OM1899.com

.Article de om.net

du 22 mars 2015

 

Maître du Stade de France 

Orchestré par Dimitri Payet, étincelant, l'OM s'impose au Stade de France contre Lens et dynamise la fin de la compétition. Excitant...

A plus d'un titre, la victoire olympienne au Stade de France attise l'appétit. Elle dynamise la fin d'un championnat où les trois équipes de tête se tiennent en deux points. Elle maintient, au moins le temps de la trêve internationale, Monaco à quatre points, mais avec un match en retard. Elle donne une dimension extraordinaire au mach contre le PSG, le dimanche 5 avril. Le Stade Vélodrome gronde déjà, on l'entend vibrer et préparer cette soirée, peut-être la plus belle de la saison.

Tout cela est excitant. Les Olympiens ont mis les bons ingrédients pour rendre appétissant la suite, malgré une première période mitigée contrastée par un premier quart d'heure aguichant. A cet instant du match, les Olympiens récupèrent nombre de ballons et assurent une verticalité immédiate. Ces premières passes si importantes sont alors propres et offrent à l'équipe une projection rapide vers l'avant. Le pressing olympien fonctionne, l'intensité est forte, mais ne s'installent pas dans la durée. Les Lensois laissent passer l'orage, s'adaptent, parviennent à isoler la relation avec Payet, excellent jusqu'ici et à l'origine de toutes les occasions olympiennes. Les Nordistes contrarient le bloc olympien en utilisant à bon escient les côtés, en profitant des rentrées intérieures de Djadjédjé et Mendy.

On reste un peu sur notre faim au moment de rentrer au vestiaire.

La suite est un régal. Servi il est vrai par une petit coup de chance, l'OM ouvre le score au bout de 37 secondes en deuxième période sur le premier ballon touché par Batshuayi, appelé à remplacer Gignac à la pause. Ce but libère l'équipe.

L'utilisation du ballon devient juste, le pressing monte en puissance, les passes retrouvent la propreté du premier quart d'heure, les espaces sont utilisés à bon escient. Le bloc avance avec des joueurs en mouvement, lancés et le plus souvent face au jeu. Logiquement, l'OM s'envole face à des Lensois dépassés, bousculés, harcelés.

Le Stade de France chante alors l'OM, scande le nom d'Ayew pour sa détermination et son engagement sur le quatrième but olympien.

La communion est totale. Les Olympiens remercient leurs supporters. On a aimé cet instant de partage privilégié. Il en appelle d'autres, surtout dans quinze jours. La suite s'annonce palpitante.

Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 22 mars 2015

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Nouveau festival de buts pour l'OM 

Qu'il semble loin le temps où l'OM connaissait une longue période de disette à l'extérieur. Lors de ses deux derniers déplacements, l'équipe de Marcelo Bielsa vient d'empocher six points tout en inscrivant dix buts. Après avoir étrillé Toulouse (6-1), l'OM n'a fait qu'une bouchée, ce dimanche soir, du RC Lens au Stade de France.

Les Olympiens montrent très rapidement leurs ambitions. Gignac, par deux fois, est proche d'ouvrir le score très rapidement mais ni son tir dévié (1') ni sa belle reprise du plat du pied (3') ne finissent au fond des filets. Emmenés par un Payet très en jambes, l'OM domine les débats en début de rencontre mais ne concrétise pas ses opportunités. De quoi revigorer le RC Lens qui se signale par l'intermédiaire de Touzghar. Ce dernier déclenche une tête non cadrée (28') avant d'expédier une reprise de volée détournée par Mandanda (38').

Malgré ces deux avertissements lancés par les Nordistes, ce sont bien les Olympiens qui se procurent l'ultime occasion de la première période. Payet délivre un amour de ballon en direction de Dja DjéDjé qui se retrouve en position de buteur et se fait reprendre in extremis (41').

A la pause, Marcelo Bielsa tente un coup de poker en faisant entrer Batshuayi à la place de Gignac, guère en réussite. Un choix payant puisque le Belge débloque le score, quelques secondes après son entrée en jeu, en convertissant une offrande Payet (46'). Malgré la réaction lensoise par l'intermédiaire de Le Moigne (48'), c'est l'OM qui va faire trembler les filets de nouveau. Payet, encore lui, botte un coup franc qui atterrit sur le poteau et Romao, opportuniste, a bien suivi pour permettre à l'OM de faire le break (67').

Groggy, le RC Lens va craquer une nouvelle fois après une belle séquence olympienne. Batshuayi décale Mendy sur le côté gauche de la surface. Ce dernier garde sa lucidité pour trouver Ayew qui donne un avantage conséquent aux siens (71'). L'OM file la victoire et se permet même le luxe d'inscrire un quatrième but grâce à Batshuayi qui s'offre un doublé (90+2).

Les Olympiens signent un large succès et reviennent à deux points du PSG, leader du championnat. Un scénario idéal lorsqu'on sait que l'OM reçevra le club parisien lors de la prochaine journée.

Auteur : Amayes Brahmi

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