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Quand Antoine chantait l'ACA OM-AJACCIO 23 février 1969. OM-ACA en D1 se joue au moment où le chanteur sort "Le Match de Football" en 45 tous. Henri Lopez, opposé à l'OM pour la première fois de sa carrière, se souvient... |
Pour sa toute première saison parmi l'élite en 1967-68, l'AC Ajaccio s'est révélé un promu remarquable, terminant neuvième , tandis que son avant centre corse formé à l'OM, Etienne Sansonetti, a été sacré meilleur buteur du championnat avec 26 buts. L'année précédente, il avait réussi la même performance en D2 à Bastia. En 68-69, l'ACA allait se maintenir, de justesse, en finissant 16e, avant que "Sanso" ne parte à Monaco. Un autre Marseillais figurait alors dans l'équipe ajaccienne, Henri Lopez. Le défenseur central avait connu à la fois le terrible OM-Forbach (434 spectateurs en avril 1965 au Vélodrome), la remontée de l'OM en D1 o il avait été titulaire au poste d'arrière gauche en 1966-67. Moins souvent utilisé la saison suivante, il sera rejoint par André Tassone, avant que Jean Paul Escale, Yvan Piatti, Rolland Courbis ou Robert Buigues, ne fassent le même chemin au début des années 70. "Le jour où les Corses gagneront les jeux olympiques" Et là, surprise, à l'hiver 68-69, avec la venue d'une vedette de la chanson : Antoine (Muraccioli pour l'état civil), qui venait d'écrire une chanson sur le foot à Ajaccio. " Aie, aie, aie, la vie est belle, tout va vraiment très, très mal/Mais je m'en fiche, moi, dimanche , he vais voir le match de football/Moi, j'aime bien le football et je connais tous les champions/Je passe tous les dimanches devant la télévision/Je suis pour Ajaccio et ca s'ra vraiment magnifique/Le jour ou mes Corses gagneront les Jeux olympiques" |
Henri Lopez se souvient très bien de ce sympathique épisode. "Antoine est venu au vieux stade Timozolo, en toute simplicité, vraiment très gentil, puis il nous a tous invités à Paris pour une séance photos et un film de promotion ou nous sommes tous allongés en cercle pour former une fleur, tandis qu'il chante au milieu, en short. Puis il nous avait emmenés chez Regine." Sur la pochette du 45 tours, Antoine, Gibson Dove acoustique en bandoulière, pose au milieu de l'équipe et Henri Lopez est le seul à le regarder au lie de fixer l'objectif. En janvier, arrive donc le match OM-ACA. Le retour d'Henri au Vélodrome. "L'OM m'avait recruté à Montredon quand j'étais junior, j'y suis resté plus de dix ans, alors, évidement, revoir les copains et ce décor, ca m'avait donné un pincement au coeur. Dans le cours du jeu, j'oubliais, à l'aller, je m'étais même pris un sacré coup de coude de Frankie Fiawoo qui m'avait pété le nez, au moment ou il avait marque le but de l'OM mais dès que le ballon était loin, je ne pouvais m'empêcher d'être pris par le contexte.
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Triplé de Bonnel et festival de Magnusson En ce dimanche d'hiver, l'ACA n'avait pas pesé lourd. "Ils avaient quelques monstres à l'OM. Et notamment Magnusson, dont j'avais dit à l'époque qu'il n'y aurait qu'un fusil qui pourrait l'arrêter. Et puis Bonnel aussi. Et le vélodrome c'était i, atout pour l'OM" Le plus cocasse, c'est que Jo Bonnel était incertain pour ce match, en raison d'une petite entorse. "Bonnel : un drôle de convalescent", titrait même Louis Dupic dans "Le Provencal". Il marqua trois buts et montra une grande activité, sa contracture n'étant qu'un mauvais souvenir ". Et pourtant, la pelouse du Vélodrome était un marécage, mais il faut croire que Magnusson s'en accommodait bien, offrant deux buts à monsieur JO, par ailleurs auteurs d'une percée remarquable sur le deuxième. Un triplé pour un milieu de terrain, c'était rare. Mais ce n'était pas le dernier du grand Bonnel. Mario Albano ------------------------------- Lien vers la rencontre >>> |
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