OM1899.com

.Article de om.net

du 19 mai 2018

 

Fier de notre OM !

L'OM s'impose dans son dernier match de la saison 2017-18 face à Amiens, 2 à 1. L'OM termine 4e de Ligue 1 Conforama et retrouvera l'Europa League la saison prochaine, directement en phase de poules.

Il y a des soirées de mai inoubliables. Celle du 26 mai 1993 en fait partie et celle-ci aurait pu également. Malgré la victoire, L'OM retrouvera l'Europa League la saison prochaine.

Peu importe la désillusion en finale de cette même coupe quelques jours plus tôt, l'OM domine de la tête et des épaules des Amiénois totalement spectateur. Thauvin (5') et Ocampos (9') alertent la cage adverse, sans réussite, mais les adversaires ne tardent pas à plier. Une minute plus tard Sanson ouvre la marque et délivre les supporteurs marseillais. Kamara le sert parfaitement dans la surface de réparation, le n8 de l'OM ne se fait pas prier et fusille littéralement le portier, l'OM mène 1 à 0 très tôt dans la partie.

Mitroglou imite Sanson dans la foulée (18'). L'attaquant grec enfonce le clou à bout portant, après une parade de Gurtner sur une tête de Ocampos, Amiens coule.

L'OM a la maitrise du ballon et continue de produire du jeu pour prendre encore plus le large. Amiens profite d'un moment de flottement et d'une relance hasardeuse de Mandanda pour réduire la marque. Konaté, couvert par un défenseur olympien file au but et débloque le compteur adverse, d'une frappe au sol.

L'OM entre à la pause avec un but d'avance, grâce à une superbe parade de Mandanda, sur un tir vicieux de Gapke dans le temps additionnel.

De retour des vestiaires, les Olympiens continuent de prendre d'assaut la cage adverse. Gurtner sauve les siens coup sur coup. Premièrement sur une tête de Ocampos à bout portant (48'), et ensuite sur une frappe sèche encore de la part de l'Argentin (50'). Amiens procède avec un bloc une nouvelle fois très bas, c'est à l'OM de produire du jeu. Ocampos omniprésent dans le match, reçoit un coup très dangereux sur un retour défensif de Monconduit. M.Brisard n'hésite pas une seconde et expulse directement le n6 amiénois. En difficulté Amiens terminera le match à 10.

Le rythme du match baisse, l'OM gère la fin de rencontre. Germain entré en jeu à la place de Mitroglou est proche d'inscrire le 3e but à la 80e et 90e, mais ses frappes sont bien détournées par Gurtner. Le score ne bougera plus l'OM s'impose dans son dernier match de la saison et retrouvera lors du prochain exercice l'Europa League directement en phase de groupes. À l'année prochaine. Forza OM !

Auteur :  Antony Santiago

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Article de laprovence.com

du 19 mai 2018

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L'OM s'est imposé contre Amiens mais sera privé de Ligue des champions la saison prochaine

Les Olympiens ont dominé Amiens lors de la 38e journée de Ligue 1 (2-1). Mais ils ne joueront pas la C1 la saison prochaine après les succès de Monaco et Lyon, qui terminent respectivement 2e et 3e du championnat

Le match : un très bon début puis... plus rien

L'OM devait impérativement s'imposer lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1 face à Amiens au Vélodrome. L'essentiel a été assuré. Les Olympiens ont parfaitement entamé la partie avec deux buts inscrits en l'espace de huit minutes. Morgan Sanson a ouvert le score dès la 10e minute. Décalé par Boubacar Kamara, le milieu offensif olympien a placé une magnifique demi-volée du pied droit pour ouvrir le score. Dans la foulée, Kostas Mitroglou, à l'affût dans la surface de réparation, a doublé la mise après une tête de Lucas Ocampos repoussée par Gurtner, le portier amiénois. Après 20 minutes de jeu, le break était fait. Mais les Picards ont repris espoir à la demi-heure grâce à Konaté, qui a remporté son duel avec Steve Mandanda (30e). À la pause, l'OM menait 2-1 face à Amiens. Un score qui ne bougera pas lors du second acte. L'OM a fait le boulot mais c'est bien les victoires de Monaco et Lyon qui privent le club marseillais de Ligue des champions pour la saison prochaine.

Le joueur : Lucas Ocampos

Toujours très actif dans son couloir gauche offensif, Lucas Ocampos a une nouvelle fois fait preuve de combativité face à Amiens pour la der de la saison. L'Argentin a mis le premier coup de tête sur le but de Kostas Mitroglou. Mais il s'est surtout démené dans son couloir et s'est illustré avec de nombreuses percées et des débordements tranchants. Il a été victime d'un très mauvais geste de Monconduit en deuxième période, synonyme d'expulsion pour le milieu de terrain amiénois.

