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James Poncet a tenu bon TROYES-OM 20 novembre 1955. Les Olympiens, Bien regroupés devant leur gardien, contiennent aisément les Troyens, Palluch marque en contre. |
Aujourd'hui, le foot veut se donner des airs intelligents en adoptant un langage de faux culs. On ne parle plus d'ailiers ou d'arrières latéraux mais d'hommes de couloir ; on n'est plus défensif ni offensif, on présente un bloc bas, haut ou médian. Dans les années 50, on ne s'embarrassait pas de ces hypocrisies, et une équipe de foot jouait "le béton". Georges Leost, envoyé spécial du Provencal à Troyes, en novembre 1955, n'employait pas de verbiage technocratique : "Le match joué et gagné à Troyes ne doit pas inciter l'OM à adopter le béton systématique", devait-il écrire. L'abandon du "Droit au but" légendaire était, il est vrai, de circonstance en cet automne 1955. Un gardien mal aimé Gunnard Andersson souffrait d'une angine. Roger Scotti d'une élongation à la cuisse. Miloud Salem était blessé depuis des mois Jan Palluch revenait luis aussi de blessure, Jean Molla et Dominique Rustichelli étaient au service militaire (le premier nommé allait pouvoir jouer avec une permission, le second était blessé), Alphonse Le Gall en instance de départ, Chicha écarté alors qu'on le voyait s'entraîner.
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La presse évoquait une mise en quarantaine de ses partenaires (il aurait menacé l'un d'entre eux avec un couteau); Alors, après deux nuls médiocres, l'entraîneur Roger Rolhion avait adopté la plus grande prudence, alignant à 'aile gauche "Mimi" Mesas, plutôt milieu défensif, et à l'aile droite Jan Palluch, reconverti alors arrière latéral. Pas une mauvaise idée, dès lors que Mesas allait se montrer dangereux en début de match et que Palluch, profitant d'une feinte géniale d'Andersson, ouvrait rapidement le score. Après ça, rideau ! "Conscients d'avoir une attaque peu orthodoxe, les Olympiens se replièrent en défense (...). Dans ce jeu essentiellement défensif, les Blancs se montrèrent supérieurs, les Champenois assez vifs en défense, apparurent dans leurs autres lignes, absolument sans ressort, sans perçant, incapables d'accrocher Poncet", écrivait encore Georges Leost. Poncet, James de son prénom, enfin gardien numéro 1 de l'OM après plusieurs années comme doublure, de Liberati, Ibrir, Angel. |
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Mal aimé du public, il est même, un temps, un peu ostracisé par ses partenaires. Grand, souple, ancien gardien de hand à un bon niveau, il effectue sa meilleure saison en 1952-53, jusqu'à la venue d'Angel. En dépit d'un prêt, de blessures, de hauts et de bas , il est le dernier rempart olympien de la saison, malgré les rumeurs incessantes de son remplacement par Roland Predal. Il sort quelques gros matches et il est l'un des bommes clefs de ce succès dans l'Aube. Au printemps, il perdra définitivement sa place, avant la venue de Marcel Domingo Mario Albano ------------------------------- Lien vers la rencontre >>> |
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