, avec une angine et 40 de fièvre !

4. Est ce reparti pour l'O.M. ?

Réponse : Le score suffit à démontrer que les canonniers olympiens, comme le leur demandait "Le Provençal" dans son titre d'hier se sont enfin réveillés.

Réveillés, il faut néanmoins apporter cette petite restriction, en seconde mi-temps seulement. La première en effet, malgré une domination de tous les instants - Migeon n'ayant absolument aucun tir à arrêter - n'avait rien apporté de nouveau sur le plan de l'efficacité. La suite forte heureusement fut différente du tout au bout.

Sans doute, d'expérience de la jeune défense bordelaise aida-t-elle, une fois marqué le premier but, les olympiens dans leur tâche. Mais les mérites de ceux-ci ne doivent pas être minimisés pour autant. Cette victoire, après laquelle ils couraient en championnat, depuis la mi-décembre, ils sont su la forger de haute lutte se réconciliant par là même avec leur public.

Et comme Nice a perdu, et que Nantais et Monégasques s'apprêtent à s'entrebattre, la position marseillaise demeure plus stable que jamais. ?

A.P.

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SKOBLAR : "La victoire qu'il nous fallait !"

"À la mi-temps, alors que le score était de 0 à 0 et que la chance une fois de plus ne semblait pas être de notre côté, je savais pourtant que nous finirions bien par l'emporter". C'est Josip Skoblar qui parle, un Skoblar très entouré est très détendu. Le manager de l'O.M. continue : "Il y a des matches où l'on sent que ce sera dur pour tromper la vigilance de la défense adverse, ce n'était pas le cas hier. En fait, la seconde mi-temps a confirmé ce que je pensais et, résultat, nous l'avons emporté par 4 buts à 0. C'est la victoire qu'il nous fallait, elle arrive un moment opportun juste avant les difficiles tâches qui nous attendent en Coupe de France et en championnat où, vous le savez, le calendrier va nous conduire entre autres à Strasbourg, Nantes et Nice. Il faut que j'ajoute que je suis satisfait du match de mes hommes. Ils ont joué sérieux, collectivement, en deux mots un match plein, et à la sortie une victoire qui, vous serez d'accord avec moi, est amplement méritée".

Markovic, de son côté, était radieux : "Je suis très content. Content de la victoire, bien sûr content de la manière dont elle a été acquise, mais aussi et surtout content pour Berdoll, Truqui et N'Gom. Le premier, parce qu'il a enfin réussi à marquer un but, la malchance qui le poursuivait depuis plus de deux mois le rendait complètement fou et le faisait douter de lui-même. Le deuxième a non seulement réussi à marquer un but splendide, mais a prouvé au public, qui n'avait pas été très gentil avec lui lors du match contre Nancy, qu'il avait sa place dans cette équipe de l'O.M. Le troisième, parce qu'il a fait la preuve en réussissant lui aussi un but, qu'un remplaçant peut s'intégrer facilement dans notre équipe. Je tiens aussi à donner un coup de chapeau à Trésor, qui fut un véritable chef d'orchestre, et à Boubacar qui a donné sur un plateau d'argent le 4e but de l'O.M. à son ami N'Gom".

Et Markovic de continuer : "Le football, tout de même, est une chose bien curieuse. Contre Nantes et contre Monaco, nous avions eu autant d'occasions qu'aujourd'hui face à Bordeaux, mais nous n'avions pas réussi à les concrétiser. Il en est allé autrement ce soir. Résultat, nous avons marqué plus de buts en 45 minutes que nous ne l'avions fait depuis la reprise du championnat".

Enfin, ultime précision de Djalma : "Berdoll est sorti, car il avait débuté le match avec une forte fièvre et le docteur lui avait déconseillé de participer à toute la rencontre. Quant à Linderoth, nous l'avons jugé trouve plus sage de l'économiser, puisque aussi bien le résultat était acquis et que le Suédois, vous le savez, n'est pas tout à fait rétabli d'une blessure à la cheville".

Voilà l'opinion des entraîneurs. Les joueurs, eux, on s'en doute, goûtaient pleinement ce succès après lequel ils courraient depuis longtemps.

