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Coup de chaud au Stadium

TOULOUSE-OM Août 1989 : archi-favori, les Olympiens ont donné le bâton pour se faire battre

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L'OM sera champion mais avec combien de points d'avance ? Et perdra-t-il un match cette saison ?

Fin juillet 1989, après la démonstration olympienne à Gerland pour l'ouverture du championnat, on en était à se poser de telles questions dans le monde du foot. L'équipe qui avait réalisé le doublé avait été renforcée par Amoros, Mozer, Roche, Micciche, Tigana, Waddle et le 2 août dans l'après-midi, au Stadium de Toulouse, Enzo Francescoli s'engageait pour 3 ans avec l'OM, dans le bureau même de Francis Andreu, le secrétaire général du TFC qui venait de le prêter à Jean-Pierre Bernès pour finaliser le contrat de l'Uruguayen à Marseille. Bref, l'OM était hyper favori contre Toulouse.

Thomas Fernandez s'en souvient très bien. L'actuel directeur du centre de formation de l'OM était un jeune stagiaire du TFC, 12e homme appelé à entrer en jeu.

 

A 19 ans contre Papin, Waddle, Tigana...

"Nous devions être craintifs face à une telle équipe, on ne savait pas si on n'allait pas se faire manger tout crus. D'un autre côté, nous n'avions rien à perdre. Moi, j'étais encore jeune, 19 ans, dans un club formateur où Serge Delmas avait fait un boulot remarquable. Je m'entraînais avec les pros depuis l'âge de 17 ans, je connaissais tous les joueurs, dont Franck et Gérald Passi, Pascal Despeyroux, 'Beto' Marcico.

Émotion d'autant plus forte qu'au bout de 8 minutes, Chris Waddle, titulaire pour la première fois, ouvrait le score en faisant un petit pont à Robin Huc, le gardien toulousain. "Encaisser un but rapidement, ça nous a réveillés, indique Thomas Fernandez. Et puis, je me souviens de la mésentente entre Mozer et Huard, qui nous a permis de revenir assez vite au score."

Mozer à terre, Reichert avait égalisé. Et vingt minutes plus tard, Gérald Passi avait mis un deuxième but, s'y reprenant à trois fois. A 2-1, avec 50 minutes devant lui, l'OM n'allait jamais revenir au score.

 

 

Fernandez : "A 2-1, on a sorti les barbelés"

"Je pense qu'il y a eu un excès de confiance de l'OM. Nous avons profité d'un cadeau et nous sommes passés d'un état d'esprit craintif à plus ambitieux, et nous avons joué comme nous avons pu, nous avons très bien défendu", rappelle le directeur du centre de formation olympien d'aujourd'hui, qui avait alors remplacé le libero international soviétique Khidyatulline au bout d'une heure de jeu dans l'équipe du TFC de Pierre Mosca.

"Les Olympiens ont poussé et nous, nous avons sorti les barbelés, la mailloche. Moi qui suis d'Albi, une telle victoire dans le club de mon coeur, avec pas mal de gars de la région comme moi, face à un tel OM, ça laisse un beau souvenir. Notre équipe tenait la route, nous avions fini 8e ou 9e (9e, ndlr)e. Mais perdre à Toulouse, ça n'a pas plus aux Olympiens. Au retour, ils se sont bien vengés, ils nous en ont mis six..."

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

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