Le bilan : l'OM re-jouera la Ligue Europa la saison prochaine

Les Olympiens n'avaient pas leur destin en main avant cette dernière journée de Ligue 1. Malgré leur victoire 2-1 contre Amiens, les joueurs de Rudi Garcia terminent quatrièmes du championnat avec 77 points au compteur. Ils sont donc devancés par Monaco et Lyon, qui joueront la Ligue des champions la saison prochaine. Vainqueurs respectivement à Troyes (0-3) et face à Nice (3-2), Monaco termine 2e avec 80 unités et Lyon complète le podium avec 78 points. C'est une triste fin en Ligue 1 pour les Olympiens qui ont toujours été à la lutte et on ne l'oubliera jamais, les Marseillais ont disputé la cinquième finale européenne de leur histoire face à l'Atlético de Madrid.

La décla

L'entraîneur de l'OM Rudi Garcia estime qu'il faut être "fier de cette équipe et de cette saison" malgré la 4e place de Ligue 1 et la non-qualification en Ligue des champions pour la saison prochaine. "Gagner ce match-là après la déception de mercredi, c'était loin d'être évident. Ce n'est pas ce soir qu'on perd la place sur le podium, estime le technicien olympien, mais sur d'autres matches où on aurait pu faire mieux".

Le chiffre : 22

Comme le nombre de buts inscrits par Florian Thauvin cette saison en Ligue 1. L'Orléanais termine donc deuxième meilleur buteur de Ligue 1. Une sacrée performance pour le milieu offensif international de l'OM, qui jouera la coupe du monde en Russie en juin prochain.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Article de La Provence

du 20 mai 2018

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L'OM était tout près des étoiles

Le club olympien n'est pas qualifié en Ligue des champions mais les promesses sont là pour la saison prochaine. C'est déjà bien

Son contrôle fut aussi exceptionnel que son enchaînement. Le coup d'envoi avait été donné depuis une dizaine de minutes quand Boubacar Kamara a fait étalage de tout son potentiel technique aux abords de la surface picarde. Des gestes justes et une offrande parfaite pour Morgan Sanson, lequel ne se faisait alors pas prier pour ouvrir le score (10).

Défenseur central de formation (il évoluait d'ailleurs aux côtés de Rolando hier), souvent aligné dans l'entrejeu par Rudi Garcia, "Bouba" est majeur depuis à peine six mois. Utilisé avec parcimonie, lancé progressivement, l'enfant de La Soude a effectué ses premiers pas en tant que professionnel cette saison. À seulement 18 ans, il incarne à merveille l'avenir de cet OM en pleine reconstruction.

La saison prochaine, il ne disputera donc pas la Ligue des champions. C'est dur, mais ce n'est que partie remise, à n'en pas douter. Cet exercice 2017-18 a en effet permis de poser les fondations du futur. Après les finales européennes perdues en 1999 et 2004, les dirigeants de la maison bleue et blanche avaient fait l'erreur de démanteler l'effectif. Laurent Blanc avait filé à l'Inter Milan, Didier Drogba à Chelsea. Des exemples à ne pas suivre, quand bien même des écuries de premier plan viendraient poser d'énormes chèques sur le bureau de Jacques-Henri Eyraud pour un Thauvin, un Ocampos, un Luiz Gustavo ou un Sarr, pour ne citer qu'eux. La base du redressement est bel et bien là, en effet. Reste à améliorer le tout.

Si on sait très bien que la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain dès que le mercato ouvre ses portes (le 9 juin prochain), les signaux envoyés ces dernières heures par les décideurs olympiens sont bons. "JHE" a ainsi été catégorique chez nos confrères de RMC : pas question de se séparer d'un Thauvin ou d'un Payet, lequel a de nouveau affirmé son attachement au club provençal dans un message posté dans la journée sur son compte Instagram.

Il en ira de même pour de très nombreux membres de ce groupe tant apprécié par des supporters qui ont retrouvé toute leur fierté. Il s'agira donc simplement de monter en gamme. Comme l'OM l'a fait en passant de la 5e place en 2017 à la 4e en 2018. On signerait tout de suite pour une 3e en 2019, une 2e en 2020 et un titre de champion de France en 2021...

La réflexion sur le visage de l'Olympique de Marseille de demain a démarré depuis plusieurs mois déjà. Et il n'est pas question pour l'état-major phocéen de se lancer dans un été de folie et de dépenses démesurées, d'autant que le fair-play financier veille.