Marius Trésor ne cachait pas sa satisfaction : "La réussite qui nous boudait depuis longtemps s'est enfin décidée à nous sourire. Il faut dire que sans l'ombre d'un doute, nous avons joué beaucoup plus collectivement que nous ne le faisions par le passé.

Par ailleurs, il est incontestable que le premier but réussi par Marco, nous a décontracté, effaçant par la même toutes les craintes que nous pouvions encore avoir à la mi-temps. Notre grand mérite, c'est que, à un à zéro, nous avons continué à attaquer.

Cette victoire, bien entendu, et de bon augure et, désormais, je pense que nous pourrons terminer le championnat dans les trois premiers, Nantes reste mon favori pour le titre, mais pour la place de dauphin, j'estime que nous serons compétitifs à l'image de Monaco et de Strasbourg. J'écarte Nice, car comme les années précédentes, après un excellent départ, les Azuréens connaissent des revers successifs qui doivent altérer leur moral".

François Bracci était surtout content pour ses attaquants : "Depuis le temps qu'ils piétinaient, il fallait bien qu'un jour ou l'autre, la réussite soit avec eux. Voilà qui est fait et c'est tant mieux. Personnellement, j'ai failli ouvrir le score, Bergeroo m'a contré, mais je ne regrette rien, puisque en fin de compte, nous l'avons emporté nettement. Je crois que nous avons joué comme il fallait le faire, c'est-à-dire que même lorsque nous avons mené au score, nous les avons laissé venir et les avons piégés en contre. C'est notre première victoire 78. Ce ne sera sans doute pas la dernière."

Migeon ne s'éternisait pas en commentaire : "J'ai touché ma première balle à la 68e minute. Autant dire que je n'ai pas eu trop de travail. J'ai quand même respiré quand Berdoll a ouvert le score, car à 0 à 0, on ne sait pas ce qui peut se produire".

Hervé Florès affichait un sourire grand comme ça : "Content ? On le saurait à moins. J'entends dire que la faute des Bordelais est d'être venu à Marseille pour jouer le nul, je ne partage pas tout à fait cette opinion. Ils ont joué en 4-3-3 et les attaquants, le plus souvent, étaient soutenus par Buigues, Giresse, voire Ferri. En fait, s'ils n'ont pas été dangereux, c'est sans doute parce que notre défense a été irréprochable. Quoi qu'il en soit, nous avons aujourd'hui, gagner le match qu'il fallait. Je suis content pour l'équipe et aussi pour le public".

Victor Zvunka pestait après Megido : "Celui la, c'est une taigne, disait-il, il a passé son temps à pleurer.

"Bref, inutile de se lamenter nous avons gagné et c'était là l'essentiel. Espérons que ce 4 à 0 nous aura mis sur le bon chemin".

Boubacar n'avait pas marqué mais le fait même d'avoir donné le 4e but à N'Gom suffisait à le satisfaire".

André de ROCCA

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BUIGUES : "Un score trop lourd"

Les Bordelais n'étaient pas désespérés malgré l'ampleur du score encaissé. L'entraîneur Montes nous a dit : "Après notre brillante victoire devant Strasbourg, c'est une déconvenue pour nous d'encaisser un score si lourd à Marseille. Mais le résultat final ne souffre pas de discussion. Les Marseillais ont su faire la différence. Et, après que nous ayons été menés 2 buts à 0, il n'y avait plus d'espoir. Mais, ce qui m'a déplu, c'est que nous ayons été battus sur deux coups de pied arrêtés. Nous n'avons pas su riposter et notre défense a souvent été en porte-à-faux".

Buigues nous a affirmé de son côté : "Le score final est trop lourd. Je regrette que nous ayons pris des buts dans des conditions pareilles. Les Marseillais auraient pu marquer sur des opérations plus nettes".

Quant à Tokoto, il constatait avec une certaine amertume :

"Nous sommes finalement déçus, car nous n'avions pas trop mal joué en première mi-temps, mais, ensuite, nous avons commis des erreurs de défense et de placement. Lorsque nous étions menés 2-0, il n'y avait plus de match. La suite est logique. Mais enfin, c'est un peu trop sévère".

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