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Viva Espana ! Allez le Barca ! OM-PSG 17 mai 1997. Quelques jours après la finale de coupe des vainqueurs de coupes perdue par les Parisiens contre Barcelone, le public marseillais les chambre. Et savoure une victoire, signé Roy sur penalty |
La saison se termine. Lancinante. Pas à la hauteur des espoirs ou plutôt des illusions initiales. Car l'OM, même excellent, enthousiasmant pendant deux saisons en D2, n'a pas encore l'étoffe pour luter en haut du classement en D1 comma avant sa relégation administrative. Certaines recrues ont été parmi les pires dans l'histoire du club ; Letchkov et Pedros. Dans un stade en travaux, les confrontations joueurs-supporters ont parfois été très tendues. On est déjà plus ou moins dans las saison suivante. D'ailleurs, en ce 17 mai, on apprend officiellement à la fin du match que Rolland Courbis quitte Bordeaux et devient l'entraîneur de l'OM. Même si Gérard Gili n'est pas encore parti et qu'il le fera à l'issue d'un8-0 à Lyon dont il garde le souvenir amer d'une honteuse démission collective, comme destinée à montrer qu'il fallait du changement à la tête de l'équipe. Heureusement, la 37e journée voit l'OM recevoir le PSG et ca permet la communion antre toutes les composantes du club. D'autant que; quelques jours plu tôt, le club parisien, détenteur de la coupe des vainqueurs de coupe, vient de laisser son trophée au Barca, victorieux en finale de l'équipe de Luis Fernandez . Le public marseillais ne va pas rater l'occasion, comme se rappelle Benoit Cauet, alors au PSG. "Ronaldo ! Ronaldo ! "Le club parisien était en haut, l'OM remontait de D2, mais ca restait LE rival, dans les esprits; donc un certain respect. Ca ne valait que trois points, mais il y avait un ingrédient supplémentaire. |
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Ce jour de 1997, nous venions de perdre la finale de la coupe des vainqueurs de coupe contre Barcelone, et dans un virage du Velodrome, il y avait un drapeau du Barca. C'était vraiment un trait d'humour, sans insultes ni violences. Avec le Recul, ça me fait encore rire..." Côte supporter, entre un morceau de Daft Punk chez les Winners, un cinquièmes anniversaire fêté par les Dodgers et des banderoles "Viva Espana, Viva el Barca", des Ronaldo ! Ronaldo ! fusent de partout. Ronaldo, pas Cristiano, mais le Brésilien... On acclame aussi Robert Louis Dreyfus, une fois n'est pas coutume, parce qu'il a décidé de baisser le prix des abonnements en virage. "Faites nous une bonne équipe, on ne veut plus de ces comiques !"entend il en serrant des mains. "C'est bête à dire, parce qu'on devrait être motivé pour tous les matches, mais le Classico se suffit à lui même. Si tu n'es pas motivé à Marseille, ce match là te sublime, raconte Eric Roy, qui dispute alors sa première saison olympienne. C'est drôle, je ne me souviens pas du tout de ces références au Barca, mais ca ne m'étonne pas, les supporters de l'OM ont toujours eu un certain humour." Cela va donner un match fermé, sans grand enjeu, mais avec l'envie de ne pas lâcher le résultat. C'était tactique et ca s'est débloqué sur un penalty, pour une faute sur "Nino" Ferrer", explique encore e milieu de terrain |
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Un penalty de Roy Il y a effectivement eu quelques coups d'éclats de Leonardo, Libbra, Gravelaine ou Loko mais Kopke d'un côté, Lama de l'autre ont veillé au grain ? La défense olympienne aussi, il faut le souligner : Malusci a peut être livré son meilleur match à l'OM et Galtier est comme toujours impeccable. Et à paris, c'est Algerino qui sauvera sur la ligne un tir de Libbra, qui avait effacé Lama. "J'ai donc eu ce redoutable honneur de transformer le penalty, rappelle Eric Roy. D'ailleurs, je ne les tirais pas d'habitude, je ne sais plus pourquoi j'avais été désigné. Peut être que Xavier avait trop de pression, parce que ca ne s'était pas toujours bien passé pour lui, même s'il avait fait une bonne saison . Et puis, en face, il y avait lama et sa grande envergure. Avec ce type de gardien, tu as toujours l'impression que le but est tout petit. J'ai souvenir d'avoir croisé ma frappe, un peu forte, et j'ai donné la victoire à l'OM". Comme l'écrivait Patrick Fancello dans "La Provence", "le public marseillais n'a pas souvent été à la fête cette saison et il lui fallait bien ca pour finir cette année, dite de transition, sur une bonne note". Au Vélodrome, au moins, ca finissait bien, avant la rouste honteuse à Lyon... Mario Albano ------------------------------- Lien vers la rencontre >>> Fiche joueur Eric Roy >>> |
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