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Meyrieu, l'OM de la coupe

RENNES-OM Mai 1989, deux passes décisives du jeune varois et les Olympiens vont en demi-finale

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Frédéric Meyrieu et aujourd'hui conseiller municipal du Revest, sur les hauteurs de Toulon, Et, parallèlement, il a remonté le Racing Club de Toulon, tombé en déshérence, le club qui est l'origine du fameux festival espoirs et qui, peu après Franck Leboeuf, l'a pré-formé, en même temps que Patrice Eyraud. C'est là que l'OM les a repérés avant de les lancer dans le grand bain, sous la conduite de Zarko Olarevic, puis Gérard Banide et enfin, de Gérard Gili, qui leur a fait réaliser le doublé. Fred était "l'homme de la coupe".

"Gérard nous faisait régulièrement alterner, Patrice et moi, comme en finale où j'étais titulaire, rappelle Frédéric, qui avait été le grand artisan de la qualification, en quarts à Rennes. Nous avions assuré le 2-2, après avoir largement gagné à l'aller, 5-1."

Au temps des matches aller-retour

Un souvenir qui permet à Fred de marquer des regrets pour une formule qu'il appréciait. "Je déplore la disparition des matches aller-retour en coupe de France, car nos équipes n'y sont plus habituées lorsqu'elles arrivent en coupe d'Europe ; c'est une formule où il faut savoir gérer ou renverser un avantage en tenant compte des buts marqués à l'extérieur ; et puis, ca favorise les grosses équipes. Alors, je sais bien que le beau parcours des petits, c'est toujours sympa, mais les gens préfèrent voir des finales avec de belles affiches, comme OM-Monaco en 1989."

En ce début de mois de mai, c'est toute la saison d l'OM qui avait basculé du bon côté. Car entre les deux matches contre Rennes, les Olympiens avaient battu le PSG 1-0.

 

 

"Même si le titre n'était pas mathématiquement acquis, c'est ce jour là que nous avons vraiment pris le pas sur nos rivaux et, de fait, nous avons conservé cette dynamique victorieuse en coupe, nous nous sentions irrésistibles."

A Rennes, quelques jours après ce fameux but de Sauzée face au PSG, Gérard Gili n'avait pas fait tourner son effectif (sauf Vercruysse, suppléé par Eyraud) malgré la marge dont bénéficiait l'OM, pour rester sur une lancée victorieuse. Le Belge Van Den Boogaard devait donner l'avantage à l'équipe de Raymond Kéruzoré, qui allait pousser, avant de céder sur deux coups de patte de Frédéric Meyrieu. Le premier, une passe dans l'espace pour l'inévitable JPP, dont le Varois ne se souvenait pas vraiment, au contraire du second.

 

Deux passes décisives pour Papin et Allofs

"Je crois que c'est un centre piqué pour Klaus Allofs, qui nous avait donné l'avantage. Je dois beaucoup à Klaus, Jean-Pierre aussi d'ailleurs, comme à Alain Giresse auparavant, ils ont été pour moi deux modèles de professionnalisme. Klaus était un grand attaquant, capable de jouer en rupture, ou de revenir organiser le jeu et en plus, un homme jamais avare de conseils."

Rennes allait égaliser par Delamontagne, mais l'OM allait passer sans problème. "Nous avons connu des moments chauds sans doute, mais sans être véritablement en danger. Notre avance était trop importante pour que nous puissions être inquiets", disait Karlheinz Forster à Alain Pécheral après le match. De fait, l'OM, qualifié, éliminerait Auxerre en demi, avant de battre Monaco lors d'une finale mémorable ou Meyrieu serait à l'origine de l'ouverture du score, par un pressing sur Claude Puel.

En ce printemps de double, le jeune Frédéric Meyrieu jouait ses derniers matches sous le maillot blanc avant de faire une belle carrière en Metz, Lens ou en Suisse. Et l'OM entamait cinq années de domination absolue sur le foot français.

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Frédéric Meyrieu >>>

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