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Quand l'OM est marron

AUXERRE-OM 22 septembre 2007. Le maillot "Argentine" est reloqué par l'arbitre, car il se confond avec le blanc de l'AJA qui prêt des tenues brunes à l'OM. Ce sera le dernier match d'Albert Emon sur le banc.

 

En ce début d'automne 2007, l'OM était mal en pont. Quatre nuls (à Strasbourg, face à rennes et Nantes, à Paris), une victoire pour les débuts de Steve Mandanda à Caen et trois défaites (à Valenciennes, face à Nice et Toulouse au Vélodrome). Le succès devant Besiktas pour la 1ère journée de Ligue des champions ne suffisait pas à remplir le cahier des charges d'un club restant sur une très belle saison, avec une finale de coupe et une deuxième place. "Pour moi, cette finale perdue aux tirs au but contre Sochaux a été un traumatisme dont on a eu du mal à se remettre, surtout Albert Emon qui prenait cela à coeur, explique Ronald Zubar. Le début de la saison suivante s'en est ressenti".

"Je ne crois pas, tempère Lorik Cana. La déception a été immense car nous avons perdu deux finales d'affilées, mais il y avait une ambiance tellement bonne que nous avons relevé la tête. Je pense que, forts de nos belles performances, de notre qualification européenne, nous n'avons pas été assez mobilisés, nous n'en avons pas assez fait pour continuer de progresser. A tous les étages du club, d'ailleurs, depuis la haute direction jusqu'aux joueurs, en passant par le staff, nous n'étions un peu trop confiants, pas assez conscients de la difficulté à nous maintenir ay plus haut niveau. Les contre performances se sont enchaînés.

 

Des tenues ridicules

Il est vrai qu'avec le recrutement de Karim Ziani, Boudewijn Zenden, Gael Givet, Benoit Cheyrou, Jacques Faty, Laurent Bonnart, l'OM semblait bien armé. "Nous avions perdu que Franck Ribery et Habib Beye, et nous pensions que l'équipe pouvait s'améliorer." Or, à Auxerre, Albert Emon joue déjà un peu sa tête. Et rien ne va tourner en sa faveur...

Coïncidence malheureuse, ce jour-là se pose un problème d'équipements. Le deuxième maillot d l'OM est une réplique de celui de l'Argentine, rayé ciel et blanc. L'arbitre le juge incompatible avec les maillots tout blanc d'Auxerre. Ce qui, évidement, n'arrivait jamais quand l'OM jouait avec ses vraies couleurs, c'est à dire avec le deuxième maillot bleu roy. Il y avait bien une troisième tenue, destinée à la coupe d'Europe, en orange avec le découpage des quartiers villages de Marseille dans le tissu. Mais ces maillots là étaient restés à Marseille.

Albert Emon sacrifié

L'AJ Auxerre aurait très bien pu jouer en bleu foncé et le problème aurait été réglé. "Disons qu'ils ont fait jouer une... sainte rivalité, ricane Lorik Cana. Et nous nous sommes retrouvés avec des tenues ridicules, mais alors vraiment ridicules".

 

L'AJA du madré Guy Roux a en effet prêté à l'OM des tenues marron (elles paraissent plus rousses sur nos photos, mais elles étaient vraiment maronnasses). Avec un short bleu ciel et des numéros ne correspondant à rien d'habituel, ca faisait équipe de bar dans un tournoi de sixte...

D'ailleurs, dans le jeu, ce ne serait guère mieux. 1-0 à la pause, ce n'était pas cher payé. "En seconde période, l'OM est passé à deux pointes (Niang et Cissé) avec Bonnart qui montait beaucoup, ils nous ont mis en difficulté, nous avons eu de la réussite", expliquait humblement l'entraîneur auxerrois Jean Fernandez, victorieux 2-0 mais volant au secours de son ami Albert Emon. Vraiment. "Nous n'avons pas été à la hauteur et c'est le seul Albert qui l'a payé, constate Lorik Cana. Heureusement, Pape Diouf a fait ensuite un excellent choix en allant chercher Eric Geret qui a remis l'équipe sur les rails

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

 

 

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