Il y aura évidemment des renforts, sans doute dans toutes les lignes, mais la colonne vertébrale restera similaire. Mandanda, Sakai, Sarr, Rami, Kamara, Amavi, Luiz Gustavo, Lopez, Sanson, Thauvin, Payet, Ocampos... Ceux-là ont de grandes chances d'être encore là dans quelques semaines. Découvriront-ils d'autres visages à la reprise ? Possible. Mais une chose est sûre : l'avenir appartient à la plupart de ceux qui sont déjà là. Vivement 2018-19 !.

Auteur : Alexandre Jacquin

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L'avenir leur appartient

L'OM a rempli sa part du contrat en battant Amiens (2-1) mais Lyon n'a pas cédé. Quatrième et qualifié en C3, il a posé les jalons pour un avenir radieux

Ils n'avaient pas les faveurs des pronostics. Accaparés par le mariage du Prince Harry et par la marque de la robe de Meghan Markle, les bookmakers anglais avaient d'autres cotes à dégoter que celle relative à la qualification des Olympiens pour la prochaine édition de la Ligue des champions. S'ils s'y étaient penchés, peut-être auraient-ils daigné leur accorder une chance sur dix de décrocher le Graal continental et de doubler au moins l'un de leurs concurrents directs dans cette dernière ligne droite à l'issue incertaine et au suspense hitchcockien.

L'invraisemblable a pourtant failli se produire, l'inimaginable a été tout proche de devenir réalité. L'espace de 38 minutes, l'OM a eu un pied en Ligue des champions. Sanson, parfaitement servi par l'impeccable Kamara, a fusillé Gurtner (1-0, 10e) avant que Mitroglou n'alourdisse la marque en renard des surfaces (2-0, 18e). Dans le même temps, à 300 kilomètres de là, Nice surprenait Lyon. La troupe de Rudi Garcia était virtuellement troisième. Et qu'importe si Konaté profitait d'un copier-coller du but encaissé mercredi, avec une relance médiocre de Mandanda pour un contrôle raté de Sanson, cette fois (2-1, 30e).

L'OM avait la tête dans les étoiles et s'inventait un destin doré. Rudi Garcia, à pied d'oeuvre dès la fin de la finale, avait su trouver les mots justes pour panser les maux de ses troupes, trois jours seulement après la terrible désillusion face à l'Atlético de Madrid. L'entame s'est révélée parfaite, avec de l'envie, du beau jeu, des combinaisons léchées et des occasions en pagaille.

Voir les Picards seulement menés avec un si faible écart avait quelque chose de miraculeux tant Thauvin, Ocampos, Mitroglou ou Germain ont tenté de planter des banderilles en dépit d'un légitime coup de moins bien en seconde période pour ce 62e galop d'une saison interminable et étourdissante. Le score final dégage un côté étriqué, mais l'OM a rempli sa part du contrat : il a assuré la victoire, sa 22e depuis les trois coups du championnat. Il termine avec 77 points, un total qui, en d'autres temps pas si lointains, lui aurait permis de trôner sur l'élite hexagonale. La bande à Deschamps ne comptait qu'une unité de plus, en 2010, pour son titre. Celle de Garcia, elle, reste tanquée au pied du podium et peut ressasser toutes ses occasions manquées et notamment cet Olympico mal négocié (2-3).

Car, dans le même temps, Monaco n'a pas failli, raffermissant son statut de dauphin du Paris Saint-Germain en allant dicter sa loi sur le terrain de Troyes (0-3, lire en page 7). Lyon a longtemps tremblé avant de devancer Nice d'une courte tête (3-2). Les Marseillais prendront part une nouvelle fois à la Ligue Europa, la saison prochaine, mais sans passer par la case barrages.

Le Vélodrome dégouline d'une passion contagieuse

Ils ont cru que leur bonne étoile scintillait encore et leur souriait de nouveau lorsqu'une clameur assourdissante s'est propagée dans le stade, au cours du temps additionnel. Germain cherchait la lumière, quand plusieurs Olympiens accouraient vers Rocchia entré sur la pelouse avec son smartphone branché sur le résultat de l'OL. Mais non, les Niçois n'avaient pas égalisé.

