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Résumé le Provencal

du 22 mars 1978

QUALIFICATION ET PANACHE !

Un but de BERDOLL à la 31e minute

avait ôté tout espoir aux Bordelais

BORDEAUX - La mission de l'O.M. en terre girondine était à la fois simple et difficile. Simple, puisque pour envisager leur qualification aux quarts de finale, les Marseillais devaient (indépendamment bien sûr d'une victoire) soit réussir le match nul, soit perdre par un but d'écart à condition toutefois d'en marquer au moins un.

Difficile parce que l'avantage était en vérité bien mince et parce que ce match retour avait lieu dans un stade municipal de Bordeaux, copieusement garni (20.000 supporters en Gironde, c'est un événement) le nombreux public étant venu pour soutenir les siens qui jouaient leur saison en 90 minutes et pour conspuer les Marseillais en général et Berdoll en particulier, Berdoll qui rappelons-le avait cassé sur cette même pelouse la jambe de Jeandupeux.

Il n'est pas utile d'en ajouter plus à ce qui précède pour comprendre que les hommes de Skoblar (sans Trésor S.V.P.) ont réussi, hier soir, un authentique exploit.

Non seulement, ils se sont qualifiés, mais en outre ils ont gagné le match plus largement qu'il ne l'avait fait à Marseille, faisant preuve d'une étonnante autorité et d'un réalisme remarquable. De temps en temps, les Phocéens arrachèrent les applaudissements aux spectateurs bordelais. Dans l'ambiance où avait commencé la rencontre, c'est tout dire.

Mais, voyons dans le détail quelles furent les péripéties de ce match.

LE QUART D'HEURE BORDELAIS

D'entrée, les locaux avaient annoncé la couleur et dès la 10e seconde, Migeon agressé par Mégido, se retrouvait au sol. C'était bien parti.

Comme prévu, Bordeaux attaquait la rencontre flamberge au vent. Sous l'impulsion de Buigues et Giresse, les locaux cherchaient le K.O. d'entrée. Le grand mérite alors des Marseillais fut de ne point céder à l'énervement, se contentant de contrer avec bonheur les assauts adverses pour relancer le jeu avec calme et précision.

Contrairement à ce qu'avaient fait leurs rivaux samedi dernier, à Marseille, ils ne se contentaient pas d'une défense hermétique, mais saisissaient chaque occasion d'attaquer.

Le premier quart d'heure passé, les Girondins commencèrent à baisser le rythme et laissèrent alors l'initiative des opérations aux Marseillais.

Véritable métronome, Anders Linderoth, remarquable de sang-froid, tirait les ficelles avec bonheur et après un but de Megido refusé pour hors jeu, et un autre de Florès refusé celui-là pour faute de la main préalable de Boubacar, ce que l'on pressentait, arriva.

BERDOLL DANS UN SILENCE DE CATHÉDRALE

Nous jouions la 31e minute. Bracci récupéra une balle à hauteur de ses 18 mètres, glissa sur la gauche à Gransart qui, instantanément prolongeant vers Linderoth en position d'ailier gauche. Le centre à ras de terre du Suédois, centre adressé de l'extérieur du pied droit, donna à la balle une trajectoire liftée qui prit toute la défense bordelaise à revers et Berdoll arrivant tel un bolide, ne laissa aucune chance à Bergeroo d'un tir croisé.

La cause alors était pratiquement entendue. Les Bordelais accusèrent le coup. L'O.M. entama une véritable démonstration et fut miracle si Berdoll et Fernandez n'ajoutèrent pas un but avant la mi-temps.

Quoi qu'il en soit, les actions phocéennes étaient singulièrement en hausse.

LE DUEL BUIGUES-MIGEON

A la reprise, de toute évidence, les Bordelais ne croyaient plus en leur chance. Sauf Robert Buigues, capitaine courageux, qui fut le seul à tenter l'impossible pour essayer de renverser la vapeur.

Une fois, deux fois, trois fois, se tient de Robert cru avoir réussi à égaliser, mais Migeon, tout à fait exceptionnel, hier soir, se trouva, chaque fois, à la parade.

Il était dit que Bordeaux ne marquerait pas. Il ne marquera pas.

De toute façon, une égalisation bordelaise n'aurait rien changé et s'il fallut attendre la 89e minute pour que Boubacar ajoute un second but, c'est miracle si le même Boubacar, par deux fois et Florès, en une occasion, n'avaient pas réussi auparavant à creuser l'écart.

Ainsi, l'O.M., hier soir, a surpris jusqu'à ses plus fidèles supporters. Non seulement, les Marseillais n'ont jamais subi le match, mais au contraire ce sont eux qui ont signé les actions les plus tranchantes. On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Mais, il faudra être fort, très fort même pour empêcher les Phocéens d'arriver cette saison jusqu'au Parc des Princes.

