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Article om.net

du 15 septembre 2019

Monaco 3-4 OM : L'OM renverse Monaco

 

Mené 2-0 après 26 minutes de jeu, l'OM a inversé la tendance et s'est imposé 4-3 à Monaco.

Le onze de départ olympien

Pour affronter Monaco dans le cadre de la 5e journée de Ligue 1 Conforama, André Villas-Boas aligne un 4-3-3 classique. En revanche, un changement est à noter par rapport à la victoire face à Saint-Étienne. Hiroki Sakai n'apparaît pas sur la feuille de match, ainsi Bouna Sarr occupe le poste de latéral droit et c'est Valère Germain qui intègre le onze de départ. L'avant-centre olympien se place du côté droit de l'attaque olympienne.

Le match

Le début de match a été compliqué pour les Olympiens. Bien que dominateurs en terme de possession du ballon, les Marseillais ont concédé un penalty plus que litigieux transformé par Ben Yedder. Quelques minutes plus tard, l'attaquant monégasque double la mise. Tels de vrais guerriers, les hommes d'André Villas-Boas ont su trouver les ressources pour revenir au score grâce à leurs deux attaquants. En vrai renard des surfaces, Dario Benedetto est présent au second poteau pour reprendre un centre de Sanson, dévié par Germain. Ce dernier est d'ailleurs l'auteur du deuxième but. Une tête parfaite pour tromper Lecomte. Il marque là, son premier but de la saison.

Les Olympiens ont démarré la deuxième période comme ils avaient terminé la première, c'est à dire en se projetant constamment vers l'avant. Une prise de risque qui a fini par sourire aux Olympiens. Dimitri Payet a donné l'avantage au score à l'OM grâce à une frappe à ras-de-terre placée dans le petit filet.

Peu après, Dario Benedetto met l'OM à l'abri avec un but du pied gauche depuis l'extérieur de la surface.

Les arrêts décisifs de Mandanda

Alors qu'il restait un quart d'heure de jeu, l'OM a pu compter sur un grand Steve Mandanda, une nouvelle fois, auteur d'arrêts décisifs. D'abord, le capitaine olympien s'impose face à Keita Baldé en bloquant le cuir. Dans la foulée, il est l'auteur d'une parade exceptionnelle face au retourné de Slimani. Il a largement participé à la victoire de l'OM à Monaco.

Les premiers pas de Rongier

L'ultime recrue du mercato olympien, Valentin Rongier, a disputé ses premières minutes en match officiel avec l'OM. Le milieu de terrain est entré en jeu à la 79e minute à la place de Morgan Sanson.

Prochain rendez-vous à domicile

Grâce à cette superbe victoire, l'OM enchaîne un troisième succès consécutif dans ce championnat et comptent désormais 10 points. Les hommes de Villas-Boas sont quatrièmes au classement à égalité de points avec Rennes (2e) et Nantes (3e). Les Olympiens seront de retour à l'Orange Vélodrome, samedi 21 septembre à 17h30 avec la réception de Montpellier.

 

 

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Article de La Provence

du 16 septembre 2019

 

Comme un ouragan

Mené 2-0, l'OM a su inverser la tendance à Monaco pour s'imposer 4-3 face à l'ASM et signer un troisième succès de rang

C'est nous l'armée des Marseillais ! Et pour l'OM, il faut chanter ! Allez l'OM, Allez, Allez !"

L'OM a réussi la passe de trois hier en battant l'AS Monaco (3-4) en clôture de la 5e journée de Ligue 1 au terme d'un match au scénario haletant. Et renversant ! Dans un stade Louis-II paré de bleu et de blanc, où le commando fada des supporters olympiens a poussé du début à la fin dans une ambiance survoltée, personne n'aurait pourtant parié sur cette issue positive.

Il faut reconnaître que l'OM était bien mal embarqué dans cette affiche du dimanche soir quand, à la 27e, l'ASM menait déjà 2-0 à la faveur d'un doublé de Wissam Ben Yedder (17, 27). L'international français, plus chère recrue du mercato monégasque, venait de conclure un mouvement éclair après avoir ouvert le score sur penalty, dix minutes plus tôt. Un premier but très généreux tant la faute de main sifflée à Boubacar Kamara (15), via un recours à la VAR, semblait très limite.

Qu'importe. Ces deux buts de déficit n'ont pas entamé le moral des Olympiens, déjà privés de Florian Thauvin jusqu'à la trêve hivernale et qui ont dû composer avec le forfait de dernière minute d'Hiroki Sakai, touché au mollet. Dans son système préférentiel en 4-3-3, André Villas-Boas avait donc décidé de se passer du joker Valentin Rongier au coup d'envoi, tout en faisant reculer Bouna Sarr d'un cran en latéral droit et en lançant Valère Germain sur le côté droit.

