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 .Article de om.net

du 10 avril 2016

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Vent favorable...

Au terme d'un match rendu compliqué par un vent persistant, les Olympiennes s'imposent à Monteux sur une frappe somptueuse de Nora Coton-Pelagie. Pendant ce temps, Dijon a perdu. L'équipe de Christophe Parra compte 8 points d'avance à 3 journées de la fin.

Jusqu'ici, il a toujours été question d'une ambition. Par superstition et respect pour les équipes adverses, nous ne parlerons pas encore d'.., comment dire...

Certains la murmureront sur le bout des lèvres, sans la crier haut et fort, mais la réalité comptable impose la prudence et l'humilité. Elle doit être naturelle pour ne pas dépareiller avec le mode de pensée du groupe de Christophe Parra.

A trois journées de la fin, les Olympiennes comptent huit points d'avance. Il manque encore un succès. Un seul.

Quand ? Aux Olympiennes de le décider, de l'écrire sur le terrain pour donner à leur histoire le plus beau des épilogues.

Le succès à Monteux n'a pas été aisé. Paradoxalement, les Olympiennes n'ont jamais été mises en danger, elles n'ont concédé aucune occasion. Oui, elles ont été mises sous pression lors du dernier quart d'heure et n'ont pas affiché la maîtrise technique attendue à cet instant. Mais le vent tourbillonnant, de plus en plus fort fil des minutes, le pressing des Montiliennes, joueuses courageuses se battant sur tous les ballons pour sauver la place de leur club en D2, ont apporté une dose de stress dans le final de la rencontre.

Dominatrices en première période, les Olympiennes ont tenté de presser haut comme cela leur avait été demandé.

Les replacements défensifs de Monteux ont apporté comme souvent une densité défensive imposante, pourtant les Olympiennes ont su progresser sur les côtés notamment à droite où Tess Laplacette a apporté des solutions permanentes. Monteux a alors été cantonné dans son camp, mais un manque de précision technique n'a pas permis de tirer profit de cette domination.

Quand soudain...

Quand soudain, un redoublement de passes du côté gauche vers l'axe, un une-deux Coton-Pelagie-Cousin et une frappe terrible de la première nommée dans la lucarne de Saint-Léger, perturbée par le vent dans l'appréciation de la trajectoire, a libéré l'équipe.

La victoire est étriquée mais il n'y a pas à ce stade de la saison de petit succès. Elles ont été accompagnées par le vent.

Un vent favorable, un vent porteur d'un espoir magnifique pour la section féminine de l'Olympique de Marseille.

Il manque une victoire pour couronner cinq ans de travail.

Aux Olympiennes d'aller la chercher...

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Réaction de Christophe Parra, l'entraîneur de l'équipe féminine

- Christophe, jusqu'au bout ce match aura été compliqué. Un succès acquis dans la douleur autant au niveau des conditions que de l'adversaire.

"Avant toute chose, nous retiendrons la victoire, c'est important. Compte tenu du résultat de Dijon à Toulouse, cela l'est encore plus. Ce qui compte dans cette dernière ligne, c'est prendre des points. L'objectif est atteint aujourd'hui. Sur le contenu, la première période a été très intéressante. La deuxième, compte tenu des conditions climatiques, a été plus difficile. Il y a avait aussi en face un adversaire et il a joué son va-tout jusqu'au bout. Cette équipe joue sa survie. On le dit depuis longtemps, les matches ne sont pas faciles à jouer, pas faciles à gagner non plus. Il en sera ainsi lors des trois derniers matches."

- Que retenez-vous sur la première mi-temps ?

"On a réussi à mettre en place nos principes de jeu, travaillés à l'entraînement. Il y a eu des phases de conservation et de progression très intéressantes.

"Sur la deuxième période, il y a eu un autre visage. On a plus été dans la solidarité, avec un bloc compact. On a laissé passer l'orage sans être pour autant inquiété, contre une équipe qui tentait de revenir au score. Notre bloc est resté bien en place. Les filles n'ont pas été effrayées par la tournure des événements. Ce match se gagne avec deux visages, deux visages intéressants."

- Vous avez quinze jours sans compétition. Cela va permettre aux filles de souffler et vous permettre de préparer la réception du Puy.

"On va réfléchir sur l'organisation de ces quinze jours. L'idée reste la même, se recroqueviller derrière le travail."

- Ce match s'annonce décisif, car il vous manque un succès pour atteindre la D1.

"Je garderai toujours la même ligne de conduite. Il reste trois matches. On essaiera de réaliser le maximum pour obtenir le meilleur résultat sur chacun de ces matches. On ne change pas notre fusil d'épaule. Rien n'est fait, même avec huit points d'avance."

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Article La Provence

du 11 avril 2016

 

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