André de ROCCA

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La victoire d'une équipe

Cela faisait quatre fois, hier soir, que l'O.M. rencontrait Bordeaux. Mais le moins que l'on puisse dire, au terme de cette quatrième victoire, c'est que les qui marseillaise a remporté, son plus beau succès.

On savait que les conditions, au départ, étaient pourtant peu favorables aux couleurs olympiennes : l'absence de Trésor d'abord, dont il ne faut pas manquer de souligner l'apport au coeur de la défense, un climat d'hostilité, disons-le, entretenu d'une part, à la suite de la blessure faite bien involontairement par Berdoll à l'infortuné Jeandupeux : et enfin ce résultat de 1 à 0 obtenu par l'O.M. au stade vélodrome et qui laissait à l'adversaire bordelais ses chances intactes.

En fait, ce match débuta dans l'ambiance que les joueurs marseillais et leurs quelques supporters présents à Bordeaux, avaient pu imaginer. Devant la fougue et l'ardeur des Girondins, qui montraient cette fois un autre visage que celui entrevu à Marseille, l'O.M. eut alors le mérite de jouer en équipe homogène.

Sans jamais perdre leur sang-froid, ni la maîtrise du ballon, les Olympiens s'efforcèrent de poser le jeu le mieux possible, de répondre à l'enthousiasme un peu primesautier des bordelais par un football plus étudié, et le résultat ne s'est pas fait attendre.

Berdoll, pourtant sévèrement - et le terme n'est pas trop fort - marqué par ses gardes du corps, obtenait un premier but au terme d'une action savamment combinée.

Et Boubacar, ponctuait à la toute dernière minute par un deuxième but. Une victoire que l'O.M. avait su construire depuis le coup d'envoi.

Bien sûr on serait tenté d'adresser une mention particulière à Migeon, qui réalisa des prouesses devant la vague d'assaut bordelais.

Mais ce faisant, ce serait masquer en grande partie la physionomie de ce match, qui n'a pas été défensif, loin s'en faut, de la part de loin.

Les occasions ont même succédé aux occasions dans l'attaque olympienne, qui n'a pas du tout joué le même jeu que son adversaire au stade vélodrome.

On avait raison de dire ici et là dans les vestiaires que le score aurait pu être lourd. Mais qu'importe, 2 à 0, cela suffit amplement, bien plus que le score est au-delà de la qualification, l'O.M. a fait la preuve hier soir qu'il avait désormais une grande équipe.

Toutes considérations mises à part, c'est cela en fait le plus important.

Jean FERRARA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

 QUELLES ÉTAIENT LES CONDITIONS ATMOSPHÉRIQUES ?

- On avait annoncé une tempête sur la côte Atlantique. En conséquence on pouvait craindre la pluie et le vent violent. En fait, il n'en a rien été, et, à notre grande surprise, c'est un temps (presque) printanier que nous avons trouvé en Gironde. En fin de soirée, le ciel certes s'était couvert, mais la température était très supportable. En conséquence, le match s'est déroulé dans d'excellente condition. À signaler que la pluie, qui est tombée à partir de la 2e mi-temps, n'a rien changé à la physionomie de la rencontre, les Marseillais se montrant supérieurs sur terrain gras comme sur terrain sec.

 CE MATCH A-T-IL ÉTÉ UN SUCCÈS POPULAIRE ?

- Évidemment, oui. De l'avis même de nos confrères bordelais, il y avait longtemps que le stade municipal n'avait connu une telle affluence. Il est vrai que depuis quelques saisons Bordeaux ne réussit pas à passionner les foules et, en cette fin de ce mois de mars 78, les Girondins jouant pratiquement toute leur saison en 90 minutes - sans oublier, bien sûr, le prestige équipe visiteuse - ils étaient près de 20.000 à avoir répondu à l'appel des dirigeants girondins. Autant dire que l'ambiance était typique des matches de Coupe. On s'en rendit très vite compte notamment, bien l'avant l'échauffement, lorsque les joueurs marseillais vinrent en civil reconnaître terrain, ils furent accueillis par une bordée de sifflets et, par-ci par-là, des cris fusèrent : "Berdoll assassin !" (on se souvient que l'avant-centre marseillais avait cassé le la jambe de Jeandupeux à l'occasion du match aller en Gironde). Ça promettait !

 POURQUOI EST CE M. KONRATH QUI A ARBITRÉ LA RENCONTRE ?

