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Orage de buts à Bollaert LENS-OM Octobre 1987 : doublé et deux passes décisives d'Allofs pour un record olympien--------------------------------------- |
Klaus Allofs a marqué tant et tant de buts qu'il ne peut pas se souvenir de tous. 71 avec Dusseldorf, 88 avec le FC Cologne, 20 avec l'OM, 14 avec Bordeaux et 18 avec le Werder Breme, plus 17 avec l'équipe d'Allemagne. Alors, quand on évoque ce succès à Lens à l'automne 1987 tout ne lui revient pas immédiatement en mémoire. "J'avais des cassettes VHS de mes buts, explique-t-il, mais avec le temps, les déménagements, je les ai égarées, il faudrait des DVD. Récemment, un journaliste allemand m'a interrogé parce que l'un de nos attaquants à Wolfsburg a marqué 4 buts comme je l'avais fait, contre le même club ; en les revoyant, tout m'est revenu. Il faudrait voir avec l'OM s'ils peuvent me graver tout ca et je suis sur que je me souviendrais de tout".Ce qui reste à Klaus, c'est surtout un contexte général, des partenaires de classe. "Avec Karlheinz Forster, nous jouions en équipe de RFA, mais nous étions surtout adversaires en clubs et c'était toujours des dues rudes. C'est à Marseille que nous nous sommes vraiment liés d'amitié et nous le sommes encore aujourd'hui. Alain Giresse, luis aussi, a été formidable et il avait bien aidé à notre intégration". Deux buts et deux passes décisives L'automne 1987, c'était la véritable mise en route de Klaus Allofs, après quelques difficultés initiales. Comme pour son équipe. A Lens, il allait se révéler déterminant. Deux corners décisifs : un pour l'ouverture du score de Jean-Pierre Papin, l'autre pour un coup de tête d'Yvon le Roux. Et puis, deux buts sur coup franc, dont l'un revient en mémoire au buteur allemand lorsqu'on lui rappelle cette talonnade de Giresse et ce tir dévié par un défenseur lensois, qui monte et retombe dans la lucarne de Gaetan Huard, lequel serait son partenaire l'année suivante pour le doublé. |
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Tout comme Philippe Vercruysse, auteur du premier but lensois. L'OM allait gagner 4-2 et revenir à la 7e place, à trois ponts du deuxième, Bordeaux. Une pluie de buts, u record pour l'OM qui n'avait jamais et n'a jamais plus marqué 4 buts au stade Bolllaert. Une expérience incomparable "Lens c'était vraiment un beau public, très chaud comme à Marseille, se souvient Klaus Allofs. J'y suis retourné souvent pour voir des joueurs et j'ai toujours apprécié, je le reverrai volontiers quand les travaux seront finis. Mais j'ai encore plus envie de découvrir le nouveau Vélodrome. Et de visiter la ville, le nouveau musée". Aujourd'hui manager général de Wolfsburg, meilleur club allemand derrière le Bayern, Klaus Allofs garde de Marseille un grand souvenir.
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"La période la plus importante pour moi, c'est celle là, j'étais capitaine de l'équipe nationale, mais partir jouer à l'étranger, c'était un plus, car les clubs ne pouvaient alors aligner, voire posséder dans leurs effectifs que deux joueurs étrangers. Etre l'un deux c'était donc très spécial. J'ai beaucoup appris à Marseille, des bonnes choses et d'autres plus difficiles ; dans mon travail aujourd'hui, avoir eu un président pas comme les autres, tel que Bernard Tapie, c'est un véritable plus. En Allemagne, c'était plus facile pour moi, je suis né à Dusseldorf, je jouais au club de la ville, puis à Cologne, j'étais sûr d'être titulaire. Pour savoir gérer certaines situations, sur le terrain et en dehors, avoir quitté la Bundesliga, avoir dû apprendre le français (il avait commencé à prendre des cours avant sa venue, ndlr), faire un effort de plus, c'est un atout dont j'ai l'utilité depuis dix ans.Mario Albano -------------------------------- Lien vers la rencontre >>> Fiche joueur Klaus Allofs >>> |
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