C'est ce dernier, en déviant un centre de Morgan Sanson, qui a permis à Dario Benedetto de tromper Benjamin Lecomte (39) au second poteau. Et c'est ce même Germain, sur un terrain (gorgé d'eau) qu'il connaît bien, qui s'est jeté pour égaliser (42), juste avant la pause, sur un service de Kevin Strootman. De quoi donner des idées au coach portugais pour associer Benedetto et Germain dans la durée... À 2-2, les pendules étaient remises à l'heure. Sauf pour Dimitri Payet, peu en vue en première période. De retour des vestiaires, le Réunionnais a tenté sa chance à plusieurs reprises avant de trouver la faille d'un missile du droit dans le petit filet opposé de Lecomte (61). Dans le parcage, les fidèles de l'OM exultaient. Sur un bon débordement de Jordan Amavi, un de ces moments rares dégusté avec gourmandise, Benedetto y allait même de son doublé en reprenant du gauche le centre parfait du Toulonnais (66). Auteur de son quatrième but en quatre matches, l'Argentin n'a pas ménagé ses efforts par la suite pour éviter que l'ASM ne revienne (lire en page suivante). Les partenaires d'Islam Slimani, qui a vu Steve Mandanda détourner une reprise dos au but, y sont tout de même parvenus à moitié en réduisant l'écart par l'intermédiaire de Keita Baldé (74). Mais la défense olympienne a tenu bon. Et jusqu'au bout.

Une belle communion vite stoppée

Au coup de sifflet final, Mandanda et sa bande sont allés vers le millier de supporters présent en Principauté. Une communion vite stoppée par un mouvement de foule et l'intervention des forces de l'ordre alors que les fadas de l'OM voulaient juste récupérer les maillots des joueurs. Même le propriétaire Frank McCourt est allé à leur rencontre avant de faire demi-tour. Présent pour la première fois de la saison aux côtés de son équipe, l'Américain a surtout entendu des "Direction démission" en pagaille et des noms d'oiseaux contre Jacques-Henri Eyraud, le président.

Ce matin, l'essentiel est ailleurs. Avec dix points au compteur, à égalité avec Rennes et Nantes, l'OM est quatrième du championnat juste devant le Losc. Un beau succès, amplement mérité, qui ne demande qu'à être confirmé dès samedi pour la réception de Montpellier. C'est déjà une autre histoire.

Par Jean-Caude Leblois

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Valère Germain, Tête haute

Positionné sur l'aile droite, l'attaquant marseillais a réussi sa sortie

Les confrontations entre son club formateur, l'AS Monaco, et son club de coeur, devenu son employeur, l'OM, lui réussissent. Valère Germain avait réussi un doublé contre les Olympiens, avec l'ASM future championne de France, en novembre 2016, lors d'un 4-0 sans appel. Pas ses premiers buts contre l'OM, puisque l'année d'avant, sous le maillot de l'OGC Nice, il avait déjà marqué à l'aller et au retour.

En passant de l'autre côté, il n'a pas eu d'états d'âme. Et là, sa spécialité est devenue les buts de la tête. En janvier 2018, sur un coup franc de Dimitri Payet au premier poteau, il avait devancé la meute agglutinée dans la surface pour ouvrir le score d'une reprise plongeante. La saison dernière, il y a quasiment un an, il avait signé le but de la victoire, le troisième, dans le temps additionnel, alors qu'il n'avait pas commencé le match, voyant Mitroglou ouvrir brillamment son compteur. Servi encore sur corner par Florian Thauvin, il avait encore sévi au premier poteau. D'ailleurs, c'est dans cette position qu'il avait aussi marqué à Rennes en février dernier et qu'il avait bien failli aggraver le score il y a une vingtaine de jours à Nice. Attaquer le premier poteau lui a valu hier de se retrouver sur la trajectoire d'un centre tendu de Morgan Sanson et de le dévier vers Dario Benedetto pour le premier but olympien.

C'est pourtant au deuxième qu'il a connu son plus grand bonheur de la soirée. Après une première tentative de Benedetto trouvant la transversale, le ballon repartant sur la gauche était recentré par Strootman, et Germain surgissait au deuxième poteau pour égaliser. Tête haute, il a toisé les supporters dont il faisait pourtant partie il y a une dizaine d'années. Mais les sifflets à son entrée contre Saint-Étienne avaient dû lui faire mal...

Des perspectives en l'absence de Thauvin

L'originalité de la soirée était pourtant ailleurs, avec ce positionnement à l'aile droite où il n'avait fait que de rares apparitions la saison dernière, où il s'est comporté avec intelligence, effectuant dès la deuxième minute le premier enchaînement débordement-centre dans la boîte monégasque. Il a su aussi revenir souvent vers l'intérieur, ce qui est naturel pour lui, et laisser son couloir à Bouna Sarr, venu de loin.

Mais on l'a vu aussi effectuer un long centre pour Benedetto au coeur de la seconde période comme un ailier de métier. N'oublions pas son habituel travail défensif, dont un dégagement de la tête à l'entrée de sa surface a été un moment chaud à dix minutes de la fin, quand l'ASM poussait. Et quand Dimitri Payet s'en est allé marquer ce but magnifique, d'une frappe enroulée qui nous a d'ailleurs rappelé celle de Valère contre l'OM en novembre 2016, c'est lui qui lui a donné le ballon, après la récupération rageuse dans des pieds adverses, alors que Benedetto venait d'être contré.

Un match complet dont le Marseillais a pu sortir la tête haute, malgré un choc avec Maripan, qui a causé quelques frayeurs. Cela offre des perspectives intéressantes en l'absence de Florian Thauvin...

Par Mario Albano

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