Cette vague de bonheur ne relève sans doute pas du hasard. Elle témoigne l'amour indéfectible que ce peuple porte à son escouade. Rien ne sera plus jamais comme avant. Le Vélodrome bouillonne de nouveau et dégouline d'une passion contagieuse. Thauvin, Payet et tous les autres ont rallumé la flamme et doivent maintenant souffler sur les braises pour qu'elles tiennent. Tous les amoureux de ce club à nul autre pareil attendent désormais la suite avec impatience et gourmandise, pour la deuxième saison pleine de l'ère McCourt. Demain ne peut être que plus beau.

Auteur : Fabrice Lamperti

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Fiers de vous

Les 56 120 fidèles présents hier soir dans l'enceinte du boulevard Michelet ont encore une fois mis une superbe ambiance

Fiers d'être Marseillais". Depuis des lustres et des lustres, un certain 12 mars 1993 en marge d'un OM-Bordeaux, selon les historiens de la Vieille Garde, elle est déployée pour les grandes occasions. En lettres blanches sur fond bleu, la majestueuse et mythique bâche du Commando Ultra 84 trônait encore au bas du virage Sud, hier, jusqu'à dix minutes du coup d'envoi. Une autre toute fraîche a ensuite pris sa place : "Vous avez honoré nos couleurs... Merci !"

C'était un joli résumé de la soirée, la dernière de l'année dans un Vélodrome incandescent et peuplé par 56 120 supporters en délire, pour remercier les Olympiens de leur saison riche en émotions. Car du 27 juillet au 19 mai, il s'en est passé !

"Fiers de vous", c'était aussi le message envoyé dans le virage Nord par les MTP et les Dodgers. À quelques pas de là, l'armée des torses nus des Fanatics faisait honneur à sa réputation de fada dans une zone aussi tassée que les pastis servis aux abords du stade. Elle devait initialement être fermée après une sanction de la commission de discipline de la LFP, mais l'OM et les autorités avaient demandé un report de la punition. Requête validée, présence assurée. Bruyants à souhait, ils pouvaient brandir leur banderole de poètes : "Une passion inaltérable pour une équipe formidable". En face, les South Winners affichaient un gigantesque tifo de papier, orné d'un OM et suivi d'un coeur surmontant la croix de Marseille. Le ton était donné.

L'avant-match avait également été marqué par la présentation d'une partie des glorieux anciens de 1993, à une semaine du 25e anniversaire de l'épopée victorieuse de Munich. Forfait et en tenue de ville sur le bord du terrain pendant que ses coéquipiers s'échauffaient, le capitaine Dimitri Payet, accompagné par l'un de ses fils, a lui aussi eu droit à un hommage, astucieusement lancé par André Fournel, le speaker du stade, et repris par les virages.

De l'amour, il y en avait donc à revendre dans les travées de l'enceinte du boulevard Michelet. Et de la folie aussi, ce thème repris en mantra marketing par le nouvel OM. Une hystérie collective qui s'est rapidement exprimée avec le but de Morgan Sanson (10), superbement servi par Boubacar Kamara. Le moment idéal pour offrir une tournée générale de fumigènes et faire tourbillonner les drapeaux dans un boucan d'enfer. Rebelote à la 18e avec le 2-0, inscrit par l'opportuniste Kostas Mitroglou. Un déluge de vivats dévalait des tribunes. Au même moment, dans un Parc OL (as) stické à la marseillaise, Alassane Pléa donnait l'avantage à Nice. Mais à Marseille, le célèbre "Aux Armes" retentissait à gorges déployées. Vibrant, percutant.

Thauvin applaudi

La réduction de l'écart signée Moussa Konaté n'a pas entamé la confiance des fidèles. Une envolée de Mandanda, une occasion (gâchée) par Mitroglou, un début de contre-attaque, toutes les actions de cet ultime match étaient escortées par un brouhaha à tout rompre. Et, à l'image de la saison, par certains frissons.

De Marseille à Lyon, un périple qui se sera étiré bien après la finale de la Ligue Europa, Memphis Depay éteignait pendant quelques secondes la fureur et la ferveur du Vel' avec son doublé. L'entrée en jeu de Valère Germain était accompagnée par quelques sifflets sévères quand Rolando, le héros de Salzbourg sorti sur blessure, a eu droit à une belle ovation.

Au final, même la déception de la non-qualification en Ligue des champions, entérinée après le triplé de Depay, n'a pas semblé altérer la joie des plus vaillants supporters de France. Florian Thauvin, sortait sous les applaudissements tandis qu'en tribune, l'autre mondialiste de la bande, Adil Rami, croyait que Nice avait égalisé à trois partout. Une clameur surprenante s'emparait alors de Ganay sans que l'on sache pourquoi. Une chose est sûre : ils étaient "Fiers de vous" jusqu'au bout..

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

 

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