OM1899.com

 .Article de om.net

du 22 août 2009

Rennes 1-1 OM : L'OM peut s'en satisfaire

L'OM revient de Bretagne avec le point du nul, tenant en échec une formation rennaise qui aura fait forte impression.

Si parfois on se demande après un match nul s'il s'agit d'un point de pris ou deux de perdus, le doute n'était pas permis samedi soir. Compte tenu de la valeur de Rennes sur le papier, mais surtout sur le terrain où la formation d'Antonetti a fait forte impression dans les duels, l'OM n'a certainement pas réalisé une mauvaise opération en Bretagne.

A la pause, quand le Stade Rennais menait un-zéro et avait livré une bataille terrible sur un plan physique, partager les points constituait une issue tout à fait convenable pour les joueurs de Didier Deschamps.

Quarante-cinq minutes plus tard, et malgré deux parades de classe de Douchez face à Morientes et Niang, il y avait encore lieu de s'en satisfaire.

Car si l'on excepte un retourné du Sénégalais à la conclusion d'une jolie phase de jeu côté droit (4e), on n'aura pas reconnu l'OM des deux dernières semaines lors de la première période. La faute aux Bretons, bien sûr. Ils avaient confectionné un filet aux mailles serrées et solides, et l'avaient disposé aux quatre coins du terrain. Les Olympiens se sont retrouvés comme entravés.

Comment s'en dépêtrer ? Difficile de remuer, de sortir, quand on est soumis à un tel pressing, et que les espaces se referment aussi vite qu'on les a vus, voire seulement entraperçus.

Une donne que compliquera encore l'ouverture du score rennaise. Diawara stoppant de la main une incursion de Leroy dans la surface, Philippe Malige n'eut d'autre choix que d'indiquer le point de penalty. Et l'ancien phocéen et parisien (sur qui le temps ne semble pas avoir d'emprise) de conclure, malgré la détente de Mandanda (1-0, 37e).

L'affaire apparaissait donc bien mal engagée à la pause. Il fallait du changement. Didier Deschamps l'insufflait jusque dans son onze, en sortant Ben Arfa et Abriel, et en lançant Morientes et Mbia à la pause.

Réaction attendue. Réaction obtenue. Contrairement aux redémarrages poussifs observés à Grenoble et Montpellier, l'équipe haussait le ton après le repos. Encouragée en cela par une égalisation rapide. Mamadou Niang reprenant au deuxième poteau un coup-franc longue portée de Cheyrou (1-1, 52e).

Dans sa nouvelle configuration, l'OM pouvait se permettre de moins chercher la tête de Brandao (décalé sur le côté gauche) et davantage avancer sur le terrain.

Les Marseillais avaient repris des couleurs. Mais les Rennais n'en avaient pas perdues pour autant. Ils combinaient avec la même intelligence, et déversaient encore leur enthousiasme dans la moitié de terrain bleue et blanche. Mandanda s'employait sur un tir de Lemoine, avant de sortir comme un boulet de canon au devant de Bangoura.

Incontestablement, Rennes offrait une opposition d'une valeur bien supérieure à celle de Lille et Grenoble. Un test d'envergure. Et pourtant, après avoir longtemps fait le dos rond, les Olympiens eurent aussi des balles dans la carabine pour décrocher la timbale. Notamment Fernando Morientes, servi par Taiwo, qui contraignait Douchez à un arrêt réflexe (81e). Un dernier quart d'heure de tous les possibles, où les actions pleuvaient comme des coups, mais sans KO. Les deux formations conservant leur invincibilité.

Seul Bordeaux peut encore réaliser la passe de trois succès, en recevant Nice dimanche à 17h00.

Auteur : Laurent Oreggia

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.