- C'est une longue histoire. Au début, c'est M. Verbecke qui devait officier. Le match aller de Coupe Nancy - Martigues ayant été émaillé d'incidents assez vite, M. Verbecke fut dépêché à Martigues pour le match retour. On fit alors appel à M. Delmer, qui était le juge de touche de M. Verbecke. Les dirigeants marseillais se rappelant que M. Delmer avait arbitré le match aller, ce fameux match ou Jeandupeux fut blessé par Berdoll, demandèrent alors que l'on nomme un autre référé et proposèrent M. Wurtz. Ce dernier ayant été envoyé au Tournoi de Cannes, c'est finalement M. Konrath qui fut choisi. Un choix qui s'est avéré judicieux puisque l'arbitre du match a parfaitement tenu en main les deux équipes, dirigeant la rencontre à la satisfaction générale.

 L'O.M. ÉTAIT-IL SUPÉRIEUR À BORDEAUX ?

- Sans l'ombre d'un doute puisque les Olympiens, dans une ambiance défavorable, ont pratiquement fait ce qu'ils ont voulu. On notera que c'était la quatrième fois de la saison que Girondins et Marseillais se retrouvaient face à face. Les Marseillais ont remporté les quatre rencontres et, le plus extraordinaire de l'histoire, c'est qu'en 360 minutes l'attaque bordelaise n'a réussi à marquer qu'un but à la défense marseillaise, c'était à l'occasion du match aller et encore, faut-il le rappeler, sur penalty.

A. DE R.

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Buigues : "L'O.M. était le plus fort"

C'est un Robert Buigues plutôt désabusé que nous avons retrouvé aux vestiaires. L'ex-Olympien, qui avait d'ailleurs livré un match exceptionnel sur la pelouse du stade vélodrome de Bordeaux, reconnaissait sportivement la victoire de son ancienne équipe.

"Rien à dire, nous déclara-t-il, l'O.M. était bien le plus fort. Cette nouvelle victoire confirme que les Marseillais sont bien à leur place à la fois en quart de finale de la Coupe de France et dans le haut du tableau pour le compte du championnat. Bien sûr, notre défaite par un seul petit but au match aller nous faisait, au départ, toutes nos chances. Mais malheureusement ces chances là nous n'avons pas su les utiliser. Je souhaite maintenant à l'O.M. la meilleure suite possible. Mais quant à moi je vous l'affirme je ne serai plus bordelais la saison prochaine. Le match de ce soir, et surtout le comportement de certains de mes équipiers, ont laissé entendre que Bordeaux manquait par trop d'ambition..."

Paroles prononcées sans doute sous le coup de la déception. Cependant, si Bordeaux n'a pas donné l'image d'une super équipe, Robert, rappelons-le, s'est confirmé hier soir comme un milieu de terrain de tout premier plan...

J.F.

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Josip SKOBLAR : "Bravo à tous !"

Inutile de faire de longs commentaires pour décrire l'ambiance euphorique qui régnait, hier soir, dans les vestiaires marseillais après la brillante victoire obtenue sur le stade vélodrome de Bordeaux.

M. d'Agostino a, d'ailleurs, voulu être le premier à féliciter ses troupes.

"Nous étions, bien sur, quelque peu anxieuse avant le match, nous dit-il en préambule. Nous savions que le public bordelais nous serait plus ou moins hostile. Nous savions, aussi, que Berdoll serait particulièrement visé, à la fois par les spectateurs et aussi par les joueurs bordelais. Un contexte donc qui ne s'annonçait guère favorable. C'est là, justement, où notre équipe a fait la preuve de sa solidité et de son moral digne d'éloges. L'O.M. à jouer, ce soir, une très grande rencontre. Notre formation, vous l'avez vue, ne s'est pas contentée de défendre systématiquement et d'une manière aveugle. Nous nous sommes créés bon nombre d'occasions et, je crois même qu'avec un peu plus de réussite, le score aurait pu être plus sévère pour nos adversaires. Mais ce n'est pas le moment, vous pensez bien, de faire la fine bouche. L'O.M. vient de signer, ce soir, un très beau succès. J'espère que notre club n'en restera pas là".

C'est à peu près le même point de vue qu'émettait M. René Gallian : "C'est vrai, ajoutait-il à son tour, nous aurions pu gagner le match par un score plus lourd. L'O.M. ce soir, a vraiment offert l'image d'une très grande équipe..."

Marcel Poulenc, qui était là aussi, comme toujours d'ailleurs dans les grandes occasions, ne manquait pas, lui non plus, de rendre hommage à la troupe olympienne.

"Nous avons fait, ce soir, la démonstration, nous a-t-il dit, que l'O.M., était devenu, non seulement un club sérieux, mais aussi possédait désormais une équipe qui peut rivaliser avec les meilleures et ce, se je le souligne, dans des conditions particulièrement difficiles."

Il va de soi que Josip Skoblar était très entouré par les représentants de la presse.

"Je crois, devait déclarer de son à son tour le directeur sportif, que l'O.M. mérite, ce soir, un bravo général. Je ne perds pas de vue qu'il nous manquait tout de même, dans un tel débat, un joueur comme Trésor. Certainement qu'avec notre capitaine nous aurions enlevé une plus large victoire. Mais, enfin, comme je le qui disait plus haut, je dois rendre à tous nos joueurs présents ici à Bordeaux, le mérite qui leur revient".

