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Brandao pour le déclic

TOULOUSE-OM Février 2010 : L'OM va surfer sur sa qualif' pour la finale de la coupe de la Ligue

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L'OM n'était pas frais en ce début février 2010. La défaite à Montpellier, les 11 longueurs de retard sur Bordeaux, semblaient sonner le glas des espérances en championnat. Et la demi-finale de coupe de la Ligue au Stadium ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices, sans Heinze, Taiwo (revenu en retard de la CAN et ayant parait-il perdu la puce de son téléphone), ni Cheyrou et avec Andrade dans les buts.

Mais un banc riche de Hilton, Kone et Ben Arfa pat exemple. D'autant qu'en face, Dédé Gignac pétait le feu avec le Téfécé et qu'il allait ouvrir le score à l'heure de jeu ; son premier but avec Toulouse contre l'O.M. au Stadium.

"Nous étions diminués et dans le jeu, nous n'avions pas été bien pendant une heure, se souvient Guy Stephan, l'adjoint de Didier Deschamps, je ne me souviens pas à la minute exact, mais Brandao a dû égaliser dans les dix dernières minutes avant de marquer le but de la victoire en prolongation. Quand on fait le compte, il en a mis quelques-uns... Il était original, il pesait, il n'a pas toutes les qualités du monde, mais c'est un compétiteur.

Brandao, le front ceint d'un bandeau

Effectivement, de ce match là émerge l'image du Brésilien, le front ceint d'un bandeau, suite à un choc à la tête, qui s'élève au deuxième poteau, suite à un long centre de Ben Arfa. Et à partir de là, tout avait changé...

"Nous avions beaucoup de retard sur Bordeaux à la trêve. En trois mois, non seulement nous avons refait notre retard, mais creusé l'écart, rappelle Guy Stephan. La coupe de la ligue avait permis de gagner des matches en championnat, je me souviens d'une série de cinq rencontres en quatorze jours, où nous avions pris quinze points, avec un match en retard à Sochaux, puis un autre à Boulogne."

Dans cette saison, commencé pied au plancher, avant un sérieux ralentissement, l'élimination en coupe de l'UEFA contre Benfica avait fait du bien. Mais la demi-finale de la coupe de la Ligue gagnait au Stadium avait été le vrai tournant.

 

 

"Nous avons joué sur cette dynamique"

"Cette qualification nous avait amené beaucoup de confiance et produit beaucoup de victoires derrière. Le match de Toulouse a vraiment été un déclic. Le fait d'être qualifié pour la finale a apporté beaucoup de joie, beaucoup de sourires, d'émotion. La finale était deux mois plus tard (demi-finale le 2 février, finale 27 mars, ndlr), donc, nous avons joué sur cet dynamisme que pendant tout ce temps-là. Ce n'est pas comme si nous avions gagné en quarts, qualifiés pour les demies quinze jours après. Il y avait une finale en perspective".

On connaît la suite : cette finale, l'OM allait la gagner haut la main contre Bordeaux et sa célébration, jugée parfois excessive, vue de loin, pour une simple coupe de la Ligue, allait offrir une motivation supplémentaire aux joueurs, découvrant ce qu'est le succès à Marseille et ayant, dès lors, très envie de goûter à la célébration d'un titre de champion.

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Brandao >>>

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