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du 07 avril 2007

OM 4-1 Lille : L'OM régale le Vél'

 

Doublé de Niang, doublé de Civelli. L'OM a séduit et remporté une victoire capitale contre Lille, réduit à dix en début de match.

Et le Vélodrome fit la Ola. Il restait un gros quart d'heure de cet importantissime choc entre prétendants à la Ligue des Champions, et la vague traversa tout le stade, sublimant la victoire marseillaise qui se dessinait. Elle accompagnera les Olympiens jusqu'au coup de sifflet final, accueilli comme le doit un succès face à un concurrent direct.

" Si on ne gagne pas, tout est fini ", avertissait en substance Julien Rodriguez durant la semaine. Avec désormais quatre petits points de retard sur la deuxième place, c'est tout l'inverse. Tous les espoirs sont permis.

Ces trois points récompensent un match plein, et une meilleure maîtrise des événements et des nerfs dans cette rencontre où la défaite était interdite aux Lillois comme aux Marseillais.

Un match qui débutait sur les chapeaux de roue. Deux penalties (sévères) dans les dix premières minutes, et sifflés à deux minutes d'intervalle, on ne vous ennuiera pas avec des statistiques poussiéreuses, mais c'est peu banal. Ajoutez-y une expulsion, celle de Emerson, coupable de la faute décisive sur Pagis, et l'on passe directement dans la case rareté.

Deux penalties transformés. Par Niang, côté olympien. Par Bastos, côté lillois. Un partout, balle au centre. Sacrée entame de match. Et le mieux c'est que la suite s'inscrivait dans son droit fil. Avec une intensité maxi et des occasions majoritairement en faveur de l'équipe en supériorité numérique, c'est-à-dire l'OM.

Le duo retrouvé Nasri-Ribéry étourdissait les Dogues, et ouvrait des brèches sur les ailes à Maoulida et Niang. Une organisation très offensive, avec Pagis titulaire en pointe, où l'abattage titanesque de Cana au milieu contribuait à l'équilibre.

Il ne manquait qu'un deuxième but. Il arrivait du pied droit de... Renato Civelli. Superbe, qui plus est. Sur un corner frappé par Ribéry, l'Argentin y allait d'abord de la tête. Contrée. Le cuir lui revenait, il hypnotisait Plestan d'une feinte du gauche, avant de scorer en force et à bout portant sous la barre (2-1, 37e).

Après qu'un penalty, plus évident encore que les deux autres, eut été oublié sur Niang, l'arbitre reconduisait les deux formations aux vestiaires.

La mi-temps n'était pas de trop pour reprendre son souffle. La deuxième période marquait logiquement une rupture. Elle voyait aussi la supériorité numérique phocéenne peser plus lourdement sur les épaules, dans les têtes et dans les jambes des joueurs de Claude Puel.

L'OM ne se contentant pas de gouverner, mais cherchant au contraire à rendre sa domination plus nette et matérielle au tableau d'affichage.

Les coups de booster de Ribéry et Nasri dirigeaient la rencontre vers un score moins étroit. Comme sur cette passe laser du néo-international déviée par Chalme que reprenait Maoulida sans cadrer.

Epargné sur le coup, Sylva s'inclinait peu à près quand Civelli reprenait à l'instinct un corner mal dégagé par la défense (3-1). Doublé pour le défenseur sud-américain qui marquera par la suite de nouveau points, derrière cette fois, en repoussant un ballon chaud.

Le cinquième but de la soirée n'allait donc pas être pour le LOSC mais pour l'OM. Les arrêts de jeu avaient à peine débuté que Niang crochetait Rafael pour placer un tir imparable dans le petit filet (4-1).

Un but qui valait plus que les applaudissements qu'il soulevait, puisqu'il permettait à l'équipe d'Albert Emon de doubler St Etienne à la 5e place du classement, au goal average.

Pour les Winners (20 ans) et les Fanatics (19 bougies), la soirée d'anniversaire était ainsi des plus réussies.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

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