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Article om.fr

du 29 février 2020

Benedetto voit triple

 

Menés dès la cinquième minute de jeu, les Marseillais se sont finalement imposés face à Nîmes au stade des Costières grâce à trois buts de Dario Benedetto. L'OM met la pression sur ses poursuivants au classement, Rennes et Lille.

Le onze de départ

Strootman suspendu, Sakai et Radonjic blessés, André Villas-Boas n'avait pas beaucoup de marge pour établir sa composition d'équipe, vendredi soir pour affronter Nîmes au stade des Costières en ouverture de la 27e journée de Ligue 1 Conforama. L'entraîneur portugais a fait confiance au même onze de départ que contre Nantes, la semaine dernière à l'Orange Vélodrome (1-3).

L'OM cueilli d'entrée

Dès la cinquième minute de jeu, l'OM encaissait un but sur la première incursion des Nîmois dans la surface de réparation. Sur une action initiée par le capitaine des Crocodiles, Ripart, sur la droite, Ferhat glissait la balle entre deux Olympiens à Roux dont la frappe était repoussée par Mandanda mais Ferhat avait bien suivi pour envoyer le ballon au fond des filets.

Les Nîmois ont réduit l'écart en toute fin de partie sur un corner repris de la tête par Deaux. Un but anecdotique et qui n'a pas empêché les hommes d'André Villas-Boas d'empocher les trois points de la victoire.

Le triplé de Benedetto

Après l'ouverture du score, les Marseillais ont rapidement réagi. A la dixième minute, Kamara décalait Sarr sur la droite, son centre trouvait Benedetto dans le dos de la défense pour l'égalisation. L'Argentin signait ainsi son neuvième but de la saison et son septième à l'extérieur.

Le buteur olympien doublait la mise, à la 37e minute de la rencontre, sur un magnifique service de Payet. A la limite du hors-jeu, Benedetto partait seul et gagnait son duel avec Bernardoni d'un joli lob. L'OM prenait ainsi l'avantage pour la première fois du match.

Alors que Nîmes était dans un temps fort, Benedetto permettait à l'OM de prendre le large au tableau d'affichage. Du gauche, l'attaquant reprenait un ballon qui avait joué au billard dans la défense gardoise et tremper Bernardoni.

Mandanda sauve les siens

Dans une entame de seconde période compliquée pour l'OM, le capitaine olympien a effectué des sauvetages importants face à Ferhat, Landre ou Benrahou. Au moment où les siens étaient en difficulté, Mandanda a, par ses parades, remonté le moral et redonné de la confiance à ses partenaires qui ont, par la suite, augmenté leur avance.

Les arrêts de l'Olympien qui compte le plus grand nombre de matchs sous le maillot blanc ont encore permis à l'OM de prendre des points qui compteront beaucoup lors du décompte final.

Alvaro suspendu à Montpellier

L'OM prend beaucoup de cartons jaunes. C'est d'ailleurs l'équipe qui en prend le plus en Ligue 1 Conforama cette saison. Au cours de cette rencontre au stade des Costières, le défenseur central a été averti. En danger avant le coup d'envoi, l'Espagnol sera suspendu pour le déplacement à Montpellier, le samedi 14 mars à 17h30 au stade de la Mosson, lors de la 29e journée de Ligue 1 Conforama.

 

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Article de La Provence

du 29 février 2020

 

 

Le triplé dans l'ordre

L'OM a repris sa marche en avant après avoir été mené au score, grâce à trois buts de Benedetto, des arrêts décisifs de Mandanda et une grande solidarité

En 2012-2013, la dernière fois que l'OM s'est qualifié pour la Ligue des champions, on appelait ça "victoire à la Marseillaise". C'était 1-0, but de Gignac. Difficile de comparer après un succès 3-2, un triplé de Benedetto, qui était resté deux mois sans marquer entre décembre et février. Sauf que l'on retrouve la même envie, la même faculté à s'arracher et à renverser une situation compromise, comme il y a treize jours à Lille. L'OM repart donc de l'avant, se rassure et se rapproche du but... Peut-être que, sans avoir vraiment des tendances "SM", cet OM avait besoin de quelques claques au derrière. Juste ce qu'il faut, pas plus. D'abord une défaite à domicile contre Nantes, histoire d'avoir quelque chose à se faire pardonner, puis un but nîmois dans les cinq premières minutes, pour avoir bien chaud aux fesses contre des Crocodiles entrés dans le match avec une plus grande détermination.

Peut-être qu'un début de match plus calme aurait installé les Olympiens dans un assoupissant confort. Car il faut bien dire que sur le but de Ferhat, plusieurs Marseillais ont été plus spectateurs qu'acteurs, du départ de l'action initiée par Rippart jusqu'à la reprise victorieuse après un tir de Roux repoussé par Mandanda.

Obligés de se secouer, au risque de l'être encore plus par les Nîmois, les Olympiens ont donc mis un peu plus volontiers le pied dans les contacts, ce qui allait se révéler indispensable dans un match bien dans la tradition des Nîmes-OM des années 50-60-70, mais avec un arbitrage plus sévère et les cartons qui vont avec pour éviter que ça se transforme en corrida.

La technique et l'expérience supérieures de l'OM allaient donc faire la différence, en y ajoutant le choc et la déception que pouvaient constituer l'égalisation rapide signée Benedetto, coupant les Gardois dans leur élan et redonnant une certaine assise à l'OM, à travers la facilité avec laquelle Kamara avait trouvé Sarr lancé sur la droite, l'habileté de celui-ci pour remettre sans contrôle devant le but où l'Argentin surgissait en opportuniste.

La plus grande facilité encore de l'ancien avant-centre de Boca Juniors sur le deuxième but, l'attente de la décision de la VAR et la logique décision en faveur de l'OM ont été encore plus importantes dans le déroulement de la soirée. Car la première période aurait pu tourner à l'avantage de l'une comme de l'autre équipe, le jeu, sans être d'un haut niveau, étant engagé, vivant, rythmé et donnant à chacun son lot de situations. Des tirs de Sarr, Philippoteaux, un dégagement d'Alvaro d'un côté, mais une véritable occasion pour l'OM avec une reprise de la tête de Germain sur un corner.

Mais en voyant Benedetto prendre à revers la défense nîmoise sur un service millimétré de Payet, avant d'ajuster Bernardoni d'une pichenette, ça a mis l'OM sur orbite.

Les exploits de Mandanda

La deuxième période aura été plus chaude pour Steve Mandanda, de nouveau auteur de plusieurs parades décisives et spectaculaires. Le tir de Ferhat dévié, puis relâché puis récupéré sur la ligne par exemple, mais surtout cette envolée sur une reprise de Landre à bout portant, véritable exploit réflexe de la part du capitaine olympien.

Dans une rencontre de plus hachée, les beaux gestes étaient si rares que l'on appréciait d'autant plus ceux de Mandanda. Même si une double roulette de Morgan Sanson aura été belle à voir, mais sans conclusion. Le troisième but olympien, lui, aura été à la fois décisif, net et d'une grande justesse technique dans la reprise sans contrôle de Benedetto, du pied gauche, à la suite d'un coup franc de Payet dévié par le dos de Caleta Car.

L'OM a encore dû s'arracher pour conserver un but d'avance après la réduction de l'écart sur corner. Mais ça, on en a donc l'habitude...

Par Mario Albano

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