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Bosquier tout premier buteur

OM-PSG 12 décembre 1971. Le nouveau club parisien ne faut pas le poids face ay champion, émoussé, mais qui ne force pas pour surclasser les Franciliens, le libero de l'équipe de France ayant ouvert le score.

 

"Marseille sans Paris ou Paris sans Marseille ? Non ! Paris et Marseille, Marseille et Paris se disputeront la suprématie nationale. Voila le meilleur avenir du football français, la meilleure raison d'avoir deux équipes compétitives au stade des coupes européennes."

Ces quelques ligne ont plus de cinquante ans. Elles datent du 12 décembre 1971, dans le Provencal, sous la plume de Maurice Fabreguettes, au lendemain du tout premier OM-PSG de l'histoire. Certes, au terme de cette saison initiale en D1, ponctuée par une relégation, le club parisien avait connu une scission, donnant, naissance au Paris FC et à un deuxième mouture du PSG, remonté en D1 en 1974. Mais sir son logo figure la mention 1970, on doit donc considérer que ce PSG de 1971-72 était bien le même club qu'aujourd'hui. Mais avec les mêmes moyens ni les mêmes joueurs.

Ce qui est fort amusant, c'est qu'on lit alors dans les colonnes du Provencal au sujet de l'OM ce qu'on lit souvent partout à l'endroit du PSG qatari d'aujourd'hui : "L'ambition de l'OM est de devenir européen, se classer parmi les meilleures équipes de notre continent . Or, il y a peu de chances que ses joueurs puissent apprendre à se surpasser s'ils ne rencontrent pas dans notre championnat national, au moins quelques adversaires les obligeant à donner le meilleur d'eux-mêmes". Il est vrai que dans le même papier, Maurice Fabreguettes laissait entendre que la défense et le gardien du PSG avait grandement facilité la tache de l'OM par leur faiblesse

 

Le premier coup de patte de '"Bobosse"

Et pourtant, en dehors d'une reprise de la tête de Roger Magnusson, le gardien parisien Delhumeau, n'avait eu pour tout travail en première période qu'à aller chercher le ballon au fond de ses filets sur des buts de Bernard Bosquier et Joseip Skoblar. " Bobosse" est donc, historiquement, le premier buteur des OM-PSG, en concluant une montée, un slalom et un une-deux avec Jo Bonnel d'un coup de patte de l'extérieur, lui qui avait plutôt l'habitude de marquer de loin en profitant de sa force de frappe exceptionnelle.

Peu après, un numéro de Magnusson, servi par Gilbert Gres, un centre, un coup de tête smashé de Skoblar et l'affaire était bien engagée, avant que Paris ne réduise l'écart. En vain, car Didier Couecou puis Josip Skoblar allaient donner plus d'ampleur au score.

Si l'OM passait quatre buts au PSG de nos jours, on ferait la fête. En ce dimanche avant Noël , le public du Vélodrome faisait plutôt la tête (18000 spectateurs et des poussières). "Notre avance considérable a enlevé une partie de son intérêt au championnat, expliquait alors Marcel Leclerc. Nos supporters veulent un enjeu, une lutte serrée, c'est normal"

Un public marseillais devenu difficile

Mais nos souvenirs personnels nous renvoient à une grande sévérité des fans marseillais pourtant gâtés, qui avaient même mis le feu aux coussins dans le virage nord quelques semaine plus tôt, quand Sochaux était parvenu à obtenir un nul. "Notre public devient de plus en plus difficile, sans doute est-il blasé, remarquait avec un soupçon d'amertume Didier Couecou. Il n'est pas bon pour un joueur qui cède sa place à un copain de s'entendre crier des tribunes : "va vite prendre ta douche". Et mon but ? il ne compte pas ?"

Après, il y avait ceux qui survolaient toute critique comme Jules Zvunka, capitaine courageux et pourtant proche du KO pour un coup de tête, au point de devoir passer des examens à la clinique de la Pergola, ou comme Josip Skoblar, auteur d'un doublé et concluant d'un "On se rapproche du titre de champion er moi de celui de meilleur buteur".

On était mi-décembre, l'OM était déjà champion d'automne et lui avait signé 15 buts...

Mario Albano

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