- Pensiez vous vraiment à la qualification après la première manche et le seul but de Bacconnier ?

"Sincèrement oui ! J'avais dit, au départ, que notre avance d'un tout petit but pouvait s'avérer suffisant dans la mesure où je faisais entière confiance à nos joueurs. Cela faisait trois fois, en effet, que nous avions eu l'occasion de rencontrer Bordeaux cette saison. Et le résultat des précédentes parties était là, en quelques sortes, pour démontrer la supériorité de l'O.M. Encore fallait-il tenir le coup. Ce que l'O.M. a fait ce soir. Encore une fois, bravo à tous !"

Yan Markovic, de son côté, était tout sourire.

"À quoi cela servait-il de craindre cette rencontre ? nous dit-il en forme de boutade, alors qu'il sortait de la douche. Nous avions déjà battu trois fois les Bordelais et, pour ma part, j'étais tout à fait confiant pour cette quatrième confrontation. À ce sujet, je tiens à vous signaler, qu'au total, l'O.M. depuis le début de la saison a battu Bordeaux par la bagatelle de 9 buts à 1..."

- Avez-vous donné, avant ce dernier match, une tactique particulière ?

"Pas le moindre du monde ! J'ai simplement demandé à l'équipe, de faire son jeu habituel et, en quelque sorte, de répéter sur le terrain bordelais, les exercices que nous répétons tous les jours à l'entraînement. Le résultat est pour moi, je vous l'assure, un très grand réconfort..."

BRACCI : "NOUS AVONS JOUÉ COMME IL FALLAIT"

Voyons, pour finir, l'opinion des joueurs.

À commencer par celle de F. Bracci qui, hier soir, en l'absence de Trésor, portait les galons de capitaine.

"Nous savions tous ce qui nous attendait, ici, à Bordeaux. Mais le principal, pour l'O.M. était de tenir bon pendant les premières minutes. Nous avons donc laissé passer l'orage pour appliquer, comme le disait M. Markovic notre tactique habituelle du contre. Une fois de plus, la méthode nous a très bien réussi. Mais je dois le signaler, bien que nous ayons été sollicités en défense, nous n'avons jamais cédé derrière le moindre pouce de terrain. Bref ! toute l'équipe a su tenir le match. Et je ne pense pas que notre victoire puisse se contester."

Nous avons, ensuite, interrogé les deux buteurs de la rencontre qui avaient, d'ailleurs, obtenu des fortunes diverses tout au long de la rencontre. Berdoll, parce qu'il est particulièrement "visé" et, Boubacar, en raison d'une certaine malchance à l'approche des buts.

"Je ne sais pas ce qui s'est passé, devait d'ailleurs nous confier l'ami Boubacar dans un large sourire. Le but était pourtant largement ouvert devant moi. Mais, hélas ! en voulant trop bien faire, j'ai placé la balle à côté. Heureusement, j'ai pu me rattraper la toute dernière minute. Mais, l'essentiel était bien que l'O.M. obtienne sa qualification."

Berdoll, quant à lui, n'avait pas apprécié les déclarations de Camus, son garde du corps, qui lui avait promis, paraît-il un drôle de régime tout au long du match.

"Je ne comprends pas de telles attitudes, affirmait l'avant-centre olympien. Nous faisons, pourtant le même métier. Et, si j'ai malencontreusement blessé Jeandupeux lors du match aller de championnat, c'est l'occasion de répéter, une fois de plus, que c'était sans aucune intention malveillante. Enfin, je me suis vengé à ma façon de Camus, en marquant le premier but du match. Quoi qu'il en soit, maintenant toutes les petites rancunes sont oubliées, du moins je l'espère, et, l'essentiel, est bien que l'O.M. soit qualifié pour le prochain tour".

Un point de vue, on l'imagine, qui sera largement partagé par les supporters marseillais.

Jean FERRARA

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M. KONRATH : "Viril mais correct !"

C'est très gentiment que M. Konrath nous a donné son opinion à l'issue de la rencontre. "Je pense qu'il n'y a rien de bien spécial à signaler, nous a dit le directeur de jeu. Bien que je n'aime pas, à l'image de tous mes confrères, porter des commentaires sur le jeu et les joueurs, je pense que la victoire de l'O.M. ne se discute pas. Quant à la rencontre qu'on avait prévue explosive elle s'est finalement déroulée dans les meilleures conditions. Au début j'ai fait ce qu'il fallait pour faire comprendre aux joueurs quel était leur devoir sur le terrain. Par la suite, il n'y a pas eu de problème. Un Bordeaux-O.M. dans la tradition virile mais correct".

J.F.

 

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